E ditorial

 Editorial

Des sorties médiatiques du pouvoir pour se moquer du
peuple qui a faim


N'ayant rien à offrir au peuple qui a faim et qui croule
sous la cherté de la vie, Talon a organisé l’exhibition
de ses principaux piliers, le président de l’Assemblée
nationale, le ministre d’Etat chargé de l’Economie et des
finances sur les plateaux de télévision pour dire que les causes
de ces malheurs qui accablent le peuple viennent de la Covid19, de la guerre en Ukraine ou des pays voisins. Au fond, une
moquerie et une provocation de plus contre le peuple affamé.
Car tout le peuple sait, car le vivant douloureusement dans sa
chair que ni la Covid-19, ni la guerre en Ukraine, ni les pays
voisins, encore moins des "commerçants véreux" ne sont
responsables, mais que c’est Talon qui a programmé depuis
son arrivée au pouvoir et créé la faim pour le peuple au Bénin.
Par ailleurs, nul ne peut oublier que par ses déclarations
publiques, le président Talon lui-même a toujours indiqué que
le sort du peuple ne constitue pas le premier et principal souci
du pouvoir de la Rupture.
Le peuple qui a faim comprend qu’il ne peut avoir gain de cause
qu’en poursuivant le combat contre la faim planifiée et
entretenue par Talon, pour la suppression des taxes et impôts
injustes, la reconstitution des structures de prévoyance sociale
et la libération du pays du joug du pouvoir de la Rupture.
La Rédaction

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05 Avril 2010 – 05 Avril 2022
Il y a 12 ans disparaissait Pascal FANTODJI

Déjà 12 ans que le peuple
béninois et l'ensemble des
peuples opprimés du monde
ont perdu un de leurs chefs.
Il s'appelle Pascal FANTODJI,
membre fondateur du Parti
Communiste du Dahomey
(PCD) aujourd'hui (PCB) en
1977. Il est resté le principal
dirigeant du Parti dans son
édification sur ses bases
idéologiques, théoriques, politiques (stratégique et tactiques)
et organisationnelles jusqu’à sa mort en 2010. Comme cela, il a
dirigé la Convention du Peuple, la vaste organisation autour du
Parti, ayant conduit le mouvement insurrectionnel du 11
décembre 1989 qui a sonné le glas de l'autocratie de KérékouPRPB. Voici en réalité le vrai et principal acteur de l'avènement
de la démocratie au Bénin en 1990.
L'histoire de ce grand homme est cachée à la jeune génération.
Au lieu de son histoire, c'est plutôt celle des tortionnaires et
comploteurs qui est enseignée. Ce sont plutôt les récupérateurs
du mouvement insurrectionnel et libérateur du peuple Béninois
de 1989, les serviteurs de l'impérialisme français qui sont
célébrés et présentés à la jeune génération comme acteurs de
la démocratie. Et c'est cela le vrai objectif de la conférence dite
nationale de 1990: Effacer l'histoire du mouvement populaire
au Bénin et nier ses victoires. Cela, Pascal FANTODJI l’a perçu et
a caractérisé la Conférence de Marché de Dupes.
Trente ans après, le marché de dupes qu'incarnait cette
conférence dite nationale comme l'indiquait déjà Pascal
FANTODJI s'est révélé. Les coups d’Etat constitutionnels
restaurant les autocraties (Togo, Bénin, Côte d’Ivoire) et les
putschs (Mali, Guinée, Burkina Faso) balayant les régimes issus
de ces conférences ont sonné leur mort. L’écart est devenu trop
grand entre la conscience montante des peuples et ces régimes
corrompus et asservis à l’impérialisme français.
Cette conscience montante, patriotique comble l’insuffisance
observée par Pascal FANTODJI à propos des mouvements
populaires de 1990 : « A regarder les choses de près, la
révolution sociale au Bénin de Décembre 1989 à février 1990
s'est arrêtée à mi-chemin parce que la conscience antiimpérialiste a été insuffisante », affirmait-il, indiquant ainsi la
ligne de l’effort principal pour la victoire.
Partout aujourd’hui en Afrique, la conscience anti-impérialiste
monte et particulièrement le pacte colonial est rejeté. Cette
conscience marque ses premières victoires, comme le rejet de
la tentative de recolonisation au Bénin en 2016 ou le renvoi en
cours des troupes d’occupation françaises du Mali. Et la
détermination au combat sur cette voie apportera à coup sûr le
triomphe du patriotisme au pouvoir pour l’émancipation de
notre peuple et des peuples afriains.
ALORS, GLOIRE IMMORTELLE A PASCAL FANTODJI !

 

 

 

 

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Editorial

Quand les commerçants rejettent l’arnaque du
gouvernement.

