Editorial

La voie nécessaire de préserver la vie

« Le Président Talon déclare la guerre à sa population », ainsi
apparaît nettement la décision d’imposer la vaccination antiCovid-19 (sans aucun engagement des conséquences
éventuelles) et le renouvellement des mesures de suppression
et/ou de restriction d’activités de survie des millions d’hommes
et de femmes. Il s’agit d’une guerre à plusieurs dimensions : la
première ; ceux qui mourront des effets de ce « vaccin » alors
qu’ils n’avaient aucune maladie mortelle auparavant ; la
deuxième, ceux qui mourront de faim et de maladies autres que
COVID, conséquences des mesures assassines de privation de
liberté et d’activité prises dans le cadre de cette pandémie.
La défense pour la vie étant primordiale à toute autre activité
humaine, dans cette histoire de COVID, la ligne de partage entre
Béninois passe non plus entre le Régime de Talon et des
Opposants à son régime, mais entre Ceux qui luttent pour la Vie
et Ceux qui attentent à la Vie de l’Homme.
Choisir la voie nécessaire de préserver la vie relève d’une
légitime défense contre le pouvoir et ses soutiens. Et la
population saura trouver sa voie.
La Rédaction

OBLIGATION VACCINALE CONTRE LA COVID-19 : LE
PRESIDENT TALON DECLARE LA GUERRE A SA
POPULATION.
Plusieurs fois annoncée, en fait déjà appliquée dans plusieurs
institutions publiques et privées, la décision est enfin tombée ce
mercredi 31 Août 2021 « Il est décidé de rendre obligatoire la
vaccination contre la COVID-19 pour le personnel médical,
paramédical, pharmacien, aide-soignant de même que le
personnel administratif des formations sanitaires publiques et
privées comme pour le personnel des officines
pharmaceutiques ». Et ceci avec renforcement des mesures
draconiennes des mois d’avril- juin 2020 « fermetures des
discothèques et structures assimilées ; interdiction de
rassemblements festifs dans les endroits publics y compris les
plages ; interdictions des rassemblements de plus de 50
personnes ; limitation de nombre de passagers à bord des taxis
et embarcations à trois 3 au maximum …Suspension des
événements et manifestations à caractère culturel, festif, sportif
et religieux… ».
Il s’agit comme l’a déjà souligné le Parti Communiste du Bénin
dans un Communiqué en date de 22 Juillet 2021 « d’une
déclaration de guerre » à la population. Le Communiqué dit
« Nous disons qu’il s’agit de guerre contre la population dans la
mesure où l’Afrique, la moins touchée par cette pandémie, a
d’autres contraintes sanitaires que de se soumettre aux vaccins
anti-Covid. Le principe d’égalité vaccinale sur la planète est une
absurdité ; c’est autant dire qu’il faut soumettre la population de
la planète à des antipaludéens alors qu’une grande proportion de
cette population n’est pas concernée par cette maladie. Il s’agit
d’une guerre car, à la clé, il y aura des morts inutiles. Qui en
répondra ? Nous refusons d’être des cobayes pour les grandes
industries pharmaceutiques ». « Si tu ordonnes à ton peuple
d’aller se jeter à la mer, il verra la révolution » dit Antoine de
Saint-Exupéry dans le « Petit Prince ». C’est en effet exactement
comme si un Gouvernement demande à une population d’aller
se jeter à la mer. Car il n’est pas normal, il n’est pas humain, il
est même criminel d’imposer à quelqu’un qui n’est pas malade
d’injecter dans son corps, un produit dont on ne répond pas des
conséquences en cas de gravité. C’est autant le condamner à la
mort.
Il s’agit d’une guerre à plusieurs dimensions : la première, ceux
qui mourront des effets de ce « vaccin » alors qu’ils n’avaient
aucune maladie mortelle auparavant ; la deuxième, ceux qui
mourront de faim et de maladies autres que COVID,
conséquences des mesures assassines de privation de liberté et
d’activité prises dans le cadre de cette pandémie. Par exemple at-on pensé vraiment à ces nombreux citoyens engagés dans les
activités de survie dans les discothèques, dans les
« manifestations à caractère culturel, festif, sportif et religieux »,
tels les artistes, les sportifs et les structures de transports, taxis,
taxi-motos, etc. ? Nous avons toujours dit que les morts causés
par ces mesures seront incomparables en un temps court, par
rapport aux 131 morts de Covid-19 déclarés par les instances
gouvernementales.
Le Parti Communiste du Bénin a toujours considéré qu’il existe
dans l’existence humaine quatre exigences classées par ordre de
priorité décroissante : 1°-la défense de la vie, 2°-la défense de la
patrie ; 3°-la défense de la démocratie ; 4°-la défense des intérêts
sociaux des classes pauvres et la lutte pour le socialisme. C’est
dire que passe en premier lieu : la défense pour la vie : car pour
exercer toutes les autres activités suivantes il faut être vivant.
