EDITORIAL

La Campagne électorale pour enjoliver la dictature
autocratique

Patrice Talon est entré en campagne électorale,
activement. A cinq mois des élections présidentielles,
l’autocrate qui avait fait du non déplacement vers les
populations, un dogme de sa gouvernance, se lance dans des
tournées dans les communes. Il promet même de revenir pour
passer de quartier en quartier. Il rejoint ainsi sur le terrain les
autres qui parcourent le pays pour des consultations populaires
ou pour des primaires dans leur parti.
Mais que veulent ces candidats ? Des élections dites inclusives.
Même Talon propose, en échange de la paix avec Yayi Boni, de
donner au nouveau parti de ce dernier, "Les Démocrates", le
récépissé pour aller aux élections. L’inclusion chez ces
candidats, c’est leur permettre d’aller aux élections, sans la
suppression des lois scélérates contre les libertés, sans le
respect de la transparence et de l’équité. Ainsi, l’inclusion chez
ces candidats n’inclut jamais la levée des mesures d’exclusion
des partis populaires par de multiples et hauts obstacles
financiers ; ce qui fait des scrutins plus une sélection financière
qu’une élection démocratique.
Dans le cas pratique, Talon, détenteur de tous les parrainages,
se chargera de donner des parrains à ses futurs challengers
choisis. Ceux-ci assureront, de leur côté, une couche de vernis
sur la dictature autocratique toujours en action.
La Rédaction

EDITORIAL

Renverser l’autocratie et dessoucher ses racines

La question des droits de l’homme et de leur défense est
revenue de façon plus aigüe avec l’instauration par Patrice
Talon d’une nouvelle dictature autocratique au Bénin. La
répression des droits élémentaires d’expression, de manifestation,
de grève, les procès iniques où sont bafoués les procédures et le
droit de la défense par une justice à ordre, les atteintes brutales au
droit à la vie par la police aux ordres du pouvoir, ont mis à l’ordre du
jour le combat pour le respect les droits de l’homme au Bénin.
Mais, pour un peuple, l’oubli du passé est une grande erreur. Et un
petit retour en arrière, à la réalité il y a encore un peu plus de trente
ans, rappelle que le pays vivait sous un régime tout aussi barbare,
sous une dictature autocratique, celle de Kérékou-PRPB. Le peuple,
dans un combat héroïque l’a combattue et renversée en 1989.
Mais, le régime autocratique n’a pas été jugé ni condamné. Ses
dirigeants tortionnaires, oppresseurs des droits de l’homme et
particulièrement son Chef Mathieu Kérékou ont été absous sans
aucun acte de contrition. Les victimes n’ont pas été réhabilitées ; les
combattants jamais célébrés en vue de l’instauration d’une tradition
de combat et de rejet de toute tentative de gouvernance de type
autocratique.
Les racines de l’autocratie n’ont donc pas été dessouchées. Au
contraire ! Elles sont demeurées, donnant des bourgeons
entretenus par la pratique des nouveaux dirigeants dont l’ancien
dictateur revenu au pouvoir pendant dix ans. Vingt-cinq ans après,
l’arbre de la dictature autocratique a repoussé, avec vigueur,
replongeant à nouveau notre pays dans une nuit noire.
L’histoire donne des leçons. Comme par le passé, la rechute du pays
dans la nuit d’une nouvelle autocratie a réveillé le peuple. « Plus
Jamais Ça !», tel est le cri lancé par les défenseurs des droits de
l’homme et des peuples. L’autocratie de Patrice Talon sera vaincue,
sans aucun doute. Et cette fois-ci, dans le contexte d’une révolution
philosophique et culturelle mondiale de type humaniste, l’histoire
accomplira certainement son œuvre éducatrice : les racines de
toute dictature autocratique seront dessouchées pour laisser fleurir
une gouvernance démocratique, patriotique et de probité.
La Rédaction

EDITORIAL

Comprendre les enjeux actuels pour l’émancipation de notre
peuple.

