EDITORIAL
A la Classe Ouvrière à l’occasion du 1er Mai 2020.

 

La classe ouvrière internationale comme celle du
Bénin vit des moments difficiles. Pour la première
fois depuis l’instauration de cette Journée en
1890, comme Fête Internationale du Travail, il
n’y aura aucun défilé, aucune manifestation de
rue pour célébrer la fête du Travail. Et pour
cause, la classe ouvrière internationale est
aujourd’hui confinée dans les maisons, sujette
au chômage, à la faim et à la peur de mourir de
COVID.19. Pendant ce temps, les pouvoirs
bourgeois de par le monde prennent des
mesures les plus despotiques, les plus
assassines contre les travailleurs, à commencer
par la liberté d’aller et de venir au nom du
combat contre COVID.19. Au Bénin, la chose a
pris une allure plus dramatique. Alors qu’il
décide des mesures de méso-confinement,
arrêtant du coup bon nombre d’activités des
artisans, des restaurateurs et autres
conducteurs de motos et cars, le pouvoir
autocratique de Patrice Talon n’a octroyé
aucune mesure de compensation à l’instar de
certains de ses pairs de l’Afrique. Le
Gouvernement de la Rupture condamne ainsi à
la mort bon nombre de petites gens. Pire
pendant qu’il récolte des aides provenant de
divers bienfaiteurs, et que lui-même ne donne
pas un franc pour la solidarité nationale, il
lance un appel au recensement d’éventuels
bénéficiaires de ces aides à étudier pour le 05
Mai prochain. Autrement dit, il laisse mourir
les hommes pour intervenir après leur mort.
Les travailleurs de notre pays ne doivent pas se
laisser mourir de faim.
La classe ouvrière internationale, les
travailleurs de notre pays, en ce jour du 1er mai
2020, doivent refuser cette situation, doivent
refuser de se faire manipuler par la haute
finance internationale, ils doivent préférer
combattre et éventuellement mourir de
CORONAVIRUS que de faim. Les travailleurs du
Bénin doivent aussi se battre contre le pacte
colonial, base du régime barbare que connait
notre pays depuis 60 ans.
Au combat contre la faim et pour la vie ! Au
combat contre le pacte colonial pour la libération
des forces productives et pour l’avènement d’un
pouvoir des travailleurs et des peuples au Bénin.
Que vive le Premier Mai, Fête Internationale du
Travail !
La Rédaction

DECLARATION DU BUREAU POLITIQUE DU PARTI COMMUNISTE DU BENIN
A L’OCCASION DU 1er MAI 2020, FETE INTERNATIONALE DU TRAVAIL
FAILLITE DE LA GRANDE BOURGEOISIE FINANCIERE ET ENJEUX POUR LE
PROLTARIAT ET LES PEUPLES !

 

Ce jour premier mai 2020, pour la première fois, depuis l’instauration de cette Journée en 1890,
comme Fête Internationale du Travail, la classe ouvrière internationale dans maints pays, en dehors des
périodes des grandes guerres, ne fera aucun défilé, aucune manifestation de rue pour célébrer la fête du
Travail. Et pour cause elle est aujourd’hui confinée dans les maisons, sujette au chômage, à la faim et à
la peur de mourir de COVID.19.
1°- En effet, depuis décembre 2019 une crise sanitaire qui n’a de précédent immédiat que celle de 1919
(grippe espagnole), secoue l’Humanité. Il s’agit de la crise de CORONAVIRUS ou COVID.19. Née en
Chine dans la ville de Wuhan, elle a envahi toute la planète et revêt un caractère mondial du fait qu’elle
a embrassé les centres névralgiques de la planète.
Pratiquement en quelques jours, écoles, universités, églises, mosquées, temples, synagogues, cafés,
bars, restaurants, salles de cinéma, théâtres, bibliothèques, stades, jardins publics, presque toutes les
entreprises, aéroports, les commerces etc., sont fermés et toute la population enfermée dans les
maisons. En quelques jours, selon les chiffres officiels, plus de trois milliards d’hommes et de femmes
de la planète, soit au moins 40% de la population mondiale, ont été confinés dans les maisons.