Comme dit Cicéron « Primum vivere, deinde philosophari »
(Vivre d’abord, philosopher ensuite). La logique de ce
développement nous amène aujourd’hui à considérer que pour
cette histoire de COVID, la ligne de partage entre Béninois passe
non plus entre le Régime de Talon et des Opposants à son
régime, mais entre Ceux qui luttent pour la Vie et Ceux qui
attentent à la Vie de l’Homme.
L’exemple illustratif de nos propos est représenté par un certain
médecin (médecin à la gomme au service des Big Pharma et de
l‘OMS) du nom de KOKODE Nadin (qui se proclame opposant à
Talon mais s’aligne sur ses positions criminelles). Il écrit
notamment dans un Post intitulé « Conseil d’ami, courez-vous
faire Vacciner » ; nous citons « Alors chers amis, au lieu de rester
là à discutailler sur des théories complotistes à la noix, en toute
amitié, courez-vous faire vacciner ; c’est très égoïste mais c’est
aussi très utile pour votre vie…. Le seul des trois précédents
mécanismes qui dépend de nous c’est la vaccination. L’UE vient
de dépasser les 70% de vaccination des deux doses, et passe à
une troisième phase pour certains. Pendant ce temps des
ennemis de l’Afrique distillent plein de théories antivax… Le SARSCOV-2 va en réalité, dans trois ou quatre ans devenir un virus
banal. Soit vous aurez survécu parce que prudent, soit vous serez
mort parce que idiot. Si j’étais eux je jetterais votre cadavre aux
chiens et aux chacals ». Un langage aussi arrogant, suffisant,
méprisant et ordurier ne mérite que Mépris ! Monsieur KOKODE
Nadin se retrouve aujourd’hui dans le même camp que le
Président Talon : camp des donneurs de morts ; camp plus
Information
Du 1er Septembre au 31 Octobre 2021, des membres de la rédaction seront en vacances, par conséquent
votre journal ‘’LA FLAMME’’ paraitra de façon régulière mais allégée. Merci pour votre fidélité
La Rédaction
LA FLAMME N°417 03 septembre 2021
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 3
dangereux que celui simplement politique d’opposition
Démocratie / Anti-Démocratie.
On n’impose pas la guerre à une population impunément.
Chacun choisira la voie nécessaire de préserver sa vie.
Samson
Mémoire des glorieuses luttes estudiantines de 1975 à
1979
‘’ Les Premières Pluies ’’
(Récit inédit)
(Partie I)
NOTE DE LA REDACTION
Pour cette période vacance, la Rédaction commence par livrer à
ses lecteurs, une partie du récit écrit par le Professeur Philippe
NOUDJENOUME, sur des évènements qui se sont produits à
l’Université dans les années 1975-1979. Ce récit est encore
inédit.
La Rédaction
‘’ Les Premières Pluies ’’
PREFACE
L’opuscule que voici intitulé « Les premières pluies » relate
l’histoire des combats révolutionnaires et démocratiques menés
dans les années 1977-1979, sous la direction de l’Union des
Communistes du Dahomey devenue Parti Communiste du
Dahomey, contre le régime pseudo-marxiste et autocratique de
Kérékou- PRPB. Il s’inscrit dans la série des ouvrages de mémoire
se donnant pour objectif d’arracher à l’oubli et de restituer pour
les générations présentes et futures, des pans de l’histoire
mouvementée et révolutionnaire de notre peuple. Il vient dans
la lignée de l’ouvrage déjà publié, intitulé « Histoire d’une
évasion » et lancé, il y a un an, en décembre 2018. Il a été rédigé
dans les mêmes conditions que ce dernier ; c’est-à-dire par
l’auteur en détention à la prison civile de Porto-Novo. C’est la
partie des luttes du peuple, en sa composante estudiantine, qui
a conduit à l’arrestation, à la détention de nombreux étudiants
et universitaires des années 1979-84 et qui a été ponctuée par
les évasions spectaculaires d’avril 1984 de la Prison de PortoNovo et de juin 1984 du Camp Guézo de Cotonou. C’est dire que
les écrits constituant le récit ci-devant présenté, sous le titre
« Les premières pluies » ne datent pas d’aujourd’hui mais d’une
quarantaine d’années et conservés soigneusement pour la
cause. Il s’agit ici des luttes des jeunes, principalement des
étudiants de la Faculté des Sciences Agronomiques (FSA) en 1979
qui ont réussi à briser l’interdiction formelle de toute grève dans
notre pays depuis celle sauvagement réprimée de 1975 après le
crapuleux assassinat de Michel AIKPE; rappelons que cette
répression et interdiction de tout mouvement démocratique
avaient le soutien actif des personnes aujourd’hui devenus
« démocrates », telles SEHOUETO Lazare, HOUDOU Ali (A
l’époque Président de l’Organisation des Jeunes
Révolutionnaires du Bénin (OJRB), Ministre de l’information),
BATOKO Ousmane, alors ministre et porte-parole du
Gouvernement et autre KOUGNIAZONDE Christophe (Chef de
Groupe d’Action Révolutionnaire,-GAR- structure universitaire
du PRPB à l’université). De 1975 à 1979, cela a fait 4 ans que ce
climat de terreur anti-démocratique a régné. La grève de 1979
arriva donc, pareille à une pluie bienfaisante après des mois de
sécheresse. D’où le titre donné au récit.
