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DECLARATION
ELECTIONS DU 17 MAI 2020
ET SI LE PRESIDENT PATRICE TALON ARRETAIT LA MASCARADE
Le samedi 11 avril 2020, la CENA a invité les 5 partis politiques en course pour le scrutin du 17 mai à une séance d’information et de concertation pour parler de l’organisation des élections et ceci après « la concertation du chef de l’Etat avec les Présidents des institutions ». Suite à cette réunion, les décisions suivantes ont été prises :
« - la poursuite du processus électoral, - les élections sont maintenues au 17 mai 2020,- la campagne sera exclusivement médiatique. Pas de meeting et de caravane, ni de porte à porte. Les partis politiques devront faire usage des médias (TV, radio, presse écrite....), et autres outils tels que mégaphone sur tricycle, charrette.....- La HAAC invitera d'ici à là, les partis politiques à une séance afin de convenir des modalités de mise en œuvre pratique, - la CENA mettra à disposition des agents électoraux (coordonnateurs d'arrondissement, assistants coordonnateurs, membres des postes de vote, des Délégués des partis aux postes de vote......) et, des électeurs, des masques et gel hydro-alcoolique qui seront rendus disponibles sur les lieux du vote. »
Tout ceci appelle plusieurs remarques.
1) Tout le monde sait maintenant, qu’il n’y a plus d’institutions indépendantes dans le pays. Elles sont toutes soumises au Président Talon qui les manipule à sa guise.
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Depuis plus de deux mois, l’alerte au COVID.19
est lancé en Afrique ; depuis plus d’un mois, des
Etats de notre continent commencent à prendre
quelque peu leur responsabilité face à la
pandémie pour aider leurs populations en
détresse ; depuis notamment ma lettre du 30
Mars 2020, par laquelle j’ai proposé au Chef de
l’Etat des lignes directrices de la conduite à tenir
face à la guerre sanitaire ; depuis là, rien de
consistant ne bouge du côté de notre
Gouvernement. Aucune impulsion du Sommet
ne vient dynamiser les forces, les générosités du
Bénin et du monde pour créer l’Elan National
vers une Solidarité agissante. Même les
gouvernants ne veulent donner aucun exemple
à la population par un petit geste de sacrifice
pour l’entraide nationale. Pas un kopeck, pas un
franc de don n’a été annoncé par les Ministres
et autres grands gagneurs de millions de salaires
annoncés dans notre pays dès l’arrivée du
pouvoir de la Rupture. Aucun franc n’a été
annoncé par les nombreuses et monopolistiques
entreprises appartenant aux Dirigeants de
la Rupture : SODECO, PVI, ATRAL silence radio.
Rien ne transpire.
Lire la suite : LA FLAMME N°344: LA FRANCE REDEPLOIE SES FORCES D'APPUI IMPERIALISTES EN AFRIQUE
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ADRESSE N°XXX AU PEUPLE
POPULATION DU BENIN, PRENEZ-VOUS EN CHARGE !
Depuis plus de deux mois, l’alerte au COVID.19 est lancé en Afrique ; depuis plus d’un mois, des Etats de notre continent commencent à prendre quelque peu leur responsabilité face à la pandémie pour aider leurs populations en détresse ; depuis notamment ma lettre du 30 Mars 2020, par laquelle j’ai proposé au Chef de l’Etat des lignes directrices de la conduite à tenir face à la guerre sanitaire ; depuis là, rien de consistant ne bouge du côté de notre Gouvernement. Aucune impulsion du Sommet ne vient dynamiser les forces, les générosités du Bénin et du monde pour créer l’Elan National vers une Solidarité agissante. Même les gouvernants ne veulent donner aucun exemple à la population par un petit geste de sacrifice pour l’entraide nationale. Pas un kopeck, pas un franc de don n’a été annoncé par les Ministres et autres grands gagneurs de millions de salaires annoncés dans notre pays dès l’arrivée du pouvoir de la Rupture. Aucun franc n’a été annoncé par les nombreuses et monopolistiques entreprises appartenant aux Dirigeants de la Rupture : SODECO, PVI, ATRAL silence radio. Rien ne transpire.
Pendant que l’on observe dans la sous-région ne serait-ce que le partage des vivres aux populations, des moratoires de paiement de factures d’électricité, d’eau, de loyer pris en charge par l’Etat, pendant que les entreprises en difficulté sont promises à recevoir des aides de l’Etat protecteur, notre pays s’illustre par l’abandon de ses citoyens.
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CONDAMNATION DE KOMI KOUTCHE
UN REGLEMENT DE COMPTES POLITIQUES
Le 4 avril 2020, la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) a condamné l’ancien ministre de YAYI BONI, KOMI KOUTCHE à 20 ans de réclusion criminelle et 100 millions de francs d’amende dans le cadre du "dossier FNM", Fonds National de la Microfinance qu’il avait dirigé de 2008 à 2013.
Tout le monde sait qu’en matière de lutte contre la corruption, Patrice Talon est mal placé pour la conduire. Lui-même a reconnu à deux reprises, devant le Président de la République française et devant l’épiscopat du Bénin qu’il est l’un des principaux bénéficiaires de cette corruption pendant de longues années.
Depuis la création de la CRIET, on remarque que c’est un tribunal dont le rôle est de neutraliser les adversaires politiques. On l’a vu avec Laurent METOGNON
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EDITORIAL : QUE FAIRE MAINTENANT ?
La désobéissance civile.
Telle est la conduite qui convient aujourd’hui à la
population béninoise face à l’entêtement du
Gouvernement de ne pas prendre les mesures
idoines pour assurer la protection de tous contre le
CORONAVIRUS. Toutes les couches ont parlé : les
parents d’élèves, les élèves et étudiants, les
professeurs, les Religieux, etc. « Fermez donc les
écoles et universités » ! Au lieu d’écouter la
population, le pouvoir fait un saut dans la barbarie,
dans le crime. Et notre combat pour la vie de tous a
connu, le mardi 24 Mars 2020, sa première victime.
Le Jeune DJAHO Théophile, étudiant en Géographie
a été froidement abattu pour avoir réclamé la
fermeture des amphis en raison du coronavirus.
Tout ce qui est décidé jusque-là par le
gouvernement est largement en-deçà de ce qui est
exigé. On met les élèves et étudiants en vacances
anticipées du 30 mars au lundi 13 Avril. Ça ne veut
rien dire. Qu’est ce qui assure que la pandémie due
au COVID-19 finira à cette date ? Et après ?
Face à la menace que cette situation fait peser sur
nos vies, il n’y a qu’une seule conduite : se prendre
en charge pour sauver nos vies : Désobéir. Voilà
pourquoi nous nous accordons avec l’appel lancé à
l’issue de la Concertation des Associations de
Parents d’élèves, des élèves et étudiants, des
syndicats des enseignants du primaire, du
secondaire et du supérieur le mardi 24 mars
dernier :
-Aux parents d’élèves de retenir leurs enfants à la
maison
-Aux élèves et étudiants de s’abstenir d’aller aux
cours.
-Aux Enseignants de tous ordres de s’abstenir de
donner des cours.
L’écrivain français, Antoine de Saint-Exupéry, dans
son livre « Le Petit Prince », dit : « Si tu demandes à
ton peuple d’aller se jeter à la mer, il fera la
révolution ». Si le Gouvernement nous demande,
par son entêtement, de nous suicider en se
refusant de nous protéger, on ne peut que nous
prendre en charge : Désobéir.
La Rédaction.
Lire la suite : LE PCB APPEELLE A LA DESOBEISSANCE CIVILE FACE A L'ENTËTEMENT DU POURVOIR DE TALON