La célébration des 60 ans des indépendances des pays
francophones d’Afrique, tous anciennes colonies de la France, a
donné lieu à des débats, organisés sur tous les médias en
Afrique ainsi que sur les grandes chaines en France même. A
l’échéance des 60 ans d’indépendance de chaque ancienne colonie,
un débat sur France 24 et RFI, les voix officielles de la France dans le
monde a eu lieu.
Et les conclusions étaient les mêmes : les anciennes colonies sont
toujours à la traine, les peuples toujours dans la misère. Leurs
économies sont demeurées celles de traite, productrices et
exportatrices de matières premières, sans transformation dans le
pays, conduisant à un chômage endémique de la jeunesse.
Cette catastrophe générale de dizaine de pays anciennement
colonies françaises doit interpeller à en rechercher une cause,
commune au-delà des spécificités nationales. Alors, on débouche
inévitablement, sur un même programme de base, exécuté par des
dirigeants répondant d’un même patron, des gouverneurs à peau
noire. Le programme commun de gouvernement dans les pays
« Enclos français » d’Afrique.
C’est ce programme commun que camouflent les mots et slogans
généraux, creux, sans contenus concrets et précis que débitent ces
agents. Les nouveaux agents sortis du chapeau, sont présentés
comme "l’homme de la situation". Et ceux déjà au pouvoir, nous
abreuvent des réalisations en infrastructures sans jamais interroger
la situation réelle du peuple, et encore moins le niveau de
développement du pays dans le rattrapage du retard industriel,
scientifique, technique et technologique grandissant qui nous expose
au mépris dans le monde.
Se donner des gouvernements patriotiques, tels sont les enjeux de
l’éveil grandissant des jeunesses en Afrique. Alors, comprendre,
dénoncer et rejeter ce « programme commun de gouvernement des
pays enclos français d’Afrique » devient un passage important pour
le renforcement de la conscience patriotique.
La Rédaction

EDITORIAL

Tentatives de diversion du peuple

Ruse et Rage, la devise officielle de la dictature autocratique
installée au Bénin fait feux de tout bois dans les tentatives
de diversion. Diversion pour imposer des conditions
d’esclaves aux enseignants par la bivalence et des horaires de
bagnards, diversion pour se faire de la publicité électorale pour
2021. C’est ce qu’il a été donné aux travailleurs et au peuple de
constater à travers les deux rencontres organisées en moins d’une
semaine par le dictateur autocrate avec les premiers responsables
syndicaux.
La première rencontre devant exorciser et supprimer le "fétichisme"
des horaires hebdomadaires de trente heures dans l’enseignement
s’est révélée une diversion tragique pour les milliers de « préinsérés ». La seconde rencontre autour du paiement d’une partie
des arriérés aux travailleurs, a caché les vérités sur ces dettes dont
le montant varie au gré des intentions du pouvoir. La propagande
ne prend pas et le pouvoir s’oblige à appeler à la rescousse les
syndicalistes à sa solde qui défilent sur les plateaux de la télévision
publique.
Les tentatives de diversion ne prennent pas. Pour une simple
raison : le peuple a faim, accablé d’impôts et de taxes qui le
ruinent ; il étouffe sous des lois de type esclavagiste et suffoque à
l’idée même d’un prolongement du règne du dictateur autocrate.
L’échec de ces tentatives de diversion indique que le peuple se
lèvera sûrement pour enlever de son cou, le genou de Talon qui
l’étouffe.
La Rédaction

EDITORIAL

Tentatives de diversion du peuple

Ruse et Rage, la devise officielle de la dictature autocratique
installée au Bénin fait feux de tout bois dans les tentatives
de diversion. Diversion pour imposer des conditions
d’esclaves aux enseignants par la bivalence et des horaires de
bagnards, diversion pour se faire de la publicité électorale pour
2021. C’est ce qu’il a été donné aux travailleurs et au peuple de
constater à travers les deux rencontres organisées en moins d’une
semaine par le dictateur autocrate avec les premiers responsables
syndicaux.
La première rencontre devant exorciser et supprimer le "fétichisme"
des horaires hebdomadaires de trente heures dans l’enseignement
s’est révélée une diversion tragique pour les milliers de « préinsérés ». La seconde rencontre autour du paiement d’une partie
des arriérés aux travailleurs, a caché les vérités sur ces dettes dont
le montant varie au gré des intentions du pouvoir. La propagande
ne prend pas et le pouvoir s’oblige à appeler à la rescousse les
syndicalistes à sa solde qui défilent sur les plateaux de la télévision
publique.
Les tentatives de diversion ne prennent pas. Pour une simple
raison : le peuple a faim, accablé d’impôts et de taxes qui le
ruinent ; il étouffe sous des lois de type esclavagiste et suffoque à
l’idée même d’un prolongement du règne du dictateur autocrate.
L’échec de ces tentatives de diversion indique que le peuple se
lèvera sûrement pour enlever de son cou, le genou de Talon qui
l’étouffe.
La Rédaction