MENACES CONTRE LES GREVISTES ET LE DROIT DE GREVE :

BONI YAYI SUR LES TRACES DES DESPOTES ZINSOU, KEREKOU ET BEN ALI

 

Le lundi 13 juin 2011, à la veille de la relance de la grève décidée par 29 syndicats de l’administration publique, Boni YAYI, dans un message à la nation et après son premier ministre KOUPAKI, a proféré des menaces à l’endroit des grévistes et du droit de grève. Le lendemain, 14 juin, il est descendu dans des ministères où il s’est livré à des actes grotesques et graves contre des travailleurs. Ces menaces et actes qui s’appuient sur des affirmations mensongères montrent un président despote qui fait honte au pays et qui ternit davantage l’image du Bénin et des Béninois dans le monde.

 

PREMIER GOUVERNEMENT DE YAYI II : 

LA NOUVELLE AUTOCRATIE SORT LES TENTACULES, PHAGOCYTE LES « PHAGOCYTABLES »

 POUR MIEUX SORTIR LES GRIFFES

Le week-end du 28 mai 2011, Boni YAYI a publié le premier gouvernement de son deuxième quinquennat. Les journalistes y sont allés de leurs analyses et commentaires dans l’indifférence quasi générale des populations. Les médias qui se sont essayés à l’exercice ont vu, comme innovations ou caractéristiques :

LEçONS D'UN HOLD-UP électoral

COMBATTRE ET RENVERSER LA NOUVELLE AUTOCRATIE POUR LE Développement Accéléré ET HARMONIEUX DU Bénin

Editorial

Cotonou, avril  2011 Les élections présidentielles de 2011 au Bénin sont terminées. Les résultats, proclamant le tyran et corrompu Boni YAYI vainqueur dès le premier tour à plus de 53% des voix, ont consacré dans la forme comme dans le fond la victoire de la fraude et de l’imposture, et couvert de honte le pays tout entier. Les auteurs de cette parodie d’élection ont mobilisé tout l’arsenal répressif de l’Etat (l’armée, la police, la justice, la presse) et les tenants des intérêts étrangers pour imposer par la force les résultats du hold-up électoral.

 

LAURENT GBAGBO CAPTURé PAR LES FORCES FRANçAISES ET L’ONUCI :

Une nouvelle phase de la lutte du Peuple Ivoirien est ouverte.

 

En début d’après-midi du lundi 11 Avril 2011 à Cotonou, la nouvelle est tombée comme une traînée de poudre. Laurent GBAGBO vient d’être arrêté en sa résidence et conduit à l’Hôtel du Golfe siège du gouvernement de OUATTARA. Dans les bar-restaurants, dans les débits de boisson, dans les établissements scolaires, c’est la consternation. « Bah ! C’est la recolonisation de l’Afrique ! » entend-on par ci, par là, dans la bouche des gens visiblement entre la révolte et la prostration. L’opinion béninoise ne s’en fait aucun mystère. Ce sont les troupes françaises qui ont capturé GBAGBO et non comme le déclarent les officiels français depuis le ministre des Affaires étrangères Alain JUPPE et celui de la Défense Gérard LONGUET, les Forces Républicaines de OUATTARA. En écoutant les dénégations mêmes des officiels français, tout apparait pourtant clair. Ce sont les hélicoptères de la Licorne et celles de l’ONUCI qui dans la journée de dimanche 10 avril ont jeté des bombes sur la résidence où se trouvait Laurent GBAGBO et l’ont détruite à moitié. Dans l’opération ayant conduit à l’arrestation de Laurent GBAGBO, le lundi 11 Avril, les officiels français reconnaissent avoir opéré au sol avec des blindés qui ont ceinturé la résidence et « permis l’arrestation ». Et du reste, l’Agence REUTERS (selon des témoignages convergents de Toussaint ALAIN  - pro-GBAGBO - et Hervé COHX  - pro-OUATTARA -) a mis à nu la manipulation française en écrivant très vite (18 H 45) : "Le président GBAGBO a été arrêté par les forces spéciales françaises et remis à des chefs de la rébellion" !

 

Message de Philippe NOUDJENOUME, 1er Secrétaire du PCB

Au grand meeting du 06 avril 2011 à la Bourse du Travail

Camarades

Responsables des Centrales et Fédérations Syndicales

Responsables de L’ODHP,

Responsables des Organisations de Jeunes, de femmes, d’étudiants,

Chers concitoyens

Ce jour 06 Avril 2011, sera gravé en lettres noires dans l’histoire centenaire des peuples du Bénin unis sous une même domination, celle des colonialistes français. C’est la date qui rappelle les sombres moments de conquête coloniale où par la force des armes nos braves aïeux BEHANZIN, BIO GUERA, KABA, SAKA YERIMA, TOFFA, se sont vus imposer le joug colonial et l’asservissement à l’étranger. La scène qui se déroule en ce moment dans notre capitale, Porto-Novo - la prestation de serment de YAYI Boni pour un deuxième mandat - donne tout l’air de ces événements tragiques évoqués plus haut.