Les mesures gouvernementales contre la cherté de la vie
ont montré leur véritable fonction de duperie et de
cynisme : de la poudre aux yeux du peuple affamé. Ainsi,
aucun impact positif sur le terrain. Partout les commerçants se
refusent à appliquer ces mesures qui ressemblent à une
arnaque gouvernementale pour obliger à vendre à moindre
coût des produits achetés au prix fort avec des impôts et taxes
multipliées. Devant la résistance légitime des commerçants et
au lieu de revenir à la raison commerciale de la loi du marché,
Talon se lance dans l’intimidation et des menaces de répression
en indexant des « commerçants véreux ».
Le peuple béninois avait connu une telle fuite en avant chez un
autre dictateur autocrate en faillite: Mathieu Kérékou qui
vociférait contre des commerçants véreux. Talon également,
après avoir affamé et pillé le peuple, devant la faillite de sa
politique cherche également et indexe des boucs émissaires :
des commerçants véreux.
Le peuple affamé sait que ces cris contre des boucs émissaires
ne résolvent pas le problème de la faim. Il y voit plutôt les
manifestations d’un pouvoir qui cache et fuit ses
responsabilités. Il ne reste alors au peuple qu’à accentuer ses
combats pour la satisfaction de ses aspirations.
La Rédaction

 

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Editorial

Des faits qui confortent la nécessité de se lever contre la
faim, la vie chère et le pouvoir pilleur de la Rupture.

Le 23 mars 2022, le pouvoir de la Rupture a pris en Conseil
des Ministres des mesures soi-disant de soulagement
contre la flambée des prix. Mais, ces mesures concernent
seulement certains produits avec des prix de 2021,
maintiennent toujours les nombreux impôts et taxes injustes
qui frappent les pauvres et ne prennent pas en compte les
produits vivriers de base. La question de la faim et de la vie
chère ne préoccupe pas réellement le pouvoir en place. Alors la
tentative de Talon de jeter la poudre aux yeux des masses
affamées par des mesures qui n’entament pas la résolution des
problèmes de la faim conforte le bien-fondé de la nécessité que
« tous les Béninois et Béninoises quels qu’ils soient de se lever
pour lutter contre la faim, contre la vie chère et pour la liberté
en constituant partout des brigades de lutte contre les impôts
et taxes injustes …. ; en se constituant en brigades d’autoalimentation communautaire de lutte contre la faim pour la
reconstitution des structures de prévoyance sociales dissoutes
par le régime de Talon ».
La victoire est au bout des luttes comme le confirment les
défaites infligées par le peuple malien à l’impérialisme français
et aux Chefs d’Etats de la CEDEAO à sa solde.
Alors, au combat pour la vie et la survie ! Au combat pour
nous libérer du pouvoir affameur et pilleur de la Rupture.
La Rédaction

 

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Editorial

Se lever pour libérer la patrie du joug de la France
coloniale et du pouvoir de la Rupture

C'est acté ! Talon a livré notre patrie à l’occupation
militaire de la France coloniale pendant qu’il pressure
par des taxes et impôts injustes le peuple affamé et
écrasé par le manque de liberté, par la cherté de la vie.
Désormais, la France coloniale et le pouvoir de Talon ne font
qu’un. Et toutes les mesures assassines prises par le président
Talon dans les divers domaines, des libertés (détenus et exilés
politiques), des accaparements et pillages des richesses
nationales et de la politique de famine systématique pratiquée
à l’encontre des masses populaires, doivent être considérées
comme une politique commune de l’impérialisme français et de
Talon, une politique désormais avalisée et bénie par le
Gouvernement français en tant que protecteur du régime
autocratique au Bénin.
Tous les combats de notre peuple doivent désormais converger
dans un mouvement unique pour chasser et les troupes
d’occupation françaises et le pouvoir autocratique, pilleur et
affameur de Patrice Talon de la tête de notre Etat.
Se lever contre les troupes d’occupation françaises et contre la
faim, contre la vie chère et pour la liberté, telle est la tâche
pressante pour poursuivre le combat de libération de la patrie
du joug de la France coloniale et du pouvoir autocratique,
affameur et pilleur de Talon.
La Rédaction

Editorial

Faire briller partout "LA FLAMME" de la Révolution au Bénin


Dès la tenue de la Conférence Politique
Constitutive de l’Union des Communistes du
Dahomey (UCD) en Juillet 1976, sous la direction
de Pascal FANTODJI, le Chef historique du Parti
Communiste du Dahomey (aujourd’hui Bénin), le rôle du
journal y est souligné de façon fondamentale. Et depuis
lors, depuis 46 ans, les communistes du Bénin ont bravé
toutes les difficultés pour apporter La Flamme de la
révolution aux masses laborieuses et à la jeunesse.
- « La Flamme » a éclairé les masses pour le renversement
de la dictature autocratique de Kérékou-PRPB. Elle a
démonté le marché de dupes qu’a été la Conférence
nationale et aidé à faire voir la faillite du régime du
Renouveau Démocratique. Aujourd’hui, elle jette sa
lumière pour mieux faire voir les crimes et horreurs de la
dictature autocratique, affameuse et déprédatrice de
Talon ainsi que les complots de l’impérialisme français et
de ses agressions militaires pour le maintien du pacte
colonial.
- Dans les 46 ans de vie incluant les 2 ans de parution
hebdomadaire de « LA FLAMME », il sonne comme un
appel de faire briller partout « LA FLAMME » de la
Révolution, pour mettre fin à la dictature autocratique et
pro-impérialiste de Patrice Talon, et instaurer un pouvoir
patriotique et de probité.
La Rédaction