EDITORIAL

S’inspirer des martyrs et héros de la démocratie

Le 7 mai, journée nationale de lutte contre la torture,
immortalise le sacrifice des martyrs et héros des combats
contre l’autocratie, celle du sinistre Mathieu Kérékou. Ces
martyrs et héros, Luc Togbadja, Rémy Akpokpo-Glèlè, etc., ont
accepté de lutter et résister jusqu’au sacrifice suprême dans les
mains de leurs tortionnaires en prison. Ils symbolisent le courage
et l’esprit de sacrifice nécessaire pour vaincre toute autocratie,
l’engagement de la jeunesse, fer de lance du peuple, au combat
pour un pouvoir démocratique, patriotique et de probité pour
son épanouissement.
Evidemment, les tenants du Renouveau démocratique et des
agents de la FrançAfrique ne peuvent tolérer une jeunesse
ardente de patriotisme, prête au sacrifice. A cet effet, ils n’ont
jamais célébré ces martyrs et héros, ils ne les ont jamais
immortalisés par des décorations, des baptêmes de rues et
d’édifices publics afin qu’ils servent de modèles et que se
perpétue ainsi une tradition, celle de refus déterminé de la
soumission à l’autocratie, à l’oppression et à la domination. Au
lieu de les honorer, on a plutôt attribué les fruits de leurs luttes
et sacrifices, la conquête des libertés et de la démocratie à leurs
bourreaux, à Mathieu Kérérkou et à leurs complices.
Mais la négation de la réalité rattrape souvent ; notre peuple
se retrouve devant une nouvelle autocratie, féroce, arrogante,
celle de Patrice Talon, exhibant une fausse assurance face à un
peuple qui lui a exprimé son rejet massif. Alors, l’exemple donné
au combat par les martyrs, les héros, et qui est rappelé le 07 mai,
indique et souligne au peuple que la victoire sur la dictature
autocratique de Talon est assurée. S’organiser bien, s’organiser
mieux pour assumer tous les sacrifices nécessaires afin de
dégager l’autocrate, libérer et réhabiliter toutes les victimes de
la répression, et instaurer un pouvoir patriotique et de probité,
telle est la voie.
La Rédaction

EDITORIAL

Vive le 1er mai, Fête Internationale du Travail

La classe ouvrière fête le 1er mai 2021 encore dans les
conditions d’existence aggravées par les mesures
qu’impose la grande bourgeoisie face à la crise sanitaire de
Covid-19. Pour couvrir la faillite de sa politique sanitaire depuis
des décennies, elle sème la peur, impose des mesures qui
empêchent l’organisation des travailleurs.
Or, « La classe ouvrière n’a pas d’autres moyens de s’émanciper
de l’esclavage salarié que l’organisation et pour cela, il faut les
libertés complètes, les libertés d’aller et de venir, les libertés de
s’associer, les libertés de manifester, de s’insurger. Plutôt
préférer la mort par COVID.19 que de mourir de faim dans nos
maisons. Les travailleurs et les peuples doivent se libérer de la
panique dans laquelle veut les enfermer le Capital financier avec
ses Gouvernements.»
Au Bénin, le pouvoir de Patrice Talon a aggravé les conditions
d’existence des travailleurs et du peuple. Les travailleurs et leurs
organisations combatives doivent plus que jamais jouer leur rôle
de premier plan dans les combats pour vaincre l’autocratie et
asseoir une gouvernance démocratique, patriotique et de
probité, tremplin pour l’émancipation du travail.
En visant cet objectif, on peut remarquer que dans le « combat
contre le pouvoir de la Rupture, une cible commune, il y a deux
camps opposés ». Il y a le camp des travailleurs et du peuple;
mais il y a aussi le camp des grandes puissances impérialistes
dont les conflits avec Talon résident, non pas dans la défense des
libertés au peuple et de la démocratie puisqu’elles
s’accommodent de bien d’autres dictateurs autocrates en
Afrique et ailleurs, mais dans le partage du butin du pillage du
peuple entre elles et Talon. Le peuple doit renforcer son combat
pour dégager Talon qui le pille, l’opprime et l’affame. Mais les
travailleurs et le peuple doivent rester vigilants pour ne
cautionner aucune intervention étrangère qui peut viser jusqu’à
la division du pays pour créer une situation pareille à celle
entretenue dans d’autres pays.
La Rédaction

