Editorial

Barkhane en errance ne trouvera pas refuge au Bénin

Le Peuple malien chasse Barkhane de son Territoire pour crime flagrant de guerre sous couverture de « djihadisme », une guerre de partition du territoire malien pour le pillage des richesses de ce pays ; Le gouvernement français de Macron ne veut et ne peut rapatrier ses troupes de Barkkane et autre Takuba en si peu de temps en France ou sur un autre champ des Opérations Extérieures, sans créer un grand remous dans l’opinion démocratique française. Ensuite, l’impérialisme français a besoin de continuer une guerre de reconquête pour étouffer les luttes patriotiques et la volonté d’indépendance véritable des peuples de ses anciennes colonies qui se lèvent contre le pacte colonial. Alors, il faut se maintenir dans le Sahel et le Golfe de Guinée. Il faut revenir au Bénin, y déménager Barkhane. Talon, isolé de son peuple, se soumet à l’impérialisme français et participe activement aux complots contre le peuple malien. Et en plus, il trahit la mémoire de nos héros. Mais, cela fait longtemps que le peuple béninois dit non à toute installation de bases militaires étrangères, notamment françaises sur son territoire. Il ne veut pas le retour des troupes de Dodds sur la terre de Béhanzin, Saka Yérima, Bio Guerra et Kaba. Alors de partout, résonnent les cris d’indignation et de désapprobation des masses populaires. « Ici, c’est le Bénin, Barkhane en errance ne trouvera pas refuge chez nous ». Alors, Enfants du Bénin, debout ! La Rédaction

Communiqué

A l’attention des lecteurs et sympathisants,
A propos de la célébration du 2ème anniversaire de la
parution hebdomadaire de La Flamme.
Dans les dernières parutions de votre Journal, il y a
eu un appel de la Rédaction en votre direction pour
la célébration de cet anniversaire le samedi 5 février
2022.
Un Comité d’organisation a été mis en place à cet
effet. Après évaluation des contributions et de la
faisabilité de la célébration, le Comité d’Organisation
a décidé qu’elle soit reportée au 05 Mars. La
célébration sera redimensionnée pour y intégrer une
série d’activités dont des expositions sur des
époques marquantes de La Flamme avec le 1er
Numéro édité en 1976, des spéciaux caractéristiques
qui ont influencé les luttes populaires pour la liberté
et le pain contre l’autocratie et les dictatures
diverses dans notre pays.
Le Comité d’Organisation tient à remercier tous ceux
qui souscrivent généreusement pour le succès de la
célébration, ainsi que tous ceux qui prodiguent de
précieux conseils pour que la célébration soit belle,
très belle!
Vos dons et contributions sont attendus aux
numéros Mobile et Moov Money du Rédacteur en
Chef, Denis Yao SINDETE : (Mobile Money : +229 97
26 36 20. Moov Money : +229 68 52 33 16), ou au
contact direct de personnes connues en liaison avec
La Flamme.
Vos dons et contributions sont également attendus
par toutes autres modalités de votre choix.
Cotonou, le 28 janvier 2022
Pour le Comité d’Organisation,
Gilbert KOUESSI
LA FLAMME N°441 18 février 2022
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 3
de quitter la queue entre les pattes. En 2013, il est venu pour
sauver le Mali du terrorisme. Aujourd’hui, il plie bagage pour
aller sauver tout le sahel et le Golfe de Guinée du même
terrorisme. Qui peut croire à ces sornettes ? Personne, si ce ne
sont pas les Alassane OUATTARA, Macky SALL, Akufo ADO,
Patrice TALON et autre Mohamed BAZOUM que la France utilise
pour poursuivre sa domination sur l’Afrique. On sait qu’aussi
bien pendant la traite négrière que sous la colonisation, les
envahisseurs étrangers s’appuient toujours sur des agents
locaux pour accomplir leurs forfaits. C’est le rôle que jouent les
Présidents qui étaient autour d’Emmanuel Macron le 16 février
2022 au diner-complot à l’Elysée.
Ce retrait est une victoire du peuple malien et des
peuples africains. Le peuple malien n’a de cesse depuis
quelques temps de réclamer le départ des troupes françaises de
son sol. En signant cette déclaration de l’Elysée, qui mentionne
les soi-disant obstructions des autorités maliennes qui
empêchent Barkhane de continuer sa mission, les Présidents
pantins d’Afrique ont porté un coup de poignard dans le dos du
peuple frère du Mali.
Aujourd’hui, l’ère de la véritable indépendance des pays
africains et surtout ceux de la sphère francophone a sonné. Les
peuples africains ne veulent plus de troupes étrangères chez
eux. Les Présidents africains et surtout le Président Patrice
Talon qui a participé au diner-complot du 16 février 2022 au
Palais de l’Elysée doivent le savoir.
En 1964, le Président Justin AHOMADEGBE a chassé les
troupes françaises de notre pays. Aujourd’hui, Talon accepte de
les ramener, souillant ainsi la mémoire de nos héros nationaux.
En prenant cette lourde responsabilité, le Président Patrice
Talon commet un parjure que notre peuple ne pardonnera pas.
