EDITORIAL

L’affirmation du camp du patriotisme

Le 09 janvier 2021 a connu la proclamation de l’Alliance Pour
la Patrie (A.P.P). Les initiateurs, dans leurs déclarations et
résolutions ont indiqué l’orientation et les objectifs de
façon claire : « Nous, Démocrates Patriotes, représentant des
Béninois tant de l’Intérieur que de la Diaspora, déterminés,
contre vents et marées, à arracher notre chère Patrie des griffes
du néo-colonialisme décadent, du sous-développement et de la
pauvreté organisés, et à édifier un Bénin maîtrisant ses
ressources, un Bénin démocratique, développé et épanoui, réunis
ce jour 07 janvier 2021, Décidons d’œuvrer à la mise en place d’un
Gouvernement Patriotique, Démocratique et de Probité en vue de
l’édification d’une République Indépendante et Démocratique. »
Toutes les femmes et tous les hommes qui veulent d’un Bénin
développé et épanoui ont désormais un camp : l’APP. Les
combats pour le renversement de la dictature autocratique de
Talon et pour sortir du pacte colonial, conditions pour une
démocratie véritable et pour le développement du pays au profit
du peuple, ont désormais un cadre épanouissant. Le rêve d’un
Bénin, prenant et mettant en œuvre ses ressources et moyens,
langues, monnaie, institutions ancrées dans ses cultures, avec
des patriotes au pouvoir, a pris forme. On assiste ainsi à la
concrétisation et à l’illustration au Bénin de l’élan actuel de toute
l’humanité, de cette révolution culturelle à l’échelle mondiale,
qui rejette l’étouffement de tout être, de tout pays sous le genou
d’un autre.
Par les combats, le rêve prendra corps dans une révolution
sociale qui instaurera un Gouvernement Patriotique et de
Probité sur les ruines du pouvoir décadent de Patrice Talon, et la
défaite des hauts bourgeois défenseurs du pacte colonial.
La Rédaction.

EDITORIAL

Notre pays, le Bénin doit avoir sa propre monnaie.

Il est maintenant connu de tous que la monnaie que nous
utilisons, le franc CFA n’est pas notre monnaie. C’est la monnaie
fabriquée pour nous par la France depuis la colonisation et qui
continue après l’indépendance. C’est la monnaie de la France et
qui lui permet de drainer nos ressources. Nous, on travaille et un
autre, la France garde l’argent. Nous sommes comme des
esclaves : l’esclave travaille et c’est le maître qui garde l’argent.
Dans le cas du franc CFA, il est même connu que sur 100 francs
que nous produisons, 80 francs vont à la France et 20 francs
restent dans le pays. Sur ces 20 francs, les amis et complices de
la France qui sont portés à la tête de notre pays pillent encore
une partie. Alors le pays n’avance pas, le chômage s’étend et la
misère du peuple s’aggrave.
Les pays africains de la CEDEAO ont décidé d’avoir une monnaie
commune, nommée ECO. Mais là encore, la France met les
bâtons dans les roues. Le président français, Emmanuel Macron,
veut encore s’accaparer de cette monnaie. Avec Ouattara, il a
organisé ce sabotage en décidant de mettre fin au franc CFA et
de l’appeler aussi Eco. Il a fait voter par l’Assemblée nationale de
la France la fin du franc CFA. Ce qui montre encore davantage
que c’est à la France qu’appartient cette monnaie. Même des
députés démocrates français ont dénoncé la poursuite de cet
esclavage.
Alors, il est temps. Enfants du Bénin debout ! Chantons-nous
tous les jours. La traduction en la langue de cet hymne national
dit avec raison, « levons-nous pour être nous-mêmes ! » Nous
devons sortir de l’esclavage monétaire. Nous devons avoir notre
propre monnaie. Comme le Ghana, le Nigéria, la Gambie.
La Rédaction.

EDITORIAL

Que vive le Parti Communiste du Bénin !