EDITORIAL

Le peuple béninois vaincra, à coup sûr, l’autocratie

Par les rafles et l’emprisonnement de centaine de jeunes
combattants et d’opposants sous l’accusation de
terrorisme, le pouvoir autocratique pense terroriser et
dompter définitivement le peuple sous sa botte.
Mais, Talon oublie que la cause des révoltes populaires réside
dans sa politique de ruine et d’appauvrissement du peuple au
profit de l’accaparement des ressources pour le renforcement de
l’empire économique et financier de son clan. Alors, la répression
aveugle ne peut qu’élargir et approfondir le fossé béant, une fois
encore montré devant le monde entier par le boycott massif du
vote du 11 avril 2021.
Talon oublie que le peuple a pu combattre et vaincre des
dictateurs. Le peuple dispose par conséquent d’expériences et
de ressources morales, organisationnelles dans lesquelles il
saura puiser pour combattre et vaincre la dictature de Talon. La
jeunesse affamée, meurtrie et sans alternative, fer de lance du
combat, apprendra vite à s’organiser bien, à s’organiser mieux
pour assurer sa mission révolutionnaire, édifier une gouvernance
patriotique et de probité, gage de son propre avenir.
La Rédaction

EDITORIAL

S'organiser bien, s'organiser mieux pour dégager Talon.

Talon, par une élection frauduleuse s’impose au peuple qui
l'a rejeté dans les mouvements à caractère
insurrectionnel. Après un véritable hold-up, il se lance
dans les répressions arbitraires pour tenter de terroriser le
peuple. L'ampleur de cette pression indique plutôt l'isolement du
pouvoir de Talon ainsi que sa faiblesse. Il montre qu'il n'est pas
invincible. Le peuple dispose de ressources physiques,
matérielles, culturelles et psychologiques pour le dégager. Le
seul problème posé et la clé, c'est l'organisation. Notre peuple a
pu combattre et vaincre un autocrate autrement plus fort que
Talon. La victoire est certaine. S'instruire de ses expériences pour
s'organiser bien, s'organiser mieux, telle est la tâche qui revient
aux combattants.
La Rédaction

EDITORIAL

Intensifier les combats !

Les combats à caractère insurrectionnel, les soulèvements
populaires des 6, 7, 8 avril dans tout le pays expriment bien
à suffisance l’illégitimité du pouvoir de Patrice Talon. La
mascarade électorale du 11 avril 2021 ne signifie rien qu’une
usurpation du suffrage populaire. Elle rappelle la scène d’un
Kérékou, contesté par la rue et se proclamant Président élu à
l’issue d’une élection truquée en juin 1989. Le peuple ne s’est
pas laissé duper et la dictature autocratique a été renversée
moins de 6 mois plus tard, le 11 décembre 1989 .
Le peuple souverain n’a pas d’échéance. Et le pouvoir aux abois
multiplie les provocations. Il fait tirer à balles réelles sur des
manifestants. Il arrête et emprisonne à tour de bras. Il sème la
division du peuple en prônant l’ethnocentrisme.
Sur le plan de la sauvegarde de la vie humaine, contre les appels
incessants de Philippe Noudjènoumè et toutes les dénonciations
des institutions et personnalités scientifiques de par le monde,
le pouvoir de Talon fait fi du principe de précaution et veut
soumettre le peuple au vaccin criminel anti-Covid.
L’homme et le peuple sont en danger sous la dictature de Talon !
Une seule issue : Intensifier les combats pour le dégager afin de
mettre en œuvre une autre gouvernance, humaniste,
patriotique, démocratique et de probité.
La Rédaction