PCB : DECLARATION A PROPOS DU SCRUTIN DU 17 MAI 2020
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DECLARATION A PROPOS DU SCRUTIN DU 17 MAI 2020
Peuple béninois, compatriotes de l’intérieur comme de la diaspora
La mascarade électorale du 17 Mai prochain ne nous concerne pas !
Il y a pratiquement un an, dans une Adresse du Premier Secrétaire du Parti Communiste du Bénin en date du 23 Avril 2019 disant ceci à l’occasion des élections législatives exclusives du 28 Avril « Béninois, Béninoises, Mes Chers Compatriotes,
Nous avons été exclus par le pouvoir de la Rupture du processus électoral en cours ! Talon a exclu le peuple du processus électoral en cours. Non seulement il l’a exclu par la fixation de caution faramineuse, mais encore en lui arrachant le pouvoir électoral qui lui reste : celui de choisir, par la voie des urnes, celui qu’il veut pour le représenter à l’Assemblée nationale. En clair, peuple béninois, jeunes, femmes et hommes de ce pays, tant de l’intérieur que de la diaspora, nous ne sommes pas invités au prochain festin de la curie autocratique du 28 Avril 2019 ; et ne pouvons pas nous rendre à ces lieux d’abattoir de la démocratie béninoise, en ces lieux de consécration de la dictature autocratique que sont les « bureaux de vote » de ce jour »
Il y a un an, on avait comme seuls autorisés à aller aux législatives, le Parti Unique à deux fourches « les partis jumeaux » du Président Talon à savoir : l’Union Progressiste et le Bloc Républicain. Pour cette fois, face aux dénonciations et protestations tant de l’intérieur que de l’Extérieur, et afin de justifier un parrainage soi-disant pluriel des prochaines élections présidentielles, le Pouvoir de la Rupture a fait ramifier le Parti Unique en Cinq fourches. Aux deux Partis traditionnels, on a ajouté trois autres qui tous sont créés ou suscités par l’Autocrate Talon.
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ODHP : JOURNEE NATIONALE CONTRE LA TORTURE AU BEN 2020IN
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Comité de Soutien aux Détenus et Exilés Politiques (CSDEP) 61 30 12 05
Journée Nationale de Lutte Contre la Torture en Hommage aux Héros et Martyrs pour les libertés au Bénin
Thème « Seuls le jugement des tortionnaires et assassins ainsi que leurs commanditaires anciens comme nouveaux avec la réhabilitation et l’indemnisation des victimes de la répression politique peuvent arrêter l’impunité au Bénin pour rendre justice au peuple »
Déclaration conjointe de l’ODHP et du Comité de Soutien aux Détenus et Exilés Politiques
En ce jour d’hommage aux Héros et Martyrs des combats pour les libertés et la démocratie dans notre pays, nous voudrions, avec l’ensemble du peuple combattant, les démocrates, les patriotes, les défenseurs des droits humains et des peuples, nous incliner devant la mémoire de nos disparus et leur renouveler le serment de poursuivre le combat pour la défense et le respect des droits humains jusqu’à leur réhabilitation ; jusqu’au jugement et châtiment des exécutants et commanditaires de leur assassinat. En cette occasion solennelle, nous rendons également hommage à toutes les victimes encore en vie, qu’ils soient libres de leur mouvement, en prison ou en exil.
Compte tenu des difficultés indépendantes de notre volonté et de la pandémie du Coronavirus, la commémoration de la Journée Nationale de Lutte Contre la Torture de cette année se fera en deux temps. Elle sera marquée par la présente déclaration avec la présentation de certaines figures marquantes des Héros et Martyrs, puis en un deuxième temps par une célébration effective comme on en avait l’habitude.
ORGANISATION POUR LA DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES PEUPLES (ODHP) 2005 / 0061 / DEP - ATL -LITT / SG / SAG – Assoc-JORB N°²4 du 15 février 2005 08 BP 1114 Cotonou (Rép. du Bénin) Tél : (229) 21 03 23 98 /97 26 36 20 18 /97 68 49 31
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La commémoration de cette année est placée sous le thème : « Seuls le jugement des tortionnaires et assassins anciens comme nouveaux, ainsi que de leurs commanditaires, la réhabilitation et l’indemnisation des victimes de la répression politique au Bénin peuvent arrêter l’impunité pour rendre justice au peuple ».
Avant de poursuivre faisons un bref rappel sur l’avènement du 07 Mai comme Journée Nationale. Ce fut aussi un combat des anciens détenus politiques avec le concours de leurs parents, amis et sympathisants ainsi que des bonnes volontés du au sein du peuple à savoir les démocrates et les patriotes. La pression sur le pouvoir du Renouveau s’articulait autour de la reconnaissance des sacrifices des résistants contre l’autocratie : il s’agissait du jugement des tortionnaires, de l’indemnisation des victimes, de leur immortalisation par le baptème de rues, d’édifices publics, etc. de leur nom, de l’édification d’une maison en leur mémoire pour servir de Centre de documentation, etc. Ce combat s’est mené surtout de 1989 à 1993. Il finira par aboutir avec la prise d’un décret présidentiel en 1993. La Journée a été instaurée et la jeunesse et les combattants de la liberté l’ont célébré depuis lors malgré le refus des pouvoirs successifs de la rendre chômée et payée. Ce qui reste à faire.
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LA FLAMME N° 347 / ADRESSE AU PROLETARIAT A L'OCCASION DU 01052020
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EDITORIAL
A la Classe Ouvrière à l’occasion du 1er Mai 2020.
