Les caniveaux à ciel ouvert non curés font souffrir les populations.


Depuis quelques années où est tracée la voie pavée menant du Carrefour IITA au Carrefour Tankpè, les caniveaux sont restés ouverts. Les multiples dénonciations des populations pour la couverture de ces caniveaux par des dallettes n’ont jamais reçu d’échos favorables. Ainsi, à chaque saison pluvieuse, la voie devient impraticable aux usagers à cause de la stagnation des eaux de ruissèlement faute de curage de ces caveaux. Cela entraine chaque fois de nombreux cas d’accident au jour le jour.


Encore cette année, à peine les premières pluies ont annoncé leurs couleurs que les usagers sont déjà confrontés aux mêmes difficultés. C’est vraiment un calvaire que vivent les habitants de Tankpè, Houèto, Togba, Vèdo, Ahossougbéta et riverains depuis des années. Trop c’est trop !
Que font le maire et ses conseillers ?
Houéssou depuis Togba .

 

 

1- Cotonou


Je m’appelle Zakhari, âgé de 35 ans. Je fais partie des revendeurs à la sauvette arrêtés puis jetés en prison. Pendant que nous étions en prison, mon enfant est allé me voir et m’a fait savoir qu’un journal a parlé de notre arrestation. Après notre libération, moi-même j’ai suivi la version en langue Fon du numéro 497 de ce journal où notre arrestation a été largement dénoncée à travers une déclaration de la Présidente du CONARAB, maman Thérèse WAOUNWA. Je voudrais par ce message dire merci à ce journal et à maman Thérèse WAOUNWA. Ce qui nous est arrivé est vraiment arbitraire. On nous a chassés du bord des voies pour y installer des cabines CELTIS. Nous n’avons plus où aller et c’est pour ça que nous sommes obligés de vendre le long des rues. On vient encore aujourd’hui nous chasser, nous frappe et nous humilier. Vraiment, que les dirigeants nous offrent des espaces accessibles aux pauvres. Comme ça, nous n’allons plus occuper les rues pour vendre. Sans faire cela, le phénomène aura du mal à disparaître. Encore merci à ce journal que mon fils a dit qu’on appelle La Flamme.
Zakhari.

 

2- Des trous creusés par la SBEE font des victimes
Depuis décembre 2022, soit bientôt 06 mois, la SBEE a démarré une opération d’extension du réseau électrique dans certains quartiers de la Commune d’Abomey-Calavi ; notamment Mari a-Gléta, Womey, Sodo, Adjikpégon, Awakè, Gbègnigan, Parana, Tankpè, etc. A cet effet, des trous à profondeur d’au moins 1,5 mètre ont été creusés pour y implanter des poteaux électriques. Mais jusque-là, plus rien ne bouge. Les tous sont abandonnés. Dans la nuit, cela entraine des cas d’accident. Plusieurs victimes y ont cassé les pieds. Nous appelons au secours afin que la SBEE vienne implanter ses poteaux.
Brice depuis Maria-Gléta.

 

3-La Flamme fait du bon travail.


J’ai lu un certain nombre de numéros avec des amis, surtout sur la question des bœufs qui détruisent les récoltes des paysans. C’est en lisant les articles et les témoignages que certains amis nous informent que à Zogbodomey, les grands propriétaires de bœufs seraient : Sèhouéto Lazare (ancien ministre, conseiller spécial du Président Talon), Kindjanhoundé Zéphirin (ancien député et opérateur économique-Béton armé), Ibrahim Alladoho, Towèdjè Zinsou David (maire), etc.


Non aux riches et aux autorités qui nous tuent avec nos parents en détruisant les récoltes pour la vente et pour notre nourriture !
C’est vrai, ce que beaucoup de paysans disent maintenant : Nous organiser dans les comités pour le combat pour les vaincre et pour survivre.
Sogbossi Pierre (pour le groupe de lecture)

 

Téléchargez La Flamme N°498 ici:

https://www.la-flamme.org/images/La_Flamme_N498_du_21_Avril__2023.pdf