Communication du PCB
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DECLARATION DU BUREAU POLITIQUE
Le Bureau Politique du Parti Communiste du Bénin (PCB) s’est réuni le jeudi 29 novembre 2018 à Cotonou. Entres autres questions touchant à l’analyse de la situation nationale, il a été traité les implications politiques des lois scélérates du pouvoir de la Rupture notamment, les lois portant Charte des partis politiques et code électoral.
1°- Après la chute du PRPB et l’avènement du Renouveau Démocratique, notre Parti n’avait cessé de mettre en garde contre les illusions qui consistaient à faire croire que c’est la Conférence Nationale qui a accouché des libertés et non les luttes et les sacrifices de notre peuple. Le Parti communiste du Bénin n’a jamais cessé de dire qu’en ne demandant pas des comptes aux tortionnaires, qu’en ne célébrant pas les combattants pour leur esprit d’abnégation, de sacrifice et leur patriotisme comme exemple à suivre par les jeunes générations, on faisait le lit d’une nouvelle dictature. Depuis avril 2016, cette nouvelle dictature autocratique sévit dans notre pays et s’est complètement installée avec les lois les plus scélérates contre le peuple. C’est dans le cadre de la dictature que s’inscrivent les lois portant Chate des partis et code électoral
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A PROPOS DU SCANDALE DES 4,5 MILLIARDS DE LA CAISSE NATIONALE DE SECURITE SOCIALE (CNSS)
Le vendredi 12 octobre 2018, plusieurs journaux porte-parole du gouvernement ont (enfin) publié des éléments de réponse, des " preuves", suite à l’interpellation (diffusée largement sur les réseaux sociaux fin septembre 2018) du conseil d’administration de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) par un syndicaliste, sur la destination des fonds d’un chèque devant servir à libérer les actions souscrites par la CNSS dans le capital de la BIBE : affaire des 4,5 milliards de FCFA qui défrayait la chronique depuis des semaines.
Les preuves sont constituées par deux relevés bancaires, une photocopie de chèque ainsi qu’une lettre du DG /BIBE au DG de la CNSS.
La présentation de ses preuves par le journal "Le Matinal" a été précédée de ses commentaires d’où suintait son fiel par le SYNATASS, un syndicat de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale. C’était comme un signe précurseur : depuis, le SG SYNATASS a écopé d’une mise à pied de huit jours sans solde.
Quelle crédibilité attacher à ces « preuves » ?
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DECLARATION
A PROPOS DE LA SITUATION POLITIQUE NATIONALE ET LES EXIGENCES ACTUELLES
DES TRAVAILLEURS, DE LA JEUNESSE ET DU PEUPLE
1- Le 27 août 2018, dans une "plainte adresse" à l’Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC) et diffusée à l’attention de l’opinion nationale et internationale, une citoyenne écrit : « accusations contre Monsieur Patrice Talon, Président de la République pour corruption, enrichissement illicite et autres infractions connexes ». A l’appui de cette "plainte adresse", il est indiqué, sur la base de pièces et annonces de l’Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEx, chargée de la création d’entreprise, modifications de statuts), que le Président Patrice Talon est toujours, juridiquement propriétaire et/ou administrateur de nombreuses sociétés unipersonnelles ou anonymes d’investissement financier (SCP), de coton (CCB), d’intrants agricoles (SDI), de gestion immobilière (SIGIB), de contrôle des importations (Bénin Control), etc., sociétés desquelles il avait déclaré s’être retiré.
Quelques jours après la publication de cette plainte, on apprend que le Dg de l’APIEx est limogé de son poste, pendant qu’on observe un silence radio de la part de l’Anlc, structure sous tutelle du Président de la République et sans qu’il ne soit publié aucun démenti des graves accusations portées contre le Président Patrice Talon qui « choisit consciemment de continuer à baigner dans un océan de conflits d’intérêt. »
Conclusion : Patrice Talon, Président de la République et Chef de l’Etat du Bénin, reste et demeure Chef d’entreprises et passible à cet égard de crime d’atteinte à l’honneur et à la probité.
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Installation de la 5ème mandature de la Cour Constitutionnelle
LA COUR DJOGBENOU EST FRAPPEE DE SUSPICION LEGITIME
Par un Communiqué de presse en date du 07 juin 2018, le Secrétaire Général de la Cour Constitutionnelle informe l’opinion publique « qu’à l’issue de l’élection qui a eu lieu ce jour, jeudi 07 juin 2018, Monsieur Joseph F. DJOGBENOU est le nouveau Président de ladite Cour… ».
Voilà qui est fait ! TALON vient de réaliser son rêve d’installer une Cour Constitutionnelle servile qui lui obéisse au doigt et à l’œil. Les suspicions des nombreux béninois qui affirmaient déjà il y a deux ans que DJOGBENOU serait le prochain président de la Cour Constitutionnelle, sont devenues réalités. La Cour Constitutionnelle de DJOGBENOU, par sa composition se révèle un prolongement du gouvernement de TALON car tous attachés à sa personne.
Ainsi, il est désormais une évidence que sur tous les grands dossiers qui engagent la vie de notre pays, DJOGBENOU et sa Cour prendront parti aux côtés de leur maître Patrice TALON. Il ne pouvait en être autrement lorsqu’on regarde le parcours des nouveaux ‘’sages’’ notamment celui de leur Président.
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A propos de la criminalisation du commerce de l’essence ‘’kpayo’’, du pétrole et autres carburants.
LE POUVOIR DE TALON ET SON BMP LEGALISENT UN CRIME !
Le mardi 05 juin 2018, au petit matin l’Assemblée Nationale du Bénin a voté la loi 2018-15 portant Code pénal en République du Bénin. En attendant sa promulgation, l’on peut déjà observer le caractère criminel de bon nombre de ses dispositions. C’est le cas par exemple de la commercialisation de l’essence dite ‘’kpayo’’ et même du pétrole qui est criminalisée et donc interdit. En effet, l’article 929 de ladite loi dispose : « Le commerce des carburants, notamment : essence super, essence tourisme, pétrole, gasoil, mélange deux temps, ainsi que celui des lubrifiants aux abords des rues dans les agglomérations, et tout endroit autre que dans les dépôts et installations de la Société nationale de commercialisation des produits pétroliers ou des distributeurs agréés sont rigoureusement prohibés ». L’article 930 quant à lui, renseigne sur les peines encourues pour la violation de l’article précédant et qui vont de la confiscation des produits et moyens de transport à des amendes et des peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement ferme.
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