EDITORIAL

Le Bénin retire sa déclaration au Protocole à la
Charte africaine des Droits de l’Homme et des
Peuples :
Signification du point de vue des droits de
l’homme et des libertés des citoyens béninois

 

La décision est tombée ce jeudi 23 Avril 2020
dans la soirée provenant du Ministre, porteparole du Gouvernement, ORUNLA : « Le Bénin
retire sa déclaration au Protocole à la Charte
africaine des Droits de l’Homme et des Peuples
portant création de la Cour africaine des droits
de l’homme et des peuples(CADHP). » Toutefois
dit-il, « le Bénin reste sous la juridiction de la
Cour Africaine des Droits de l’Homme et …
l’ordonnance de la Cour n’aura aucune incidence
sur le processus électoral en cours ». Cette
décision a été prise suite à l’ordonnance faite au
Gouvernement Talon, en date du 17 Avril 2020
par la Cour Africaine des Droits de l’Homme et
des Peuples, de surseoir aux élections
communales et municipales du 17 Mai prochain.
Rappelons que l’Adhésion à la CADH ouvre droit
à deux choix : n’ouvrir la saisine de cette Cour
qu’aux Etats ou puis étendre la saisine aux
simples citoyens qui se sentent lésés dans leurs
droits par les juridictions nationales, la Cour
Africaine constituant une voie de recours.

ADRESSE XXXI

AUX BENINOIS DE L'INTERIEUR ET DE LA DIASPORA

Le Bénin ne servira pas de terre d’expérimentions de vaccin aniti-COVID.19 et de vaccins mortels des
Impérialistes !

 

Population béninoise !
Concitoyens du Monde !
Sur la chaîne française de Télévision LCI en date de 2 avril 2020, Jean- Paul MIRA professeur de médecine et
Chef Service Réanimation de l’Hôpital Cochin de Paris, et LOCHT, Directeur de Recherche à l’INSERM (Institut
National de Recherche et d’Etudes Médicales) ont tenu des propos pour le moins choquants et inadmissibles
pour la conscience humaine. Ils déclarent simplement qu’il faut aller tester des vaccins anti-CORONAVIRUS
en Afrique. Autrement dit, d’aller faire des Africains, des « rats de laboratoire » pour les grandes industries
pharmaceutiques. Ça se murmure que des pays africains auraient déjà accepté cette sordide et criminelle
opération. De partout, on a eu une levée de boucliers contre la prétention. Même le gouvernement de
Patrice Talon à travers son porte-parole a dû déclarer : « qu’il ne sera pas question qu’on vienne
expérimenter … de vaccin aux résultats aléatoires sur la population béninoise ». Fort bien ! La clameur
protestataire a été si forte que les deux experts ont tenté de faire machine arrière par une sorte de
rétropédalage qui les plonge davantage : « Désolé, si mes mots n’ont pas été clairs » -Sic !
Mais si ladite déclaration a un mérite, c’est de rendre publiques, des intentions (exprimées ou non) et les
pratiques des Etats et institutions internationales à l’encontre des populations africaines depuis un certain
nombre d’années avec la tolérance, sinon la complicité des dirigeants de nos pays.
Déjà il y a quelques mois à Paris, « une conférence a réuni un panel de participants Blancs, pour réfléchir à
des moyens plus efficaces de réduire la population noire en Afrique.

Editorial

 

Poursuivez vos actions de prise en charge et
d’entraide face à la démission du Gouvernement.
Depuis le 08 avril 2020, le gouvernement a décidé
dans le cadre de la lutte contre le CORONAVIRUS des
mesures avec création d’une zone cordon isolée du
reste du pays. Depuis lors, les enseignants des
établissements privés du Bénin, étudiants chassés
des cités universitaires et laissés dans la nature sans
possibilité de rentrer dans leurs villages, promoteurs
et employés des compagnies de transports
terrestres (bus, mini-bus taxi), promoteurs et
employés des bars, buvettes et débits de boissons
etc. ont vu leurs activités arrêtées ou très réduites.
Plus de salaires, pas de primes pour les employés
des établissements fermés. Les propriétaires et
promoteurs n’arrivent pas à solder les prêts auprès
des banques et autres institutions de micro-finance.
Depuis lors, toute cette catégorie de citoyens attend
vainement des mesures d’accompagnement. Les
serveurs et serveuses, les vendeuses des bars, des
discothèques, les chauffeurs, les étudiants chassés
des cités ne savent où aller etc. Ailleurs dans les pays
voisins, un minimum est en train de s’accomplir,
même si c’est infime (et à but de légitimation
politique) comme au Togo avec les 20.000/mois au
zémidjan.