Brieux C.
Déclaration du PCB à propos de la délocalisation des
militaires français du Mali
Déclaration du Parti Communiste du Bénin (PCB)
______________________________________
DECLARATION
NON AU DEMENAGEMENT DE BARKHANE AU BENIN
°- Les 08 et 10 février 2022, notre pays a été objet
d’attaques terroristes ; cette fois au Parc W. Le bilan
affiché s’établit à au moins neuf tués (2 agents civils
d’African Parks Network - APN, 5 gardes forestiers, leur
instructeur français, 1 agent des Forces Armées béninoises) et
12 blessés. Il est attesté que c’est le plus lourd bilan en pertes
en vies humaines depuis le début des attaques terroristes
contre notre pays.
2°- Presque dès le lendemain, c’est-à-dire le 12 Février 2022,
dans un Communiqué, l’État-Major des armées françaises a
annoncé : « Dans la matinée du 10 février, après avoir localisé
et identifié une première colonne de terroristes se déplaçant à
motos, en accord et en coordination permanente avec les
autorités burkinabè, une première frappe aérienne a été
effectuée par un drone Reaper alors que la colonne venait de
pénétrer sur le territoire burkinabè; une dizaine de terroristes
ont été neutralisés… L’engagement d’une patrouille de
chasseurs Mirage 2000 a permis de procéder à trois nouvelles
frappes visant des regroupements de terroristes à proximité du
lieu de la première frappe au cours desquelles plus d’une
trentaine de terroristes ont été neutralisés; un pick-up et plus
d’une dizaine de motos ont été détruits ». Cette information
plus ou moins curieuse a été relayée en chœur comme en
boucle sur tous les mass media de guerre français, France 24,
TV5 et RFI.
3°- Mais, la soudaineté et la concomitance des événements -
agression terroriste les 8 et 10 février, action des forces
Barkhane dès le 10 - avec à la clé la « neutralisation »,
autrement dit, la liquidation de 40 djihadistes interpelle et fait
se poser un certain nombre de questions.
- Les forces Barkhane s’attendaient-elles déjà à ces attaques au
Bénin pour dépêcher une telle armada et opérer avec autant de
rapidité et d’efficacité?
- Pourquoi ne l’avaient-elles pas fait avant à titre préventif et
c’est seulement après le massacre au Parc W que leur zèle s’est
déployé?
- Qu’est-ce qui prouve que des djihadistes (et à ce nombre 40)
ont été tués ?
- Enfin et surtout, si les forces Barkhane avaient une telle
efficacité, pourquoi ne l’ont-elles pas démontré au Mali après
neuf ans de présence dans ce pays au point d’obliger les
Maliens à en exiger le départ?
En fait, toutes ces zones d’ombre, ces incohérences révèlent
simplement que nous avons à faire à un gros montage digne
de grands scénarios de films hollywoodiens contre notre pays
et son peuple.
L’attaque des 8 et 10 Février avec autant de morts a été
organisée par les Colonialistes français pour justifier des succès
des forces Barkhane chassées du Mali et faire accepter leur
déploiement notamment au Bénin en même temps que dans
les pays tels la Côte d’Ivoire, le Togo. En effet, Barkhane et
toutes les forces militaires d’occupation françaises ont été
chassées du Mali. Le ministre français des affaires étrangères,
Jean-Yves Le Drian, l’a déclaré publiquement le lundi 14 février
2022 mais en affirmant que la France compte toujours rester au
Sahel et dans les pays qui en feraient la demande. Si en Côte
d’Ivoire, la France a déjà une importante base militaire
d’occupation et également un embryon au Togo pour le
redéploiement dans ces pays des forces Barkhane chassées du
Mali, il n’en est pas de même au Bénin avec la résistance
populaire que l’on sait. Alors, il faut monter le scénario tragicocynique des attaques du Parc W avec autant de morts, dût-on
sacrifier un soldat français en mission d’espionnage, pour
ensuite venir fanfaronner comme sauveur du Bénin, victime
d’attaques djihadistes!
Comme cela se voit, l’Impérialisme français est vraiment
mauvais. C’est la pire puissance colonisatrice que l’histoire ait
PARTI COMMUNISTE DU BENIN (PCB)
01 B.P. 2582 Recette Principale Cotonou (Rép. du Bénin)
Tél. : 21 30 03 22/97 98 35 65 – Site : www.la -flamme.org
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LA FLAMME N°441 18 février 2022
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 4
connue pour l’Afrique. Son cynisme et ses actes criminels
n’ont pas de pareils.
4°- Car, il est aisé d’établir, avec la chronologie des faits, tout le
plan monté par la France coloniale pour réoccuper notre Patrie
dans un « Remake » à la Dodds des années 1890-1894 contre
Béhanzin, ses Soldats et ses Amazones. Et ce Plan remonte bien
loin.
- Feu le Président Ahomadégbé chasse les troupes
d’occupation françaises du Dahomey en 1964.