La classe ouvrière internationale comme celle du
Bénin vit des moments difficiles. Pour la première
fois depuis l’instauration de cette Journée en
1890, comme Fête Internationale du Travail, il
n’y aura aucun défilé, aucune manifestation de
rue pour célébrer la fête du Travail. Et pour
cause, la classe ouvrière internationale est
aujourd’hui confinée dans les maisons, sujette
au chômage, à la faim et à la peur de mourir de
COVID.19. Pendant ce temps, les pouvoirs
bourgeois de par le monde prennent des
mesures les plus despotiques, les plus
assassines contre les travailleurs, à commencer
par la liberté d’aller et de venir au nom du
combat contre COVID.19. Au Bénin, la chose a
pris une allure plus dramatique. Alors qu’il
décide des mesures de méso-confinement,
arrêtant du coup bon nombre d’activités des
artisans, des restaurateurs et autres
conducteurs de motos et cars, le pouvoir
autocratique de Patrice Talon n’a octroyé
aucune mesure de compensation à l’instar de
certains de ses pairs de l’Afrique. Le
Gouvernement de la Rupture condamne ainsi à
la mort bon nombre de petites gens. Pire
pendant qu’il récolte des aides provenant de
divers bienfaiteurs, et que lui-même ne donne
pas un franc pour la solidarité nationale, il
lance un appel au recensement d’éventuels
bénéficiaires de ces aides à étudier pour le 05
Mai prochain. Autrement dit, il laisse mourir
les hommes pour intervenir après leur mort.
Les travailleurs de notre pays ne doivent pas se
laisser mourir de faim.
La classe ouvrière internationale, les
travailleurs de notre pays, en ce jour du 1er mai
2020, doivent refuser cette situation, doivent
refuser de se faire manipuler par la haute
finance internationale, ils doivent préférer
combattre et éventuellement mourir de
CORONAVIRUS que de faim. Les travailleurs du
Bénin doivent aussi se battre contre le pacte
colonial, base du régime barbare que connait
notre pays depuis 60 ans.
Au combat contre la faim et pour la vie ! Au
combat contre le pacte colonial pour la libération
des forces productives et pour l’avènement d’un
pouvoir des travailleurs et des peuples au Bénin.
Que vive le Premier Mai, Fête Internationale du
Travail !
La Rédaction
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PCB : FAILLITE DE LA GRANDE BOURGEOISIE FINANCIERE ET ENJEUX POUR LE PROLTARIAT ET LES PEUPLES
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DECLARATION DU BUREAU POLITIQUE DU PARTI COMMUNISTE DU BENIN
A L’OCCASION DU 1er MAI 2020, FETE INTERNATIONALE DU TRAVAIL
FAILLITE DE LA GRANDE BOURGEOISIE FINANCIERE ET ENJEUX POUR LE
PROLTARIAT ET LES PEUPLES !
Ce jour premier mai 2020, pour la première fois, depuis l’instauration de cette Journée en 1890,
comme Fête Internationale du Travail, la classe ouvrière internationale dans maints pays, en dehors des
périodes des grandes guerres, ne fera aucun défilé, aucune manifestation de rue pour célébrer la fête du
Travail. Et pour cause elle est aujourd’hui confinée dans les maisons, sujette au chômage, à la faim et à
la peur de mourir de COVID.19.
1°- En effet, depuis décembre 2019 une crise sanitaire qui n’a de précédent immédiat que celle de 1919
(grippe espagnole), secoue l’Humanité. Il s’agit de la crise de CORONAVIRUS ou COVID.19. Née en
Chine dans la ville de Wuhan, elle a envahi toute la planète et revêt un caractère mondial du fait qu’elle
a embrassé les centres névralgiques de la planète.
Pratiquement en quelques jours, écoles, universités, églises, mosquées, temples, synagogues, cafés,
bars, restaurants, salles de cinéma, théâtres, bibliothèques, stades, jardins publics, presque toutes les
entreprises, aéroports, les commerces etc., sont fermés et toute la population enfermée dans les
maisons. En quelques jours, selon les chiffres officiels, plus de trois milliards d’hommes et de femmes
de la planète, soit au moins 40% de la population mondiale, ont été confinés dans les maisons.
LA FLAMME N°346 : PORTEE DU RETRAIT PAR LE BENIN DE SA DECLARATION AU PROTOCOLE DE LA CHARTE AFRICAINE DES DROITS DE L'HOMME ET DES PEUPLES
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EDITORIAL
Le Bénin retire sa déclaration au Protocole à la
Charte africaine des Droits de l’Homme et des
Peuples :
Signification du point de vue des droits de
l’homme et des libertés des citoyens béninois
La décision est tombée ce jeudi 23 Avril 2020
dans la soirée provenant du Ministre, porteparole du Gouvernement, ORUNLA : « Le Bénin
retire sa déclaration au Protocole à la Charte
africaine des Droits de l’Homme et des Peuples
portant création de la Cour africaine des droits
de l’homme et des peuples(CADHP). » Toutefois
dit-il, « le Bénin reste sous la juridiction de la
Cour Africaine des Droits de l’Homme et …
l’ordonnance de la Cour n’aura aucune incidence
sur le processus électoral en cours ». Cette
décision a été prise suite à l’ordonnance faite au
Gouvernement Talon, en date du 17 Avril 2020
par la Cour Africaine des Droits de l’Homme et
des Peuples, de surseoir aux élections
communales et municipales du 17 Mai prochain.
Rappelons que l’Adhésion à la CADH ouvre droit
à deux choix : n’ouvrir la saisine de cette Cour
qu’aux Etats ou puis étendre la saisine aux
simples citoyens qui se sentent lésés dans leurs
droits par les juridictions nationales, la Cour
Africaine constituant une voie de recours.