Décembre 1977 Décembre 2020, cela fait 43 ans que naquit le Parti Communiste du Dahomey, aujourd’hui Parti Communiste du Bénin. Dans la mise en oeuvre de sa détermination à lutter pour la libération de notre pays du joug étranger pour construire un pays resplendissant, il est devenu naturellement la cible à abattre par les impérialistes et tous les agents de l’étranger à qui profite la situation actuelle. Mais le Parti Communiste, créé sur la base d’une théorie solide, une étude constante des réalités de notre pays qui lui permet une liaison avec les aspirations profondes du peuple, se révèle coriace, tenace et vivace. Il a pu vaincre la force brutale de la dictature autocratique de Mathieu Kérékou, rester ferme contre la force répressive, haineuse et corruptrice des pouvoirs du Renouveau Démocratique. Aujourd’hui, il fait face à une nouvelle autocratie, tyrannique, celle de Patrice Talon.
Les communistes peuvent être fiers du parcours accompli par leur Parti dans la confiance que la révolution triomphera pour que notre pays, le Bénin, rattrape tous les retards de son développement.
Il ne fait alors aucun doute que notre peuple, qui a réussi sous les conseils et la direction du PCB à renverser le pouvoir autocratique de Mathieu Kérékou, réussira aussi à renverser celui autocratique de Patrice Talon pour un gouvernement patriotique et de probité.
Vive le Parti Communiste du Bénin !
La Rédaction.

EDITORIAL

Au peuple d’agir

Talon après avoir renié la parole donnée de ne faire qu’un
seul mandat, par sa tournée auprès de ses grands électeurs
dans 60 communes, a fini la campagne électorale pour sa
perpétuation au pouvoir. Il nommera ses accompagnateurs, il se
fera proclamer élu par la Cour Constitutionnelle comme il est
devenu la mode dans la sous-région.
Tous ceux qui sèment des illusions électoralistes, tous ceux-là qui
propagent que l’on peut défaire la dictature autocratique par les
urnes se révèlent plus nettement comme des candidats à
l’accompagnement de Talon.
Le peuple affamé et opprimé peut se convaincre que c’est à lui
d’agir directement pour renverser l’autocratie qui l’affame et
l’opprime. Et il ira d’autant plus vigoureusement, plus hardiment
en consentant tous les sacrifices nécessaires, qu’il se concainc
que ce n’est pas pour revenir au passé, mais pour aller de
l’avant : se donner, après le renversement de Patrice Talon, un
gouvernement patriotique et de probité.
Le peuple agira, car il en a l’expérience. A tous les patriotes de
redoubler d’efforts et d’ardeur pour l’y aider.
La Rédaction

EDITORIAL

POUR UNE VRAIE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

La lutte contre la corruption, la lutte contre la mafia foncière répond à des nécessités et appelle des prémisses. Comme nécessité, elle s’impose si l’on veut une société juste et épanouie ; si l’on veut édifier un pays développé, probe et assis sur la justice. Comme prémisses, cette lutte a des exigences : la première, le combattant contre la corruption doit lui-même être un modèle de probité et de justice ; ce qui est loin d’être le cas actuellement ; la deuxième, c’est la participation de la population à cette lutte. Sans ces deux conditions, les actions menées dans ce cadre ont des chances de n’être que des coups d’épée dans l’eau. Les combats actuels du Gouvernement de la Rupture (quelque frappantes soient-elles) sont frappées de suspicion légitime, car les protagonistes de ce pouvoir nagent eux-mêmes dans les eaux fétides de conflits d’intérêts. Cependant, il faut dire que ces actions actuelles du gouvernement de la Rupture (en dehors des proclamations de propagande) indiquent simplement une chose : l’avancée de l’idée de probité et de justice dans notre pays et cela souligne d’autant la nécessité pour le peuple de poursuivre ce combat qui fait du chemin et triomphera nécessairement, inévitablement.
La Rédaction.