5 Février 2020 - 5 février 2022

En avant pour la célébration du 2ème
Anniversaire de la Parution hebdomadaire du journal « La Flamme ».

Depuis le 5 février 2020, votre Journal « La Flamme » paraît
tous les vendredis, soit en hebdomadaire. Depuis lors, sa
visibilité est sans équivoque. Les revues des titres tant en
français que dans les langues nationales qui suivent chaque
parution de La Flamme ont également contribué à ce
résultat.
Vous l’attendez impatiemment comme tribune de
dénonciation des crimes et forfaits de l’autocratie et de
l’exaltation des luttes populaires ainsi qu’à leur soutien à
l’intérieur du Bénin et à l’extérieur.
Vous éprouvez de la joie et de la fierté avec ce Journal. Le 5
février 2022, cela fera deux ans.
C’est une joie partagée. Il nous paraît nécessaire de célébrer
cet anniversaire. Il faut célébrer l’évènement. Mais ce que
nous devons savoir, c’est que, en dehors de la discipline et
du dévouement des hommes à cette tâche salvatrice, il y a
également un coût matériel et financier.
Voilà pourquoi nous lançons un appel à contribution aux
lecteurs, auditeurs et à toutes les bonnes volontés attachés
à la vie et parution de « La Flamme » de nous apporter une
contribution financière pour la réalisation de cet
anniversaire et pour une longue vie à votre journal.
Vos dons et contributions sont attendues aux numéros
Mobile Money du Rédacteur en Chef, YAO DENIS SINDETE :
(MTN Mobile Money) +229 97 26 36 20 / (Moov Money)
+229 68 52 33 16 ou au contact direct de personnes
connues en liaison avec La Flamme.
La Rédaction

Editorial

La réalité du pacte colonial encore étalée

Les enragés de la FrançAfrique, dans tout débat mettant en
cause la domination de l’impérialisme français et le pacte
colonial comme frein au développement pour nos peuples,
finissent par répondre : "Mais NON, la France n’y est pour rien".
Mais quand on voit le président français, Macron, tout excité à
soutenir les mesures criminelles prises par la CEDEAO et
l’UEMOA contre la souveraineté du Mali, après avoir rassemblé,
lui-même auparavant tous ses alliés européens contre la
souveraineté du Mali, les choses sont claires et indéniables. De
quel droit peut-on décider du gel des avoirs d’un pays dans une
Banque Centrale à laquelle il aurait, dit-on, souverainement
adhéré ?! On voit bien le contenu toujours néocolonial des
"nouvelles relations avec l’Afrique" dont parle abondamment et
à tout propos Emmanuel Macron.
La réalité du pacte colonial se révèle au grand jour avec toute sa
nudité et laideur criminelle contre le développement des
peuples africains. Le Mali, et tous les pays assujettis à ce pacte,
n’ont pas le droit de contracter avec les pays de leur choix, sans
l’accord de la France. Ils n’ont pas le droit de décider de leur
programme de gouvernance sans l’accord de la France. Ces
pays n’ont de liberté que celle de prisonniers dans « l’Enclos
français ». Et le maitre des lieux peut aller et souvent jusqu’à la
commandite des assassinats crapuleux contre les nationalistes
et patriotes, comme ce fut le cas, inauguré après les
indépendances formelles, contre Sylvanus Olympio, un 13
janvier 1963.
La condamnation ferme des mesures assassines de la CEDEAO
et de l’UEMOA contre le Mali, par le Parti Communiste
Révolutionnaire de Côte-d’Ivoire (PCRCI), le Mouvement
Socialiste du Ghana (SMG) et le Parti Communiste du Bénin
(PCB), à travers une Déclaration Conjointe qui rejoint celle de
tous les patriotes africains, indique que l’heure de la
suppression du pacte colonial a sonné pour l’indépendance
réelle des pays africains.
La Rédaction

