PARTI COMMUNISTE DU BENIN (P.C.B)

01 B.P. 2582 Recette Principale Cotonou (Rép. du Bénin)  

Cel. : 97 98 35 65 - e-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. – Site : www.la-flamme.org 

Le 1er Secrétaire Cotonou, le 16 février 2012 

Philippe NOUDJENOUME

 

ADRESSE

Aux Travailleurs,

A la Jeunesse estudiantine et scolaire

Aux Responsables des Organisations syndicales de Travailleurs 

Aux Responsables des Organisations syndicales de la Jeunesse 

Je me suis engagé, depuis les dernières élections présidentielles et particulièrement après la réalisation de la grande fraude ayant conduit à l’usurpation du suffrage populaire par Boni YAYI, à m’adresser personnellement et régulièrement aux travailleurs et au peuple pour la poursuite des combats de notre émancipation. Boni YAYI, après cette attaque réussie contre la démocratie en mars 2011, s’est lancé dans une entreprise de Refondation de l’autocratie sur le pays et qui se traduit par une vaste offensive contre les libertés collectives, syndicales, le droit de grève notamment, et contre le pouvoir d’achat des travailleurs et des populations, pouvoir d’achat attaqué sans compensation par les conséquences de réformes hasardeuses qui n’ont d’autres motifs que de satisfaire les appétits gloutons de groupes mafieux étrangers et locaux autour du Chef de l’Etat. Les opposants sont harcelés de toutes parts, dans leurs entreprises économiques, syndicales, politiques. Les provocations se succèdent afin d’obtenir la reddition de toute opposition. Et pour couvrir la provocation et l’arrogance autocratique, Boni YAYI parle de main tendue et de dialogue social. Des hommes et partis politiques, toute honte bue, accourent dans la mouvance présidentielle pour assouvir des intérêts qui sont loin d’être ceux des travailleurs et des peuples.

CREPUSCULE DU MATION N°018

Depuis un certain temps, le code des pensions de retraite subit des révisions au Bénin. Au niveau du secteur privé, la révision a consisté à fixer l’âge d’entrée à la retraite à 60 ans sans distinction de la pénibilité du travail. Le docker, le manutentionnaire, l’ouvrier qui a commencé à travailler entre 20-25 ans doit cotiser pendant 35 à 40 ans avant de bénéficier de la pension entière. Dans un pays où l’espérance de vie à la naissance est de 59 ans, où les salaires sont maigres, où l’assurance maladie est insuffisante, fixer l’âge de la retraite à 60 ans ne signifie pas autre chose que pressurer le travailleur jusqu’à la tombe. Cette réforme, entreprise sous le diktat du FMI, s’imposait, nous dit-on, afin d’éviter la faillite de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale. Bien, mais l’audit de la Caisse n’a pas débouché sur la nécessité de faire rendre gorge aux pilleurs qui ont conduit l’ex-OBSS et l’actuelle CNSS à la faillite. Les fonds de l’OBSS et, aujourd’hui, de la Caisse ont servi à des financements douteux comme, par exemple, cet achat à plus de quatre (4) milliards d’un terrain à Cotonou auprès d’Emile Derlin ZINSOU. On fait payer l’ouvrier pendant que les Présidents, ministres et DG qui avaient conduit la Caisse à la faillite sont tranquilles.

Pour lire l'intégralité de la livraison cliquer ici.

La livraison N° 017 de l'édition papier de votre journal "Crépuscule du Matin vient de paraître.

La rédaction a le plaisir de la rendre accessible aux lecteurs sur Internet.

Vous pouvez visualiser l'intégralité du numéro en cliquant ici.

La livraison N° 302 de l'édition papier de votre journal La Flamme vient de paraître.

La rédaction a le plaisir de la rendre accessible aux lecteurs de La Flamme en ligne (sur Internet).

Vous pouvez visualiser l'intégralité du numéro en cliquant ici.

 

 

PARTI COMMUNISTE DU BENIN (P.C.B)

01 B.P. 2582 Recette Principale Cotonou (Rép. du Bénin)

Tél. :21 30 03 22/97 98 35 65 – Site : www.la-flamme.org 

LA DECLARATION DE MARIE-ELISE GBEDO SUR LES MAGISTRATS EST INACCEPTABLE.

L’opinion publique nationale et internationale a suivi avec ébahissement le 08 décembre dernier les propos de Marie Elise Gbèdo, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice : «La justice de mon pays est corrompue. Tous les juges de mon pays sont corrompus». Une telle déclaration pour le moins stupéfiante surprend à plusieurs points de vue.

Premièrement parce qu’elle provient du ministre qui a en charge la justice et en particulier la gestion des magistrats et qui dispose à cet effet des moyens d’action pour agir. Si comme elle le déclare, elle est à la tête d’un ministère dont elle « a honte », l’on pourrait se demander pourquoi elle y est allée et pourquoi elle y est encore.