DECLARATION
A PROPOS DE LA VIE ET DU CADRE DE VIE, DU PAIN ET DU PAVE :
MEPRIS, MENSONGES ET DUPERIE DU PEUPLE

 

Depuis un certain temps, une propagande tonitruante est amorcée par le pouvoir de TALON. Limitée d’abord au niveau des cercles le soutenant aveuglément, cette propagande consiste à parler et louer abondamment les travaux d’asphaltage et des infrastructures. Dans ces cercles, on parle du rattrapage du retard depuis les années 1960, comme si le Bénin souffre principalement et fondamentalement de ce retard. L’onction des évêques du Bénin, qui dans le compte rendu de leur dernière conférence épiscopale tenue du 07 au 10 janvier 2020, « notent avec satisfaction la mise en œuvre du programme de développement des infrastructures notamment l’asphaltage qui modifie qualitativement le visage de plusieurs localités de notre pays », a donné comme le départ de la campagne ouverte du pouvoir, par TALON lui-même. Dès la publication de cette onction épiscopale le 10 janvier 2020, TALON qui méprisait et ridiculisait les sorties publiques, est entré en campagne "électorale" le 12 janvier 2020, sous couvert de tournées de supervision des projets phares. Après Akpakpa à Cotonou le 12 janvier, c’est le village Avlékété qui est visité le 14 janvier. Pour le pouvoir et ses soutiens, il est question de parler abondamment de l’amélioration du cadre de vie, de la modernité des villes, de la modification qualitative du visage de plusieurs localités, en opposition et/ou en réponse aux conditions dégradées, à la faim et la misère des masses à qui on continue de demander la patience et de promettre des lendemains qui chantent.
Cette propagande pose alors la question de la vie face à l’amélioration du cadre de vie, du problème du pain et du pavé.

COMMEMORATION DU 42ème ANNIVERSAIRE DE LA CREATION DU PARTI COMMUNISTE DU BENIN
APPEL AX TRAVAILLEURS, A LA JEUNESSE ET AU PEUPLE

 

Travailleurs, Jeunes, Peuple du Bénin,

Il y a 42 ans, le 31 décembre 1977, a été proclamée la naissance du Parti Communiste du Dahomey, créé sous la direction de Pascal FANTODJI. C’était dans la nuit noire d’une dictature autocratique, celle de Mathieu KEREKOU, instaurée après la répression sanglante des insurrections populaires à Cotonou et Abomey. Aucun journal, aucune organisation, aucun parti politique, aucune manifestation en dehors du parti autocratique, le PRPB n’était autorisé et les auteurs de ces actions risquaient la prison, les tortures ou la mort. Seuls étaient libres l’autocrate, sa cour et sa basse-cour et pouvaient assommer le peuple bâillonné et enchainé par des discours de mensonges, falsificateurs et négateurs de la réalité. Ainsi, l’autocrate, ses dignitaires, seuls maitres de la presse à eux soumise, ajoutaient à la torture physique du peuple, la torture morale.
Dans cette ambiance de terreur, la proclamation de la naissance du Parti Communiste qui appelait à la lutte et à l’organisation pour renverser le pouvoir autocratique, apparaissait à certains comme de l’utopie, à d’autres, de l’aventurisme, pendant qu’elle apportait à la jeunesse et aux travailleurs combattants, l’espoir d’un éclairage et d’une direction ferme et conséquente de leurs luttes. Le courage et l’esprit d’abnégation des communistes dans la mise en œuvre d’une tactique basée sur les revendications et les aspirations des masses populaires, pour le pain et la liberté, ont permis à ces dernières de secouer et de détruire toutes les bases de l’autocratie et de la renverser dans des actes insurrectionnels.

A PROPOS DES
MONUMENTS A LA GLOIRE DE L’AUTOCRATIE DE MATHIEU KEREKOU

 

Depuis un certain temps une polémique court autour de la destination de l’ancien domicile de feu Mathieu KEREKOU à Cotonou. HOUHOU Ali, l’ancien Chef des nids des jeunes mouchards au service du dictateur KEREKOU et qui en réclame tout l’héritage politique en tant qu’animateur de la Fondation Mathieu KEREKOU en est le principal protagoniste. Il appelle à des pétitions à cet effet. Faut-il transformer le domicile (partiellement ou en totalité) en Jardin « Saint Mathieu » ou en Musée Mathieu KEREKOU ? Et à la faveur de cette bataille autour du devenir de cet ancien bâtiment colonial affecté au logement des officiers, refait surface la question de la mémoire de Mathieu KEREKOU.
A- S’agissant du sort du domaine dit des filaos, il est de notoriété publique que tous les clans de la Haute-Bourgeoisie se servent de la parcelle de pouvoir qu’ils détiennent pour s’arroger, s’attribuer des parts importantes du patrimoine public.

A PROPOS DE LA RENCONTRE AVORTEE ENTRE PATRICE TALON ET BONI YAYI

La nouvelle relative à un retour à Cotonou du Président Boni YAYI pour le mercredi 20 novembre 2019 est parue sur les réseaux sociaux dans la soirée du mardi 19 novembre. Le lendemain mercredi, tous les médias nationaux et internationaux ont confirmé et précisé le cérémonial du retour avec des commentaires divers. On apprend ainsi que Boni YAYI revient accompagné par une délégation de la CEDEAO dirigée par l’ancien Président nigérian, Abubacar ABDUSALAMI. La délégation, après sa descente à l’aéroport de Cotonou, se rendrait au palais de la présidence avec Boni YAYI rencontrer Patrice Talon avant d’aller écouter ensuite le président SOGLO et l’opposition.
Pendant que la majorité du peuple se posait des questions, la presse à ordre ("Le Matinal", La Nation), se lançait dans des éloges dithyrambiques sur la magnanimité de Patrice TALON, son statut d’homme de paix qui accepte de recevoir et de donner l’accolade à son adversaire Boni YAYI.

COMMUNIQUE
Un coup d’Etat constitutionnel aux conséquences incalculables.

Longtemps annoncé comme ce Serment attribué à Scipion l’Africain « Cartago Delenda » (Il faut détruire Carthage), Talon a fini par franchir le Rubicon : détruire notre Carthage Constitutionnelle. Les Députés godillots ont, hier 31 Octobre 2019 sans honte bue, adopté la révision de la Constitution du 11 décembre 1990 à l’unanimité (83/83)
Ainsi sans la consultation du peuple souverain qui l’avait adoptée par référendum le 2 Décembre 1990, l’Assemblée illégitime rejetée par plus de 80% du peuple vient, sous dictée de l’autocrate Talon, de décider de :
1°- prolonger le mandat des députés de 4 à 5ans
2°- créer un poste de Vice-Président