- En 1992, suite aux graves événements qui ont agité le
pays frère, le Togo, des troupes françaises ont été débarquées
au Bénin soi-disant en « pré-positionnement ». Protestation
populaire généralisée, les troupes françaises ont dû replier.
- Le 1er mai 2019, jour de l’insurrection populaire à
Cotonou, une obscure affaire d’enlèvement de touristes
français (par des terroristes) dans le parc de la Pendjari a été
annoncée. En fait, il s’agit de militaires espions français
déguisés en touristes.
- En 2016, échec du plan ouvert de recolonisation du pays
par l’imposition à la tête de l’Etat béninois, de Lionel Zinsou, un
membre de l’appareil dirigeant français.
- En février 2021, le Directeur, Patron de la Direction
Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) française, M. Bernard
EMIE déclare en compagnie de la Ministre des Armées, Florence
PARLY que des djihadistes se préparaient à attaquer les pays du
Golfe de Guinée, plus particulièrement le Bénin et la Côte
d’Ivoire. Ce qui n'était qu’une préparation de l’opinion pour une
extension de l’agression française au Bénin et faire ainsi
accepter l’aide française pour notre protection.
5°- Les choses se présentent ainsi et précipitent les
événements : a) le Peuple malien chasse Barkhane de son
Territoire pour crime flagrant de guerre sous couverture de
« djihadisme », une guerre de partition du territoire malien
pour le pillage des richesses de ce pays ; b) le gouvernement
français de Macron ne veut et ne peut rapatrier ses troupes de
Barkkane et autre Takuba en si peu de temps en France ou sur
un autre champ des Opérations Extérieures, sans créer un
grand remous dans l’opinion démocratique française. Alors, il
faut se maintenir dans le Sahel et le Golfe de Guinée. Le Bénin
est tout désigné.
6°- A toutes les tentatives récentes de recolonisation de notre
pays et de réoccupation du territoire du Bénin, le Parti
Communiste du Bénin n’a cessé de répéter les choses
suivantes : « Non à l’occupation de notre territoire par une force
militaire étrangère sous le prétexte de lutte contre le
« terrorisme ». La lutte contre le terrorisme au Bénin, c’est
l’affaire du peuple béninois qui, tout en confiance en lui-même,
doit rechercher et trouver les ressources internes, les solutions
idoines à l’éradication du terrorisme » (Déclaration de Mai
2019).
7°- Des informations de diverses sources indiquent que déjà, les
forces armées françaises seraient sur notre territoire préparant
le terrain pour une arrivée en force de Barkhane. On sait que
les dirigeants français font toutes pressions, font feu de tout
bois pour imposer l’installation de Barkhane au Bénin.
L’acceptation par le Président Talon du déploiement des
troupes militaires de « Barkhane » (ou autres forces
d’occupation sous noms divers), sur notre Terre, le Bénin, Terre
Sacrée, serait constitutive de Haute Trahison qu’aucune
Contrition ultérieure ne saurait effacer ; car cela équivaudrait à
la Profanation du Sommeil de nos Héros nationaux, Béhanzin,
Saka Yérima, Bio Guerra, Kaba ; cela correspondrait à une
nouvelle Victoire des Dodds et autre Victor Ballot sur nos
Dignes Ancêtres.
Barkhane en errance ne trouvera pas refuge au Bénin !
Cela, notre Peuple ne l’acceptera jamais, quoi qu’il en coûte.
Cotonou, le 15 Février 2022.
Le Parti Communiste du Bénin.
Attaque du Parc National W
Communiqué du PCB
________________________________________
COMMUNIQUE
A PROPOS DES ATTAQUES TERRORISTES AU PARC W EN
DATE DES 08 ET 10 FEVRIER 2022
es 08 et 10 février 2022, notre pays a été une fois encore
objet d’attaques terroristes ; cette fois au Parc W. Aux
termes des dernières informations concordantes, le bilan
est très lourd : au moins neuf tués (2 agents civils d’African
Parks Network - APN, 5 gardes forestiers, leur instructeur
français, 1 agent des Forces Armées béninoises) et 12 blessés.
C’est le plus lourd bilan en pertes en vies humaines
depuis le début des attaques terroristes préparées de longue
date par la France, pour imposer leur occupation militaire de la
terre des Béhanzin, Saka Yérima, Bio Guerra, Kaba.
Encore une fois, des fils du peuple sont tombés au champ
d’honneur (ou blessés) pour la patrie. Qu’ils reçoivent ici
l’expression de nos hommages ainsi que ceux de tout le peuple
béninois.
La situation est grave.
A l’issue d’un Conseil Extraordinaire en date du 10 Février
2022, le Gouvernement a rendu public, un communiqué
soulignant entre autres, ceci :
1°- « Le gouvernement a mis à la disposition des Forces armées
béninoises, d’importantes ressources financières non
seulement pour les équiper, mais aussi pour recruter et former
du personnel…
2°- Le Chef de l’État a saisi l’occasion pour affirmer sa conviction
que toutes les vies sont importantes, y compris celles de ceux
qui ont prêté le serment de défendre la patrie au prix de la leur
au besoin, puis inviter le gouvernement à mettre en place des
mesures spéciales de soutien aux familles de ceux qui
pourraient en arriver au sacrifice suprême ».
