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À propos des débats sur la motion de censure à l'Assemblée Nationale Française.
Opinion du Professeur Emérite Faustin AÏSSI
À propos des débats sur la motion de censure à l'Assemblée Nationale Française
À la réflexion, les libéraux ou capitalistes sont les pires idéologues par rapport aux communistes.
Quand le Front populaire arrachait en 1936 en France les congés payés, la retraite, la sécurité sociale, etc., ces conservateurs libéraux disaient que ce n'était pas possible pour le budget de l'État. 85 ans plus tard, le système tient toujours et l'on sait que les 12 milliards d'euros de déficit de la caisse de retraite sont dus au fait qu'à partir de 55 ans, les 2/3 des ouvriers sont mis au chômage pendant que 1% des décideurs captent les 4/5 des bénéfices par dividendes placées dans les paradis fiscaux.
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Grève des étudiants en Lettres Modernes à l’UAC
Le système des soutenances remis en cause.
Du lundi 20 au mardi 21 mars 2023, une grève de 48 heures a été observée par les étudiants en instance de soutenance au département des Lettres Modernes de l’Université d’Abomey-Calavi. Faut-il le rappeler, les dirigeants de ce mouvement de grève ont animé une Assemblée Générale le 03 mars 2023 à l’Amphithéâtre 1000 de l’UAC et ont clairement exprimé leurs exigences à savoir la levée de la mesure de soutenance en Licence et le recrutement d’enseignants qualifiés. D’après leurs explication, trois promotions d’étudiants du Département des Lettres Modernes (2019-2020 ; 2020-2021 et 2021-2022) ayant régulièrement validé leurs Unités d’enseignement-UE sont abandonnés à eux-mêmes. «150 protocoles ont été validés » pour seulement 08 enseignants que compte le Département, ont-ils souligné. Alors, « Il est évident qu’en l’état actuel, le Département des Lettres Modernes est dans l’incapacité d’exécuter les soutenances en niveau licence comme le prévoit le LMD. C’est d’ailleurs l’une des bien nombreuses dispositions de ce système qui n’arrivent pas à être respectées », ont déclaré les étudiants. Il faut donc « L’annulation de cette mesure arbitraire qu’est la soutenance en Lettres Modernes afin de libérer plus facilement et rapidement les étudiants en fin de formation à l’instar des facultés sœurs comme la FADESP et la FAST», ont-il exigé. Aussi, souhaitent-ils « le recrutement en urgence d’enseignants qualifiés au Département des Lettres Modernes pour en finir avec l’esclavage que subissent les 08 enseignants de cette filière ».
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Multiplication des postes de péage et de pesage au Bénin, le pouvoir Talon pressure davantage les populations
Depuis le 6 mars 2023, le Directeur général des infrastructures routières et de l'aménagement du territoire (Sirat/SA), Rantin Akindès annonce dans un communiqué l'ouverture du poste de péage de Tigninti sur l'axe Djougou-Natitingou à la circulation dès le 13 mars 2023. Les droits de passage sur le tronçon seront perçus auprès des usagers selon les tarifs que voici :
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Conflits récurrents entre agriculteurs et bouviers
La responsabilité des propriétaires des bœufs et de l’Etat engagée
1) Le 20 mars 2023, un drame épouvantable s’est produit à SOCLOGBO dans la commune de Dassa-Zoume. Selon le reportage de plusieurs journaux : Quatre personnes ont été tuées, des bétails et maisons brûlés dans un affrontement sanglant entre cultivateurs et éleveurs. Ces évènements ont démarré quand un jeune cultivateur demande à un bouvier peul d’évacuer son champ où il faisait paitre ses bœufs ; ce dernier ayant mal pris cette demande l’a tué d’un coup de machette. En colère, les ressortissants du village ont voulu venger l’un des leurs en rasant le campement des bouviers. Ceci a entrainé des morts et des blessés et plusieurs maisons brûlées. Informée, la police républicaine aurait dépêché un peloton de 170 policiers pour ramener la paix.
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Editorial
Quand les riches propriétaires de bœufs font nourrir leurs bêtes des cultures des paysans pauvres.
Les conflits entre agriculteurs et bouviers sont devenus récurrents et tendent à se généraliser sur toute l’étendue du territoire national. Le drame de Soclogbo dans la Commune de Dassa avec des morts, des maisons et bétails brûlés, relayé par les journaux le 20 mars dernier en est un épisode illustratif. Ces conflits sont présentés comme des affrontements entre éleveurs peuhls et paysans agriculteurs. Mais si l’on recherche les causes de ces conflits, on tombe sur une réalité toute simple et écœurante : les bouviers peuhls ne sont, pour la plupart, pas propriétaires des bœufs. Les propriétaires sont de gros bonnets et/ou hommes politiques qui au lieu de construire des enclos pour leurs animaux et de pourvoir à leur alimentation, décident de les envoyer, sous la garde des ouvriers peuhls dévaster les champs des pauvres paysans. Et en cas de conflits, c’est toujours le paysan pauvre qui est débouté par le commissariat ou la justice aux mains des riches.