Editorial

La gouvernance autocratique dans l’impasse

Tout observateur de la situation politique dans le pays, en
connexion avec les masses du peuple, peut constater que
le pouvoir de Talon par ses agissements en 2021, s’est
enfoncé davantage dans son isolement du peuple et n’avait
plus rien à dire ni offrir de nouveau. C’est ce qui explique
d’ailleurs, le caractère creux du discours de Talon sur l’Etat de la
Nation et de ses vœux du nouvel an.
Les centaines de détenus et d’exilés politiques sur les bras,
l’appauvrissement et la faim qui tenaillent les hommes et
femmes du peuple ont creusé davantage l’isolement du pouvoir
de Talon, pendant que les scandales de corruption et de trafics
des tonnes de drogue indiquent l’incurie du dispositif de
sécurité et de justice du pouvoir. Les hauts cris autour du
« hautement social » du second mandat résonnent comme de
nouvelles formes de torture avec le sort de forçat esclavagiste
réservé aux milliers d’enseignants dits aspirants et à tous les
salariés avec les lois scélérates ainsi que la multitude des
impôts et taxes qui balaieront les gains d’une revalorisation de
salaires annoncée. Talon n’a plus rien à dire et à offrir de
nouveau que la poursuite de la gouvernance autocratique et
mafieuse. Alors, il est dans l’impasse.
Ce qui peut arriver de nouveau ne peut provenir que de l’éveil
du peuple dans sa lutte pour ne pas mourir de faim et contre
l’humiliation renouvelée que constitue l’occupation de notre
territoire par les troupes françaises sous le couvert de lutte
contre les djihadistes.
La Rédaction

Editorial

Bonne et Heureuse Année 2022

L'année 2021 s’achève. Votre journal, La Flamme, a fait
des efforts pour informer, éclairer sur la politique de
ruine et de faim programmée par la dictature de Patrice
Talon, sur les dessous des prises de positions et agissements
des divers acteurs politiques, notamment des enragés de la
FrançAfrique, tant à l’intérieur du pays que sur la scène
internationale. Et surtout, votre journal s’est évertué à montrer
que le pouvoir de Talon n’est pas invincible, qu’un avenir
meilleur peut être construit par le peuple et pour le peuple
dans la détermination au combat. Il a fait des efforts pour se
faire entendre, dans sa revue de presse dans quelques langues
nationales, de tous ceux-là, l’immense majorité, que la langue
française, imposée comme langue officielle, réduit à l’état de
sujet et non de citoyen.
A l’orée de la nouvelle année, La Flamme présente à tous ses
lecteurs et auditeurs, et à travers eux, aux travailleurs, à la
jeunesse combattante et à tout le peuple, ses vœux de santé,
de plus de détermination au combat pour contrer et vaincre le
pouvoir autocratique et son appui, l’impérialisme français
auquel il vient d’autoriser l’installation d’une base militaire dans
notre pays pour mieux nous dominer.
Le dernier jour de l’année, le 31 décembre marque aussi
l’anniversaire, le 44ème de la fondation du Parti Communiste du
Bénin. A cet effet, votre journal se joint au Bureau Politique du
PCB, qui dans sa déclaration à cette occasion, montre que la
victoire sur les ennemis de notre peuple, l’impérialisme français
et ses agents, enragés de la FrançAfrique est certaine.
En avant donc ! Que l’année 2022 soit celle de glorieux
combats pour le salut du pays !
La Rédaction

Editorial

Troupes françaises, hors du Bénin !

Les journaux révèlent que, c’est depuis juin 2021 qu’un
détachement militaire provenant des Eléments français du
Sénégal (EFS) a installé sa base dans notre pays. Ceci bien
avant les attaques djihadistes qui s’échelonnent dans notre
pays depuis la fin du mois de novembre 2021. Voilà qui
confirme ce que le PCB a toujours dit, à savoir que les troupes
françaises, avec l’expérience au Mali et dans tout le Sahel,
constituent un paravent de la guerre de consolidation de la
domination de la France en Afrique de l’Ouest.
En acceptant le retour d’une base militaire française dans
notre patrie, 57 ans après que le Président Ahomadégbé l’a fait
partir en 1964, Patrice Talon a trahi la mémoire de Béhanzin,
Kaba, Saka Yérima, Bio Guerra. L’autocrate, confronté à un
isolement profond et persistant du peuple, et dans la crainte
d’éveil des travailleurs et de la jeunesse, fait recours à
l’impérialisme français.
Mais, jamais notre peuple n’acceptera que les soldats
français viennent piétiner la mémoire de ses Héros nationaux
qui se sont battus pour son indépendance et sa liberté. Voilà
pourquoi notre peuple doit mettre tout en œuvre pour faire
partir les agresseurs français de notre pays.
Troupes françaises, hors du Bénin !
La Rédaction