PARTI COMMUNISTE DU BENIN (PCB)
01 B.P. 2582 Recette Principale Cotonou (Rép. du Bénin)
Tél. : 21 30 03 22/97 98 35 65 – Site : www.la -flamme.org
L
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Le Parti Communiste du Bénin prend acte de ses
engagements tout en soulignant les faits importants que voici :
Ce qui importe pour une armée, c’est certes les
équipements mais surtout le moral. La question vitale que nous
devons, en tant que Responsables, nous poser aujourd’hui, est
celle-là : les conditions matérielles et morales qui sont faites à
nos soldats peuvent-elles inciter à l’héroïsme, au combat « au
prix de leur vie au besoin » ? Autrement dit nos militaires sontils motivés ?
Pas plus tard que le 21 janvier dernier à la Présentation des
vœux, le Chef d’État-Major Général des Armées, dans un cri de
cœur résumait les revendications suivantes :
1°- « L’adoption d’un texte législatif instaurant le statut de
pupille de la nation au profit des ayant cause de nos frères
d’armes tombés dans l’exercice du devoir
2°- Les mesures sociales en faveur des personnels militaires et
paramilitaires … »
Les dernières décisions du Conseil Extraordinaire du
Gouvernement sont largement en-deçà des grandes menaces
qui pèsent à l’heure actuelle sur le pays et sur le peuple.
Pire, des informations formelles font état de ce que, avant
2016, le personnel militaire recevait des primes trimestrielles
équivalentes à 18% de leurs salaires et une somme de cent
mille francs (100.000) ; primes qui ont été supprimées dès
l’avènement du pouvoir actuel. Qu’en est-il ?
Le Parti Communiste du Bénin déclare :
1°- Compte tenu de la gravité de la situation de notre pays, en
danger de réoccupation des terres de nos valeureux Aïeux par
les troupes du « Général Dodds » de triste mémoire, il requiert
l’urgence d’une union sacrée patriotique de tout le peuple
dans toutes ses composantes et sans exclusive. Ceci s’impose
d’autant plus que, selon des informations de sources
crédibles, la France Coloniale veut faire de notre Territoire
ainsi que de la Côte d’ivoire et du Togo, les nouvelles bases de
Barkhane, Takuba, en redéploiement hors du Mali.
2°- Il s’impose comme impératif, la réconciliation de tous les
patriotes béninois contre l’agression manifeste française en
cours contre notre pays.
A l’endroit en particulier des Forces de Défense et de Sécurité, il
s’impose d’urgence les mesures que voici :
a- Le relèvement immédiat de leurs émoluments, notamment
les primes et autres indemnités de risques et d’héroïsme; ce qui
signifie, la remise en l’état (avec augmentation et effet
immédiat) des primes diverses au profit des personnels
militaires et paramilitaires que le pouvoir de la Rupture a
supprimées.
b- Les citations à l’hommage de la Nation ainsi que des
décorations à l’Ordre national du Bénin, avec effet financier
pour les ayant-droit, des braves Fils tombés au Champ
d’honneur ainsi que Ceux qui se sont illustrés sur les champs de
combats.
c- L’adoption d’un texte législatif instaurant le statut de pupille
de la nation au profit des ayant-cause de nos frères d’armes
tombés dans l’exercice du devoir.
De telles mesures rétabliront certainement la valeur du métier
des armes (métier si noble et si exaltant) mais que la politique
des différents gouvernements de notre pays, en particulier,
celui de la Rupture a tant dévalorisé, créant une défiance
généralisée à son égard au sein de la jeunesse ; ce qui explique
le rejet d’engagement juvénile observé en ce moment.
Si, comme cela se voit, au lieu de prendre ces mesures, au lieu
de recourir au peuple souverain pour la préservation et la
libération de la patrie en danger contre l’agression coloniale
française, camouflée sous forme de « terrorisme », le
Gouvernement s’associe aux agresseurs français en
collaborateurs et agents dociles, alors le peuple assumera ses
responsabilités en vue de réaliser sa mission historique : libérer
sans lui et contre lui, la patrie des Béhanzin, Saka Yérima, Bio
Guèrra, Kaba.
Cotonou, le 12 Février 2022
LE PARTI COMMUNISTE DU BENIN.
Covid-19 : La grosse manipulation des big-pharmas et des
Etats se révèlent, les criminels doivent payer.
es luttes des travailleurs contre le confinement et les
restrictions aux libertés, le port des masques sans
discernement, le refus des soins alternatifs, l’obligation
vaccinale, le blocage des activités économiques, etc. culminent
aujourd’hui dans le mouvement des « Convois pour la liberté ».
Les manifestations des camionneurs qui organisent le blocus
d’Ottawa (capitale fédérale du Canada) exigent la fin de
l’obligation vaccinale, la liberté de circulation et la liberté de
respirer. Parti du Canada le 29 janvier, il gagne l’Europe (PaysBas, France, Belgique, Allemagne, Italie, etc.) et déborde en
Australie, en Nouvelle Zélande. C’est un peu comme le
couronnement des luttes protestataires contre ce que d’aucuns
ont appelé la dictature sanitaire et la muselière du siècle, en fait
ces luttes mettent à nu le crime du siècle du capital financier et
des Big-Pharmas contre les travailleurs et les peuples.
