Editorial

Dans la nuit du 20 au 21 octobre 2021, l’Assemblée
Nationale a adopté toute une panoplie de lois dont celle
sur l’avortement. Cette loi soulève depuis lors, des
remous et des contestations dans toutes les couches de notre
pays. Ceci montre, qu’il n’y a eu aucun débat préalable
concernant une question aussi sensible. Est-il normal qu’une
telle loi n’ait pas été portée au niveau de nos dignitaires garants
de nos cultures pour en apprécier la cohérence avec les us et
coutume de chez nous? Il urge alors que siègent dans notre
Parlement, des représentants de nos dignitaires pour éviter de
pareilles dérives.
Comment peut-on en effet dire que la femme peut demander
l’avortement lorsque celui-ci est susceptible d’occasionner ou
d’aggraver une situation de détresse matérielle? N’est-ce-pas à
l’Etat de créer les conditions pour supprimer ou amoindrir cette
détresse matérielle généralisée qu’on constate aujourd’hui dans
le pays ? Des conditions dans lesquelles ces lois ont été votées et
au regard de leurs contenus, il y a manifestement une pression
des grandes puissances sur leurs appendices dans leur désir de
réduction de la population africaine. Dans le présent numéro, il
est aussi fustigé, l’enlèvement crapuleux d’un diplomate
vénézuélien par les USA avec la complicité des autorités du Cap
Vert.
La Rédaction

Editorial

Rejeter et s’opposer par tous les moyens à l’imposition
du vaccin ANTI-COVID


Le mercredi 20 octobre 2021, le Conseil des ministres
présidé par le Président Patrice Talon, décide de
conditionner l’accès à tous les services publics y compris
dans les collectivités territoriales, à la présentation d’une preuve
de vaccination ou d’un résultat PCR datant de moins de 48
heures. Par cette décision, le Gouvernement rend désormais
obligatoire, la vaccination pour toute la population au Bénin.
Alors que le Gouvernement lui-même communique des chiffres
dérisoires de malades du COVID ou de ceux qui en sont morts
(161), on peut se demander qu’est-ce-qui est à la base d’une
décision qui consiste à envoyer des millions de Béninois à la
mort ? Est-ce pour liquider des stocks de vaccins en voie de
péremption ? Est-ce pour plaire aux lobbys des Big Pharmas. En
tout cas, cette décision est inadmissible et le peuple a le droit de
s’y opposer de mille manières.
A travers le monde, l’imposition des vaccins est combattue et
rejetée comme le montre la lettre d’une correspondante
italienne et le rejet par le Sénat français de la loi d’imposition des
vaccins. En tout cas, partout les peuples résistent à ces diktats
des puissances financières et à leurs laquais.
Au plan des luttes contre les inégalités, l’exemple des membres
de l’Organisation Abahlali base Mjondolo en Afrique du Sud est
à saluer. C’est pourquoi les trois militants arrêtés de cette
organisation doivent être libérés.
La Rédaction

Editorial

FrançAfrique et domination impérialiste face à la montée
de la conscience patriotique

La présente parution de votre journal est un peu
particulière. Les questions brûlantes de l’actualité nous
imposent de prendre en considération les positions
d’organisations de combat et la défense du droit à la vie. C’est
ce qui explique la publication de communiqué et déclarations ici.
Toutefois, on observera qu’alors que partout dans le monde les
masses s’opposent à l’obligation vaccinale, et que cette
imposition au continent africain a pratiquement échoué, les Big
Pharmas et les lobbys financiers internationaux veulent
contourner le refus des peuples africains de se faire assassiner
par une nouvelle trouvaille, le vaccin contre le paludisme. Ils
s’intéressent aux enfants en l’occurrence mais en fait c’est à la
souche même, à la fine fleur qui fait l’avenir des peuples qu’ils
s’attaquent pour les mêmes objectifs de crime et
d’empoisonnement de masse. Il faut espérer que toutes ces
tentatives visant aussi le maintien de la domination impérialiste
sur le continent, seront vouées à l’échec. Et la montée en
puissance de la conscience anti-impérialiste contre le fameux
sommet de Montpellier y contribuera sans doute.
La Rédaction

Editorial

Le pouvoir empêtré dans les scandales piétine
l’autonomie administrative

Au Bénin, la dernière affaire de 2.500kgs de cocaïne
interpelle sérieusement la crédibilité du pouvoir de
Talon dans sa lutte contre le trafic de drogue.
Concernant la réforme au niveau des mairies, le Professeur
Philippe NOUDJENOUME continue de montrer comment cette
nouvelle loi, qui prétend empêcher les dérives des maires,
dépouille complètement les populations de leurs prérogatives
dans la gestion locale de leurs collectivités.
A Montpellier ce week-end, l’impérialisme français continue ces
provocations vis-à-vis des peuples africains. En effet, ce soidisant sommet Afrique-France est encore une tentative de  récupération du vigoureux mouvement anti-impérialiste qui
monte sur le Continent et qui secoue les bases vermoulues de la
FrançAfrique vouée à disparaître.
La Rédaction

Editorial

Des actes de souverainetés vus comme affront par les
néo-colons français.

Au Mali, les dernières diatribes d’Emmanuel Macron
contre les autorités de transition indiquent que
l’impérialisme français a reçu un gros coup de massue sur
la tête avec le discours du Premier Ministre malien devant
l’Assemblée Générale des Nations Unies. L’Afrique est à un grand
tournant de son histoire. Le sort de la FrancAfrique se joue
aujourd’hui au Mali. Les peuples africains doivent en prendre
conscience et apporter tout leur soutien au peuple malien dans
sa lutte contre l’impérialisme notamment français. Cette lutte
inclue celle pour la libération des nationalités et le contrôle de la
gestion locale contrairement à l’imposition d’une gestion
autocratique et centralisatrice, qui dépouille les populations et
leurs représentants de leurs prérogatives comme le fait la
réforme en cours au Bénin et que dénonce le Professeur Philippe
NOUDJENOUME.
La Rédaction