Editorial

Des actes de souverainetés vus comme affront par les
néo-colons français.

Au Mali, les dernières diatribes d’Emmanuel Macron
contre les autorités de transition indiquent que
l’impérialisme français a reçu un gros coup de massue sur
la tête avec le discours du Premier Ministre malien devant
l’Assemblée Générale des Nations Unies. L’Afrique est à un grand
tournant de son histoire. Le sort de la FrancAfrique se joue
aujourd’hui au Mali. Les peuples africains doivent en prendre
conscience et apporter tout leur soutien au peuple malien dans
sa lutte contre l’impérialisme notamment français. Cette lutte
inclue celle pour la libération des nationalités et le contrôle de la
gestion locale contrairement à l’imposition d’une gestion
autocratique et centralisatrice, qui dépouille les populations et
leurs représentants de leurs prérogatives comme le fait la
réforme en cours au Bénin et que dénonce le Professeur Philippe
NOUDJENOUME.
La Rédaction

Editorial

Détruire les causes de la crispation et rendre justice aux
victimes

Le 22 septembre 2021, une rencontre a eu lieu entre le
Président Patrice Talon et l’ex-Président YAYI BONI. Le
thème central de cette rencontre était la décrispation. Il
est vrai que le pays étouffe sous la férule de lois, les unes plus
liberticides que les autres. Les prisons sont remplies de détenus
politiques, beaucoup de Béninois sont en exil. Le pays a donc
besoin de respirer. La décrispation est effectivement
aujourd’hui, un problème posé et à résoudre. Mais comment s’y
prendre ? Il faut libérer les prisonniers politiques dont le premier
du pouvoir de la rupture, Laurent METONGNON, patriote
intrépide et ses co-accusés. Le retour de tous les exilés
politiques. L’abrogation des différentes lois crisogènes avec la
suppression de la base juridique de l’autocratie, cause de toute
la crispation politique actuelle. Le recensement, et
l’indemnisation des victimes de tous les évènements depuis
l’avènement du pouvoir de la rupture, etc. Ainsi, il serait possible
que s’ouvre la voie à une réunion des Etats-Généraux du peuple,
gage d’un nouveau vivre ensemble pouvant permettre à notre
peuple de régler ses problèmes par lui-même et de résister aux
ingérences extérieures.
La Rédaction

Editorial

Encore une rentrée de destruction de l’Ecole

Quand on parle de « destruction de l’école » dans notre
pays, il faut l’entendre dans deux sens. Le premier sens
de la destruction consiste en le maintien de l’école
béninoise dans sa mission coloniale française, ce qui constitue
une destruction de l’école dans sa mission générique dans un
pays pour son développement. Le second sens c’est la
destruction même de cette école coloniale même qui représente
l’ombre d’elle-même……. » (Cf. "La Flamme", n° 408 du 02 juillet
2021).
Talon, en tant gérant du pacte colonial, avec ses réformes,
maintient l’Ecole béninoise dans sa mission coloniale française,
et à chaque rentrée scolaire, en accentue la destruction. Telle est
la situation à la veille de la rentrée 2021-2022 avec les acteurs en
détresse accentuée ainsi que les parents d’élèves dans la
misère et la souffrance accrues. Cette misère aggravée avec les
« déguerpissements sauvages de Fiyégnon 1&2 » qui ont plongé
des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants dans le deuil et
l’errance à cette veille de rentrée.
Plus que jamais, résonne l’appel de Philippe Noudjènoumè à se
« lever contre la faim planifiée et la gouvernance du pouvoir de
Talon ».
La Rédaction

Editorial

Pour la libération de l’Afrique, dénoncer toute immixtion
des impérialistes dans nos affaires intérieures

Le dernier coup d’Etat militaire en Guinée, exécuté par un
ancien légionnaire de l’armée française suscite des débats
à propos de cette immixtion de l’impérialisme notamment
français dans les affaires intérieures de nos pays confrontés à des
dirigeants autocrates et corrompus. « Quelles leçons pour les
peuples africains ? » On se doit de rappeler alors que « Le
système impérialiste, c’est des patrons grands bourgeois, leurs
gouvernements et services dans les métropoles et puis les pions
(agents), gouverneurs et apprentis gouverneurs locaux dans les
néo-colonies et pays dépendants. Quand un de leurs agents,
gouverneurs à peau noire, est contesté par le peuple et n’est plus
sûr, les patrons impérialistes s’empressent de le remplacer par
un autre pour éviter que le peuple lui-même ne mette en avant
ses propres dirigeants et ses propres intérêts. On a connu le cas
avec Bokassa, Ahidjo, Mobutu, etc. Par contre, quand un agent
continue d’exécuter les ordres, on le conserve contre vents et
marées (Ouattara, Biya, Eyadéma, Bongo, Sassou), etc. »
Dénoncer toute immixtion des puissances impérialistes dans nos
affaires intérieures est la seule voie si nous voulons que la
prochaine révolution qui s’annonce, si nous voulons que ce
puissant vent panafricaniste et anti-impérialiste qui souffle sur le
Continent aboutisse à une véritable libération de notre Afrique
bien-aimée.
La Rédaction

Editorial

La voie nécessaire de préserver la vie

« Le Président Talon déclare la guerre à sa population », ainsi
apparaît nettement la décision d’imposer la vaccination antiCovid-19 (sans aucun engagement des conséquences
éventuelles) et le renouvellement des mesures de suppression
et/ou de restriction d’activités de survie des millions d’hommes
et de femmes. Il s’agit d’une guerre à plusieurs dimensions : la
première ; ceux qui mourront des effets de ce « vaccin » alors
qu’ils n’avaient aucune maladie mortelle auparavant ; la
deuxième, ceux qui mourront de faim et de maladies autres que
COVID, conséquences des mesures assassines de privation de
liberté et d’activité prises dans le cadre de cette pandémie.
La défense pour la vie étant primordiale à toute autre activité
humaine, dans cette histoire de COVID, la ligne de partage entre
Béninois passe non plus entre le Régime de Talon et des
Opposants à son régime, mais entre Ceux qui luttent pour la Vie
et Ceux qui attentent à la Vie de l’Homme.
Choisir la voie nécessaire de préserver la vie relève d’une
légitime défense contre le pouvoir et ses soutiens. Et la
population saura trouver sa voie.
La Rédaction