LE PCB ET LE FCBE METTENT FIN A LA POLEMIQUE QUI LES OPPOSE
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FCBE- PCB COMMUNIQUE COMMUN
Le mardi 28 mai 2019, à la demande de Bureau Politique des FCBE (Forces Cauris pour un Bénin Émergent), a eu lieu, une rencontre entre une délégation du Bureau Politique du Parti Communiste du Bénin (PCB) et une autre des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE). Les échanges ont eu pour sujet, la sortie publique du Bureau Politique des FCBE le mercredi 22 mai 2019 à propos de la situation nationale et le Communique du PCB du jeudi 23 mai concernant cette sortie. Après des discussions franches et directes, les deux délégations ont décidé de publier le communiqué suivant.
1) Les FCBE ont affirmé qu’en disant dans leur communiqué que : « La situation du Bénin appelle la communauté internationale à oser une ingérence humanitaire », il ne s’est jamais agi dans leur esprit d’en appeler à une quelconque intervention armée étrangère dans notre pays.
2) Le PCB a indiqué que sa réaction provient du fait que, dans la pratique internationale et sur la base de tout ce qu’on a pu voir jusque-là, l’ingérence humanitaire a toujours été un instrument d’imposition de la volonté des grandes puissances sur les autres pour des interventions étrangères armées et un moyen de déstabilisation des pays victimes de cette ingérence. Plusieurs pays du Moyen-Orient et d’Afrique en sont la preuve vivante.
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LE PCB DEPLORE LA POSITION DU FCBE ET MET EN GARDE CONTRE TOUTE INTERVENTION MILITAIRE ETRANGERE
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DECLARATION DU BUREAU POLITIQUE
A PROPOS DES APPELS A UNE INTERVENTION ETRANGERE DANS NOTRE PAYS
Dans un appel « à l’approfondissement de la lutte pour le rétablissement de la démocratie » (sic) en date du 22 mai 2019, le Bureau Politique des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE), appelle la Communauté internationale à faire du Bénin « un pays de concentration de ses efforts, une priorité, … à mettre en œuvre les mécanismes appropriés pour aider les Béninois à récupérer la démocratie. » Après avoir interpellé nommément et longuement les puissances étrangères à savoir l’Union Européenne, la CEDEAO et l’UA, les Etats-Unis, l’Organisation de la Francophonie, le Bureau Politique des FCBE, les appelle au nombre de ces mécanismes, à « oser une ingérence humanitaire » (souligné par nous) dans notre pays.
Face à cet appel ouvert, grave et surprenant et auquel une réponse positive aura un impact profond et durable sur le sort du peuple et du pays de Béhanzin, de Bio Guerra et de Kaba, le Bureau Politique du PCB, réuni en urgence, ce jour 23 mai 2019, publie la déclaration dont la teneur suit.
PN : TIRER LES LECONS D'UNE BATAILLE PERDUE POUR ABATTRE L'AUTOCRATIE
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ADRESSE XXV
UNE BATAILLE DE PERDU, MAIS L’ESSENTIEL RESTE A VENIR.
Béninoises, Béninois de l’Intérieur et de la Diaspora.
Mes Chers Compatriotes !
Installer ! Ne pas installer ! Va-t-il aller jusqu’au bout du forfait en installant l’Assemblée illégitime ? Telle se posait la question lancinante dans le cœur de la plupart des Béninois. Et en effet, cela a eu lieu à Porto-Novo le 16 Mai 2019. L’Assemblée-Croupion, Gouvernement-bis de 83 Députés- Fonctionnaires a été installée. Et dans quelle ambiance ! Un parlement installé sous des barbelés et des armes de guerre dirigées contre le peuple avec déploiement de forces militaires d’élite de combat comme les para-commandos descendus de Cana et dans une Ville, notre Capitale sous état de siège ! « Des représentants du peuple », protégés du peuple par les armes comme tout autant coupés des Représentants des Peuples des autres pays dont aucun n’a daigné honorer de sa présence, une cérémonie aussi ignoble !
Voilà nous y voilà. La deuxième institution de souveraineté (l’Assemblée nationale) fondue dans la première, le Gouvernement. Nous sommes en plein dans la Dictature autocratique ! Adieu la Démocratie au Bénin. Il ne s’agit point de se voiler la face. Il s’agit de reconnaître que notre peuple, au bout d’un long combat (qui a connu des péripéties dont les dernières ont des dates-jalons tels 21 au 26 février, 28 Avril, 1er et 02 Mai 2019), vient de perdre une bataille, la bataille de la démocratie.
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LE PCB DIT NON A LA PEUR ET MET EN GARDE CONTRE TOUTE INTERVENTION MILITAIRE ETRANGERE AU BENIN
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ADRESSE XXIV
COMBATTRE L’AUTOCRATIE
TOUT EN REJETANT LA STIGMATISATION ET LA PEUR PANIQUE REPANDUES SUR LE BENIN.
Béninoises, Béninois de l’Intérieur et de la Diaspora.
Citoyens d’Afrique et du Monde !
1°- Les 1er et 02 Mai 2019, le peuple de Cotonou et de Kandi notamment s’insurgeait dans les rues contre le pouvoir autocratique et despotique de Patrice Talon. La barbarie de ce pouvoir (qui tirait à balles réelles sur sa population avec à la clé, de nombreux morts et blessés et de nombreuses arrestations) apparaissait grandeur nature à l’opinion publique internationale. Et celle-ci ne s’en privait d’ailleurs pas d’en traiter largement sur les grands mass-médias, tels BBC mais notamment français (TV5, RFI, France24, le Figaro, l’Express, Le Monde etc.)
2°- Le 04 Mai 2019, par un communiqué de l’Elysée (Présidence de la République française), nous apprenons que ce même jour, 1er Mai, se produisait l’enlèvement de deux touristes français et de leur guide béninois, notre compatriote Gbédji Fiacre, lui sauvagement assassiné et retrouvé quelques jours plus tard.
3°- Le 10 Mai, un autre communiqué de la Présidence française annonçait la libération des deux touristes français enlevés ainsi que de deux autres otages, une Américaine et une Sud-coréenne tout en déplorant le décès de deux de ses militaires français engagés dans l’opération de sauvetage.
LE PCB DIT HALTE A LA TERREUR DE TALON ET APPELLE A UN GOUVERNEMENT DEMOCRATIQUE ET DE PROBITE
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DECLARATION
A PROPOS DE LA TERREUR CRIMINELLE QUE TENTE D’INSTAURER LE DICTATEUR PATRICE TALON.
Les élections législatives du 28 avril 2019 avec les seuls partis siamois de la mouvance, ont été la révélation, en grandeur nature et à la face du monde entier de la débâcle politique du pouvoir de Talon. Malgré les fraudes sur le terrain le jour du vote, malgré les tripatouillages de la CENA et les arrangements de la Cour Constitutionnelle, rien ne peut atténuer le rejet massif par plus de neuf béninois sur dix de la politique et du pouvoir dictatorial de Patrice Talon. Le peuple a ainsi prononcé son verdict : Talon est rejeté.
Mais au lieu de comprendre et d’accepter la sanction sans appel, Talon s’est lancé dans des actes de terreur contre le peuple. Partout dans le pays, non seulement la police, mais l’armée est appelée au secours du pouvoir en perdition. La police arrête à tour de bras. Elle s’est lancée contre les travailleurs de la CSTB appelés à manifester le 1er mai. A Abomey, Parakou, Cotonou, Calavi, les tribunaux sont pleins et des magistrats à ordre condamnent des jeunes même pour port de bandeaux rouges sur la tête.