Tout a commencé en décembre 2019 avec la découverte d’un
virus à Wuhan en Chine. Très tôt la grande bourgeoisie et ses
commis organisent une forte campagne d’alarme pour distiller
la peur panique afin d’imposer les restrictions des libertés : Au
nom de rester chez vous!, il est imposé le confinement, le port
obligatoire des masques, le refus des soins alternatifs aux
malades, le blocage de toutes activités économiques,
culturelles, sportives, etc.
Au nom du coronavirus, ils se sont juré d’exterminer une bonne
partie de l’humanité à travers des substances toxiques en vue
de contrôler le reste aux fins de leur domination pour le profit
L
LA FLAMME N°441 18 février 2022
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 6
maximum. Depuis décembre 2019, ils sont à l’œuvre malgré les
protestations des travailleurs, la mise en garde de scientifiques
et chercheurs humanistes (vilipendés et mis à l’index) qui
appelaient à privilégier la prise en charge des contaminés et les
soins alternatifs et à la prudence pour le respect du principe de
précaution dans la production et l’usage des vaccins antiCovid.19.
Malgré ces manifestations et ces appels à la raison, la grande
bourgeoisie et ses commis de l’OMS, de gouvernants achetés
ou apatrides et corrompus dans le monde et en Afrique
fonçaient de manière forcenée dans les mesures les plus
liberticides et assassines contre les travailleurs et les peuples.
L’Afrique était promise par l’OMS pour connaître l’hécatombe
du siècle si elle n’était pas massivement et vite vaccinée. Avec
la peur panique distillée à profusion par les grands médias au
service du capital financier pour arracher le consentement des
travailleurs, la vaccination tous azimuts a été imposée faisant
des milliers de morts et provoquant des effets secondaires
destructeurs sur l’organisme humain, sans qu’on sache
comment tout cela va finir à l’avenir.
Mais, les luttes des résistants dans le monde et dans les
colonies françaises aussi même devenus momentanément
minoritaires au point qu’en France, le Président Macron a dit
vouloir les emmerder, ces luttes, disons-nous, portent leurs
fruits aujourd’hui. Les vaccins anti-Covid.19 des laboratoires
AstraZeneca, Pfizer, Moderna, etc, apparaissent au grand jour
comme des vaccins et laboratoires criminels qui empoisonnent,
tuent et rendent invalides des millions de personnes dans le
monde pour un virus dont la létalité ne dépasse guère les 2%.
Ces données sont produites par les laboratoires eux-mêmes
sous la pression des luttes populaires et viennent confirmer les
doutes et les études de chercheurs indépendants ou celles
imposées aux gouvernements par la rue. Les scandales des
manipulations de plus en plus dévoilés obligent nombre de
gouvernements toute honte bue à décider et décréter du jour
au lendemain la fin du confinement et des mesures barrières
(Grande Bretagne, Suisse, etc.). Et déclarer que le coronavirus
pour lequel il y a eu des manœuvres aussi criminelles n’est pas
différente d’une grippe ordinaire. C’est pour le moins révoltant
après tant de massacres comme diraient les militaires. C’est le
lieu de soutenir plus que jamais alors, les convois de la liberté
pour l’aboutissement de leurs luttes, de rendre hommage aux
scientifiques humanistes tels Luc Montagnier, François
Péronne, Didier Raoult, Laurent Toubiana, Jérôme Munyangi,
Codjo Hountondji, etc., aux députés qui n’ont cessé d’exiger
que cessent les restrictions liberticides et les contrats secrets
avec les laboratoires assassins, aux associations et
personnalités qui portent plaintes contre ces criminels.
Pendant que la grande bourgeoisie se rétracte, un nouveau
rapport d’OXFAM cité par médiacongo.net, indique que le Covid
aurait appauvri 99% de la population mondiale faisant 21.000
morts par jour et enrichi davantage les 10 personnes les plus
riches du monde dont la fortune a plus que doublé passant de
700 milliards à 1.500 milliards de dollars, ces deux dernières
années.
Après la mise à nu du crime du siècle et de leurs auteurs, il
faudra qu’ils paient. Pas seulement en indemnisant les victimes,
pas seulement par les sanctions pénales aussi. Mais surtout, il
revient au prolétariat et aux peuples de leur faire payer ce
crime. Et cela par un combat salutaire, ainsi que le recommande
le Bureau Politique du PCB dans son adresse du 1er MAI 2020
« Faillite de la grande bourgeoisie et enjeux pour le prolétariat
et les peuples! » à savoir « …L’enjeu pour le prolétariat, c’est le
système de gouvernance de nos sociétés; c’est de bâtir une
société au centre de laquelle se trouve l’homme dans toutes ses
dimensions, où la gouvernance vise l’humanisme absolu. Cela
passe par le renversement du système actuel dont la faillite est
évidente.
