PARTI COMMUNISTE DU BENIN (PCB)
01 B.P. 2582 Recette Principale Cotonou (Rép. du Bénin)
Tél. : 21 30 03 22/97 98 35 65 – Site : www.la-flamme.org

 

COMMUNIQUE


LE MASSACRE DES MIGRANTS A MELILLA PAR LE MAROC, UN CRIME CONTRE L’HUMANITE


Le 24 juin 2022, la soldatesque du roi Mohamed VI massacre des migrants d’Afrique subsaharienne dont le seul tort est de vouloir passer de l’autre côté de la frontière qui sépare l’enclave espagnole de Melilla du Maroc. Officiellement, le Maroc parle de 23 morts. Selon les rescapés de ce massacre, il y aurait près de 100 morts rapidement enfouis dans des fosses communes, à l’abri des regards et de la presse internationale. Les images montrant la soldatesque marocaine s’acharnant sur des migrants désarmés, accrochés aux barrières servant de frontières entre l’entité espagnole et le Maroc, ou blessés et gisant au sol, sont insupportables et inadmissibles.

 

ADRESSE XXXVIII

ADRESSE AU PROLETARIAT INTERNATIONAL ET AUX PEUPLES A L’OCCASION DE LA FETE DU PREMIER MAI 2022 :

APRES L’ORAGE DE COVID-19, LES EXIGENCES DU PROLETARIAT ET DES PEUPLES PLUS FORTES QUE JAMAIS.

 

Depuis bientôt un an, les décrues après le déluge de 2020 ont commencé ! Les hauts cris alarmistes sur les ravages de COVID-19 se sont progressivement tus. Partout dans le monde comme s’ils se sont donnés le signal, l’allègement des mesures « anti-COVID », mesures d’assassinat et de bâillonnement des libertés d’association et de manifestation s’est largement instauré. Les stades et lieux de spectacles se remplissent de nouveau et l’on voit des gens partout dans le monde sautillant de joie et du bonheur de vivre. Décidément on vit une véritable époque « post-COVID » que la guerre d’Ukraine n’a fait qu’amplifier et qui fait dire aux gens que « La guerre de l’Ukraine ou Poutine a mis entre parenthèses le COVID-19 ».
COVID-19, c’est pratiquement derrière nous. Mais quelles sont les conséquences de cette pandémie sur la vie du prolétariat et des peuples du monde ?

DÉCLARATION A L’OCCASION DES TRENTE ANS DE LA CONFÉRENCE NATIONALE DE 1990 :
DU MARCHE DE DUPES A L’INSTAURATION D’UNE NOUVELLE AUTOCRATIE.

 

Introduction

Lors de son intervention télévisée le 18 février 2020 à l’occasion des trente ans de la Conférence Nationale, Patrice Talon a déclaré : « Nos habitudes, nous allons les corriger. Nous allons faire plus d’efforts, nous allons faire des sacrifices. Nous allons perdre des choses, des libertés qu’on avait et qui devenaient incompatibles avec l’intérêt général. Nous étions pratiquement dans l’anarchie qui est une forme de démocratie, vous le savez très bien ! L’anarchie est la forme de démocratie la plus avancée. Mais si l’anarchie ne sert pas le développement, on peut mettre fin à ça et dire « Non, que chacun reste dans le droit chemin ». La boucle est donc bouclée et cette intervention crue, indique qu’avec le régime de Patrice Talon, indépendamment du fait que toutes les pratiques indiquaient que nous sommes en présence d’un régime autocratique, l’autocrate lui-même est passé à la théorisation de sa pratique. Ce que théorise ainsi sans phare Patrice Talon, c’est la dictature du développement. Nous sommes ainsi revenus à la période où un seul individu sait ce qui est bon pour le peuple et tous ceux qui s’écartent de cette voie sont considérés comme des anarchistes. Sous Le PRPB on les appelait des anarcho-gauchistes. Trente ans donc après la chute du PRPB de Mathieu KEREKOU, notre pays retourne dans les travers du parti unique, avec aujourd’hui un parti à deux ou plusieurs têtes, une justice aux ordres, une presse aux ordres ou sous pression et des institutions soumises à l’autocrate, les opposants embastillés ou en exil. C’est donc le serpent qui se mord la queue puisqu’avec Patrice Talon, nous sommes pratiquement revenus à la case départ trente ans après la Conférence Nationale.
Depuis quelques jours, des initiatives sont prises à gauche et à droite pour célébrer le trentième anniversaire de la Conférence Nationale. L’orientation générale donnée à ces diverses célébrations, c’est de valoriser le rôle éminent joué par Mathieu KEREKOU, le clergé catholique avec Monseigneur Isidore de Souza, et de montrer en opposition sans trop le crier, puisque la liberté de parole n’existe plus, le mauvais rôle qu’est en train de jouer le « méchant » Patrice Talon aujourd’hui. En donnant une telle orientation à toutes ces célébrations, on s’occupe de l’écume au lieu d’aller dans le fond des choses ; on se refuse à réfléchir à pourquoi Talon a réussi à imposer à notre peuple une nouvelle autocratie.

PREMIERE SESSION DU COMITE CENTRAL DE L’ANNEE 2020
COMMUNIQUE FINAL

 

Le Comité Central du Parti Communiste du Bénin (PCB) s’est réuni le 1er février 2020 à Cotonou dans le contexte actuel de grands conflits dans le monde, de menées coloniales françaises contre le réveil patriotique des jeunesses et peuples africains et de la poursuite de la résistance de notre peuple contre une autocratie légalisée. Le Comité central a ainsi examiné la situation internationale, la situation dans la sous-région africaine avant d’aborder la situation nationale et les tâches qui en découlent.
1- Au plan international
Au plan international, la situation se caractérise d’une part, par l’aggravation des rivalités entre les anciennes et nouvelles puissances impérialistes avec pour mobile le repartage des richesses du monde ; ce qui peut déboucher sur une conflagration mondiale, et d’autre part, par la remise en cause par les peuples du système de représentation de la démocratie libérale. Les guerres commerciales des Etats-Unis contre la Chine et ses anciens alliés, les conflits armés au Yémen, en Syrie, en Irak, etc, la guerre contre l’Iran, d’une part, les protestations populaires en France (les Gilets jaunes, manifestations contre la réforme des retraites), au Liban, au Chili, en Irak, et qui exigent un autre système de représentation plus directe des citoyens, illustrent bien cette situation.

 

Pr. Philippe NOUDJENOUME

LES ETATS GENERAUX DU PEUPLE, UNE SEULE EXIGENCE, TROIS POSITIONS CONTRADICTOIRES.

                                                                    

Les 10, 11 et 12 Octobre 2019, se sont tenues dans notre pays, trois assises : le Dialogue politique du Président Talon, les Assises de la Résistance Nationale  tenues au « Chant d’Oiseau», les Assises Populaires de la Bourse du Travail, tenues le 11 Octobre sous l’égide de la CSTB, ensemble avec  les différentes assises populaires régionales du samedi 12 Octobre à travers le pays.

 Ces différents Forums  ne peuvent être considérés comme des évènements ordinaires  tels que l’on l’observe dans la vie politique de notre pays. Il s’agit d’assises expressives des positionnements politiques des diverses classes et couches sociales en lutte  pour le contrôle du présent et de l’avenir de notre Patrie.