ADRESSE III
Aux Travailleurs, au peuple du Bénin en lutte
N’attendez rien de la Cour Constitutionnelle !
Seules vos luttes vous libéreront des griffes du pouvoir autocratique de Talon-Houngbédji.

 

Dans sa déclaration face à ses collègues lors de la présentation des vœux le jeudi 11 janvier 2018, Houngbédji Adrien, le Président de l’Assemblée nationale déclare, pour ce qui est des lois portant retrait du droit de grève à des catégories de travailleurs : « L’Assemblée nationale respectera les décisions de la Cour Constitutionnelle quel que soit le sort réservé aux lois adoptées ». Joseph Djogbénou, Garde des Sceaux, dans une intervention, dit presque exactement la même chose. Déjà les oiseaux « rupturiens » à la manière d’un MIGAN Jacques, avocat à la cour, écrit que la Cour Constitutionnelle ne peut que confirmer sa décision- Dossou Robert DCC2011-065 du 30 septembre 2011 déclarant non absolu le droit de grève reconnu à l’article 31 de notre Constitution. Ceci en révision de la décision DCC 06-034 du 04 Avril 2006. Et tous clament qu’il faut donc attendre la Cour Constitutionnelle.

POINT DE PRESSE
Cotonou, le 10 Novembre 2017
A PROPOS DE L’AFFAIRE DITE CNSS/ METONGNON Laurent

Thème :
A PROPOS DE LA PROVOCATION DU GOUVERNEMENT DANS L’AFFAIRE DITE CNSS/ METONGNON Laurent
Par Philippe NOUDJENOUME, 1er Secrétaire du PCB

 

Mesdames et Messieurs, Chers camarades, Chers amis de la presse


Depuis quelques jours, l’actualité est occupée par l’affaire dite CNSS/Métongnon Laurent. Je ne pense pas exagérer en déclarant que c’est aujourd’hui l’affaire du jour. Et comme on sait sous les cieux de la « Rupture » avec des articles « copier-coller » les mêmes titres toujours accusateurs s’affichent à la Une de maints journaux de la place avec la sentence déjà prononcée.
I- Dans quel contexte politico-social le gouvernement met en avant la présente affaire ?
Depuis plusieurs mois, le gouvernement de Talon est dans une impasse totale. Impasse économique avec le Pag en panne et l’acharnement contre les opérateurs économiques nationaux afin de faire place nette à la consolidation et l’extension de l’empire économique et financier du Chef de l’Etat et de son clan. Impasse sociale avec l’aggravation de la misère et de la faim provoquant de nombreux mouvements de grèves et de manifestations de travailleurs ; l’ensemble des centrales syndicales ont organisé une grande marche le 20 octobre indiquant la duperie d’un dialogue social également en panne. Perte de crédibilité voire de légitimité avec la dénonciation du népotisme, du pillage du pays avec des contrats gré à gré par le Chef de l’Etat et le clan autour de lui, de même que les atteintes grossières aux libertés avec des méthodes nouvelles comme le brouillage de radios non conformistes. Impasse diplomatique avec l’humiliation du pays sur la scène internationale. Impasse politique avec l’exigence de plus en plus large des Etats généraux prônés par le Front pour le Sursaut Patriotique. Les luttes de ce Front ont vaincu les tentatives de répression des manifestations par le pouvoir et son chien de garde TOBOULA. Ainsi après avoir imposé la marche du 22 juin 2017, le FSP après son meeting géant du 13 octobre avec les députés de la minorité, organisait une marche pour le 03 novembre 2017. Ces manifestations emportent et soulignent les aspirations du peuple à une nouvelle gouvernance.

 

COMMUNIQUE
VIVE LA LUTTE HEROIQUE DU PEUPLE TOGOLAIS MARTYR

Depuis le 19 août 2017, le peuple togolais qui légalement depuis 1967, mais de fait depuis 1963 subit la dictature implacable du clan EYADEMA, s’est dressé pour dire : « Ca suffit ! ». En effet, le 19 août 2017, dans tous les départements et villes du Togo, des manifestations monstres ont lieu contre le pouvoir de Faure GNASSINGBE. Malgré la répression brutale du pouvoir, les 6 et 7 septembre 2017, une partie importante de la population, bravant l’interdiction de manifestations, était dans la rue pour exiger la fin de la dynastie des GNASSINGBE. En faisant cette grande démonstration de force, le peuple togolais montre à la face du monde combien il est un peuple brave qui n’a jamais accepté la dictature qui l’écrase depuis de nombreuses années et comment en fait, il n’a jamais cessé de la combattre.

COMMUNIQUE

ACHARNEMENT DE TALON CONTRE LEHADY SOGLO :
DEPLOIEMENT DE L’ARBITRAIRE ET ESCAMOTAGE DE LA VERITABLE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION ET L’IMPUNITE.

 

Le peuple et l’opinion internationale ont assisté, presqu’en direct, tout au long de la journée du vendredi 28 juillet 2017 au déploiement de l’acharnement du pouvoir de Talon contre Léhady SOGLO : audition par le préfet TOBOULA dans la matinée sur la base d’un questionnaire non envoyé au préalable ; prise aussitôt dans l’après-midi d’un arrêté de suspension du poste de maire de Cotonou; débarquement dans la soirée d’une horde de policiers à son domicile et perquisition sans mandat ; siège de son domicile toute la nuit par la police.

COMMUNIQUE
DERRIERE LES « DESTITUTIONS » DE CHEFS POLITIQUES DU WEEK-END DU RAMADAN
SE TROUVE LA MAIN DE TALON.

 

Le week-end dernier, celui du « Ramadan » (23-25 juin) 2017 a été riche en événements politiques d’un genre particulier : la tenue de deux « assises » notables : celle du congrès extraordinaire du parti « La Renaissance du Bénin » sous l’instigation de « frondeurs » dirigés par Abraham ZINZINDOHOUE et qui a conclu à « l’exclusion » de Léhady Soglo ; celle du Conseil National du Parti Social-Démocrate qui a décidé de la « destitution » du Président du Parti, GOLOU Emmanuel.
Ces deux événements sont-ils fortuits et isolés l’un de l’autre ? Pour tout observateur politique de notre pays, la réponse est non. Essayons de décrypter un peu les choses.