La classe ouvrière dit « Non à la manipulation! Assez le
Confinement! », « Nos libertés!», « Nos droits sociaux! »
Reconquérir tous les droits (économiques, sociaux et
démocratiques) et instaurer un système humain, qui assure la
nourriture pour tous, l’éducation pour tous, un toit pour tous,
tel est le défi de l’heure, que doit relever l’humanité et le
prolétariat mondial ». (Cf. La Flamme N° 347 du 01 mai 2020,
p.5).
Ce sera la meilleure manière de faire payer aujourd’hui et pour
toujours la grande bourgeoisie, ses commis et sous-fifres.
Aské M.

 

LU POUR VOUS.
SOUROU MIGAN APITHY ET LE PARTI REPUBLICAIN DU
DAHOMEY (P.R.D.), Instruments de mise en œuvre du
Pacte colonial.
Maurice A.GLELE « Naissance d’un Etat noir »
(Suite 2)
INSTABILITE POLITIQUE ET INEFFICACITE D’APITHY (Suite)
Par son instabilité, iI s’aliéna la majorité de l’élite qu’il
aurait pu maintenir autour de lui comme le firent ses
camarades du Comité d’Etudes, les présidents
Senghor et Houphouët Boigny. Comment expliquer cette
faillite ? Les origines sociales et les milieux dans lesquels M.
Apithy a évolué n’y semblent pas étrangers. En effet, M. Apithy,
fils de hamacaire et cuisinier des Autorités Coloniales
Françaises, a connu une ascension rapide et extraordinaire
grâce à un heureux concours de circonstances. Après ses études
primaires, il se fit monteur puis commis aux écritures dans l’une
des grandes firmes commerciales installées au Dahomey ; ce
qui lui donna le goût des affaires et pourrait expliquer sa
«
LES PEUPLES ONT DE LA MEMOIRE
LA FLAMME N°441 18 février 2022
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 7
collusion avec les Maisons de commerce de la place. D’autre
part, s’étant rendu en France pour parfaire ses connaissances, il
ne put poursuivre ses études que grâce à un prêt d’honneur
que lui consentit la Colonie à cause de la sympathie des
Gouverneurs pour son père et des relations de son oncle,
Daniel Migan, ce qui le lia à l’Administration Coloniale. Ainsi M.
Apithy était-il amené à ménager l’Administration et les grosses
firmes... »
Apithy, destructeur de la Fédération du Mali (pour répondre
aux instructions de Paris).
« Il se révéla un fin calculateur, un habile manœuvrier, ne le
cédant en rien à Talleyrand. Aimant les honneurs, il a toujours
rêvé d’un Etat dahoméen dont il serait le Chef et qui serait
membre d’un Commonwealth à la française… La politique de M.
Apithy est un tissu de contradictions motivées par des jeux
personnels. A preuve ; ennemi acharné de la Fédération d’AOF,
M. Apithy, par calcul, adhéra in extremis au PRA naissant à
Dakar, pour briser la coalition UDD-RDD. Il saisissait ainsi
l’occasion de renouer avec M. Ahouanmènou Michel qui venait
de démissionner de son poste de secrétaire Général du PRD
pour désapprouver la politique anti-fédéraliste de M. Apithy.
Entraîné par le Parti Progressiste Dahoméen (PPD), section
dahoméenne du PRA, il participait aux côtés de MM. Zinsou,
Adandé, Maga, le mardi 30 décembre 1958 à Bamako, à la
création de la fédération du Mali qui devait regrouper le
Sénégal, le Soudan, le Dahomey et la Haute-Volta. Il fut désigné
comme Président du bureau du Congrès. Au cours des travaux,
M. Apithy se prononça pour une Fédération sans exclusive, qui
disait-il, permettrait à son pays de conclure des accords avec les
Etats voisins de la Côte du Bénin ; il signa la proclamation
portant création d’une Fédération primaire. Mais à peine était-il
rentré au Dahomey qu’il avait changé de position ; il prétexta
de la construction du Port de Cotonou. De toute façon, il fallait
ratifier la constitution fédérale. Au cours d’une réunion du
Comité Directeur du PPD-PRA, élargi aux députés, dans la nuit
du 29 au 30 Janvier 1959, M. Apithy battu, refusa de suivre la
majorité favorable à la ratification de la constitution fédérale.