Comme dans le cas de « Histoire d’une Evasion », j’ai essayé
d’être le plus fidèle que possible aux faits. N’étant pas étudiant
au moment de ces faits, je n’ai vécu ce mouvement que de
l’extérieur et donc ce récit a été le produit de la relation des
événements par les acteurs eux-mêmes (étudiants) qui se
retrouvaient avec moi à la prison civile de Porto-Novo de 1979 à
1984. J’ai essayé de décrire les choses telles qu’elles étaient. Les
descriptions des paysages de Cotonou et de Calavi, de
l’Université Nationale du Bénin aujourd’hui Université
d’Abomey-Calavi ont été présentés tels qu’ils étaient
effectivement au moment des faits. La part de l’imaginaire est
donc faible ; mais elle existe tout de même. Elle a consisté en
deux choses : d’une part, dans les propos et discours prêtés aux
acteurs, d’autre part, des scènes que j’ai dû imaginer pour
compléter mon récit pour le rendre cohérent, logique et
illustratif.
Pour les besoins de discrétion, et pour la protection de quelque
renommée historique, j’ai préféré user comme dans « Histoire
d’une Evasion » de pseudonymes. Toutefois, je dois dire que la
personne qui a conduit à la FSA, les choses en tant qu’étudiant
révolutionnaire de cette faculté et dont le nom se doit d’être
mentionné pour la postérité, c’est ALASSANE Issifou que j’ai
appelé SEYDOU dans mon texte.
Par les temps qui courent avec l’instauration d’une nouvelle
autocratie, j’ai bon espoir que ce récit s’inscrira dans la ligne des
textes qui sauvegardent l’esprit de combat, de générosité et de
détermination qui a animé des jeunes du passé, qu’il servira
d’aiguillon pour ceux d’aujourd’hui qui, je le sais, ne seront pas
moins méritants que leurs devanciers.
Aburi- Ghana, le 12 Décembre 2019.
Philippe NOUDJENOUME

La répression pour non port de casque et cache- nez à
Parakou
Une véritable opération de spoliation des conducteurs et
propriétaires des taxi-motos
Débuté depuis quelques semaines, la répression pour non port
de casque et de cache-nez contre les motocyclistes se poursuit
dans la ville de Parakou par la Police Républicaine. Ce vendredi,
27 août 2021, cette opération a eu lieu au niveau du carrefour
des trois banques toute la journée par les éléments de la Police
Républicaine avec à leur tête le commissaire central adjoint. Plus
d’une centaine de motos ont été arrêtées, puis transportées au
Commissariat central pour être mises en fourrière. Les anciens
responsables traitres des conducteurs de taxi-motos ont été
mobilisés pour participer à cette opération de répression.
Pour retirer une moto mise en fourrière, le propriétaire ou le
conducteur doit verser une amende au Trésor Publique. La
population proteste contre cette amende et accuse le
gouvernement et ses représentants d’aggraver sa misère.
Je félicite la population de Parakou pour cette solidarité
agissante avec les conducteurs et propriétaires de taxi-motos. Je
demande à mes collègues conducteurs de taxi-motos de prendre
conscience de cette solidarité agissante pour le développement
d’une entraide mutuelle solide avec la population.
Parakou, 30 août 2021.
BIO ZIME Issa, Zémidjan à Parakou
LA FLAMME N°417 03 septembre 2021
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 4
Talon a reconnu publiquement à Djidja qu’ils
sont tous, au gouvernement des voleurs et ils
sont tous libres
197 SEMAINES
Vient de paraitre :
LES ACTES FONDAMENTAUX
DE L’ALLIANCE POUR LA
PATRIE (A.P.P)
Prix de vente : 300f l’unité.
Prix de soutien : à partir de 500f.
Lieux de vente :
Siège du Parti Communiste du Bénin
(PCB) à Gbèdégbé, Cotonou
A la bourse du Travail de Cotonou, au
Secrétariat de la CSTB
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