En d’autres circonstances, il devait refuser à maintes reprises,
de se plier à la décision de la majorité, même lorsqu’il n’avait
que sa seule voix pour lui ! Malgré les menaces des députés du
nord et ceux du Mono de se détacher du Dahomey, ou de se
rattacher au Togo si la constitution du Mali venait à être
rejetée, M. Apithy maintint sa position en déclarant « Nous
sommes 53 députés au sein de l’Assemblée Nationale
Constituante. Je demande à 52 députés de voter pour la
ratification de la constitution du Mali. Je m’abstiendrai moimême ne pouvant faire violence à ma conscience ». Cependant,
M. Apithy promit de convoquer l’Assemblée Constituante pour
le lendemain 31 janvier 1959 en vue de la ratification de la
Constitution fédérale. Les députés l’attendirent en vain. Et à 21
heures, ce 31 janvier 1959, il adressait à M. Adandé une lettre
de démission du PPD et du Comité Directeur du PRA. Le Bureau
politique ayant refusé sa démission, lui a demandé d’aller à
Paris rencontrer ses collègues fondateurs du Mali ; il reçut
comme un chien dans un jeu de quilles, la délégation venue lui
faire cette proposition. Quelque temps après ressuscitait son
PRD. Les raisons de sa « conscience » venaient de l’emporter
sur les intérêts du Dahomey et de l’Afrique ; plus tard, il devrait
regretter lui-même la balkanisation de l’Afrique dont il était en
partie responsable… »
Et par rapport au référendum de 1958 (A savoir, Oui ou Non à
l’Indépendance immédiate !)
« Après l’euphorie du Congrès constitutif du PRA à Cotonou, en
juillet 1858, il fallait se prononcer sur le référendum
constitutionnel du 28 septembre 1958. Le mot-d’ordre était
Indépendance Immédiate et inconditionnelle. A la Conférence
de Parakou constitutive de la Section locale du PRA, alors qu’il
venait d’effectuer un court séjour en France, Apithy, au grand
étonnement de tous, changea de position ; voyant qu’il risquait
d’être éliminé s’il faisait voter Non, il décida de voter Oui : Tout
cela fait qu’on le traite d’instable et de grand calculateur…Mais
les masses populaires, celles de Porto-Novo et de sa banlieue »
le « soutiennent et l’acclament en raison d’un profond
sentiment viscéral pourrait-on dire, d’appartenance à une
même ethnie, à un même ensemble régional. Les Porto-Noviens
ont beau récriminer et jeter l’anathème contre Apithy, et cela
se produit souvent, dès qu’un non « Aïnonvi » s’attaque à leur
idole, ils resserrent aussitôt leurs rangs et se dressent comme
un seul homme pour le défendre. L’on s’entend dire souvent :
« Vous critiquez Apithy ; nous sommes d’accord avec vous sur le
fond, mais que faire ? C’est avant tout notre enfant ».
Maurice A.GLELE « Naissance d’un Etat noir » ( Apithy : 75,76,
77, 78, 79, 110-118, 136-137)
A suivre…
Hommage au Professeur Luc Montagnier
uc Montagnier, Prix Nobel de Médecine 2008 pour la
découverte du VIH est décédé le 8 février dernier dans
l’intimité de sa famille. Chose curieuse, il n’y a eu à notre
connaissance aucune manifestation de compassion du
gouvernement français ni de la communauté scientifique en sa
mémoire. Et pour cause!
A l’avènement du
Covid.19, ce chercheur a
été des rares
scientifiques qui ont
dénoncé la violation des
principes éthiques
élémentaires de la
pratique médicale et
notamment le principe
de précaution. Il indiquait contre ceux qui se précipitaient pour
la mise à jour à tout prix des vaccins ARN anti.Covid.19 et leur
inoculation forcée et généralisée que cela n’était pas
raisonnable. Il prévenait que la précipitation pour les vaccins en
violation du principe de précaution entrainerait de lourds
risques pour l’avenir de l’humanité car les effets de ces vaccins
pourraient être dévastateurs dans 10 ans, 20 ans ou plus tard,
L
LA FLAMME N°441 18 février 2022
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 8
pendant que leurs auteurs ne seraient peut-être plus de ce
monde; ce qui ne les rendraient pas moins coupables.
Il ne savait pas si bien dire! Les effets dévastateurs ne sont-ils
pas déjà là? Montagnier meurt dans la dignité et salué par ses
pairs sur les mêmes positions éthiques que lui contre les
scientifiques vendus à la grande bourgeoisie et aux big
pharmas.
Les honnêtes hommes de la planète lui sont reconnaissants.
La Rédaction
L’école complètement détruite au Bénin
atrice Talon et ses hommes de la rupture ne se soucient
nullement de l’éducation au Bénin. Ils se moquent du
sort de nos enfants et de l’avenir de notre chère patrie le
Bénin. Après nous les adultes ce sera le tour de nos enfants que
nous envoyons à l’école aujourd’hui. Mais quelle formation,
quelle éducation on leur donne pour conduire la destinée de ce
pays après nous, demain ?
Depuis la rentrée 2021-2022, des élèves au CEG ‘’ Le Plateau’’ à
Womey, dans la Commune de Calavi, (Arrondissement de
Godomey) sont sans enseignants à ce jour. La 5ème n’a pas de
professeur de SVT. Malgré cela, on les fait composer dans cette
matière et on les évalue sur la base des six champs de
formation. Comment de tels apprenants peuvent-ils donner le
meilleur d’eux-mêmes lorsqu’il n’y a pas eu une amélioration
dans leurs conditions d’étude ?
La seconde C, pendant longtemps était sans professeurs de
français et SVT. Depuis la rentrée, 2020-2021, des bâtiments
mal réalisés sont hors d’usage. Des élèves ont été ventilés en
pleine année scolaire. Certains sont envoyés à La Fraternité,
d’autres à L’Expérience, d’autres encore à Sainte Famille de
Gbègnigan. C’est ainsi que des apprenants se sont vu éloignés
de leurs maisons : la distance qui sépare leurs nouveaux lieux
d’étude de leurs maisons a augmenté. Le parent qui n’avait pas
l’habitude de payer zémidjan (taxi-moto) se voit obligé
maintenant de payer zémidjan et d’augmenter l’argent de petit
déjeuner. Cahin caha, l’année scolaire s’est terminée et les
résultats n’ont pas été bons.
Les gouvernants de la rupture qui ne se préoccupent pas du
sort du peuple et de sa jeunesse, n’ont pris aucune initiative
jusqu’à la reprise des classes 2021-2022. Comme ça, on assiste
à un manque criard de salles de classe. Des salles de classe
existent dans l’emploi du temps mais ne sont pas matérialisées
ou représentées par des salles de classe visibles. Les élèves et
les enseignants se disputent des salles roulantes. Des
enseignants épuisés et dégoûtés par les 28/30 heures de cours
par semaine, n’ont pas le cœur au travail. Et cela se ressent
dans l’administration des enseignements.
Une scène qui s’est produite récemment dans ce collège, c’est
l’écroulement, en plein cours de ce que les apprenants
appellent poulailler 15. Avec des dégâts sur les élèves et les
professeurs.
Voilà un aspect de comment le pouvoir de Patrice Talon sabote
la formation et détruit l’école au Bénin.
Zimé Moussa, correspondant à Abomey-Calavi

VISITE DE SOUTIEN D’UNE DELEGATION SENEGALAISE AU
PEUPLE MALIEN
Du 9 au 13 février 2022, une délégation de la société civile
sénégalaise a fait une visite au Mali pour voir et entendre le
peuple malien et soutenir ce peuple héroïque qui résiste aux
provocations de l’impérialisme français et de ses agents de la
CEDEAO. Elle était composée de Pierre SANE, ancien VicePrésident de l’UNESCO et Président de Imagine Africa, Amadou
Sidibé, membre de la Ligue Panafricaine Umoja, Mamadou
Diop, député à l’Assemblée Nationale du Sénégal, et du militant
du Front pour la Révolution Anti-impérialiste (FRAPP-France
Dégage), Guy Marius Sagna. Nous publions ici les impressions à
mi-parcours de ce voyage, tiré de sa page Facebook le 12 février
2022.
« Nous poursuivons notre visite au Mali. Nous avons été reçus
par le président du Conseil National de la Transition (CNT) qui
est l'actuelle assemblée nationale du Mali. Discuter avec
Monsieur Malick Diaw originaire du Sénégal et sa délégation a
été un plaisir.
Nous avons rencontré aussi nos mamans du Mali membres du
consortium des femmes leaders du Mali pour la transition
sociopolitique au Mali. Elles nous ont demandé de dire à tous
les africains que la CEDEAO ne sanctionne pas le gouvernement
mais le peuple du Mali particulièrement les femmes et les
enfants.
Les mots que j'ai le plus entendus sont : souveraineté, dignité,
liberté, indépendance du Mali. Mais aussi lutte contre la
corruption, l'impunité et pour une justice au service des
maliens.
J'ai rencontré un peuple digne, brave, vaillant qui ne veut
même pas parler de l'impact de ces sanctions illégales de la
CEDEAO sur eux.
Les femmes comme les autres Maliens disent qu'elles ne
peuvent pas accepter que le Mali abrite un autre pays. Et c'est
ce que la France veut créer au nord du Mali.
Les Maliens disent aussi que depuis que les militaires sont là, ils
se sentent plus en sécurité.
Enfin les Maliens disent que leur priorité n'est pas l'organisation
d'élections mais de profiter de cette transition pour jeter les
bases d'une refondation du Mali afin de ne pas retourner vers
le passé qu'ils ont connu et dont ils ne veulent plus.
Je soutiens cette lutte pour un autre Mali dans une autre
Afrique. Un Mali souverain dans une Afrique souveraine et unie
autour d'un gouvernement fédéral.
Non au néocolonialisme !
REFUSONS !
RÉSISTONS !
LUTTONS !
ORGANIZE, DON'T AGONIZE!
RÉSISTANCE ! »
P
LA FLAMME N°441 18 février 2022
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 9
Talon a reconnu publiquement à Djidja qu’ils
sont tous, au gouvernement des voleurs et ils
sont tous libres
221 SEMAINES

Vient de paraitre :
LES ACTES FONDAMENTAUX
DE L’ALLIANCE POUR LA
PATRIE (A.P.P)
Prix de vente : 300f l’unité.
Prix de soutien : à partir de 500f.
Lieux de vente :
Siège du Parti Communiste du Bénin
(PCB) à Gbèdégbé, Cotonou
A la bourse du Travail de Cotonou, au
Secrétariat de la CSTB
cliquer ici pour télécharger le N°441 de LA FLAMME