PRETENDU DIALOGUE POLITIQUE DE PATRICE TALON : EXPRESSION ET MANŒUVRE DE RENFORCEMENT DE L’AUTOCRATIE

 

La Session de « Dialogue politique » commencée le 10, s’est achevée le samedi 12 Octobre. Regroupant les partis affidés et/ou suscités par l’Autocrate, sous la conduite du sous-marin pro-Talon, SOSSA Dorothé, expert de basses besognes anti-peuple et de TOPANOU Victor, passé en trahison avec armes et bagages à Talon à la veille des « élections législatives » d’Avril 2019, elle a livré le contenu : « toilettage des deux lois électorales », sur des points mineurs, « institution d’élections générales dont les modalités d’organisation sont à définir », financement public des partis politiques, institution de « parrainage des candidats aux élections présidentielles par des élus nationaux et ou communaux… introduction dans l’arsenal juridique du Bénin d’une discrimination positive pour une meilleure représentation des femmes dans les instances de décision », « révision du nombre sièges de députés à l’Assemblée nationale » etc.

DECLARATION

A PROPOS DU CONSTAT DE L’ABSENCE DE LA GOUVERNANCE DU PAYS PAR LE POUVOIR EN PLACE

 

  1. Depuis le 20 août 2019, suite à la fermeture unilatérale des frontières par le Nigéria, le pays est plongé dans une profonde crise économique et sociale. Au-delà des importateurs réexportateurs de produits querellés par les autorités nigérianes, des milliers de petits et moyens producteurs dans beaucoup de domaines sont précipités dans la faillite avec de lourdes conséquences sur leurs employés, leurs fournisseurs, clients, créanciers et familles. Les marchés, déjà frappés par la mévente, sont entrés dans un coma économique. L’augmentation brutale des prix du carburant importé du Nigéria a plombé le pouvoir d’achat déjà affaibli des populations, et pire en cette période de rentrée scolaire.
    Le pays est en désolation et cela dure depuis bientôt six longues semaines. Et aucune autorité du gouvernement de Talon ne dit rien.

COMMUNIQUE

A PROPOS DU COUP DE FORCE DE TALON CONTRE LE PARTI FCBE

 

Annoncée sur les réseaux sociaux puis confirmée par leurs auteurs, l’information de la délivrance d’un récépissé provisoire de reconnaissance par le pouvoir de Talon à une direction dissidente des FCBE (Forces Cauris pour un Bénin Emergent) a été servie comme événement ce week-end du 21 septembre 2019.
Talon vient de tenter contre le Parti FCBE et son président d’honneur, le président Boni Yayi, le coup de force qu’il avait perpétré contre les partis Renaissance du Bénin (RB) et Parti Social-démocrate (PSD) avec l’appui des traitres en leur sein. Pour les FCBE, ce sont les sieurs Paul Hounkpè et Théophile Yarou, qui apparaissent comme les principaux chevaux de Troie.

Cliquer ici pour télécharger le texte

COMMUNIQUE AU PEUPLE
A PROPOS DU REMANIEMENT MINISTERIEL

 

Le 5 septembre 2019 au journal de 20 heures de l’ORTB, le porte-parole du Gouvernement a donné lecture de la liste des membres du troisième gouvernement de Patrice Talon depuis son élection en avril 2016. Il y a deux semaines à peu près, les journaux proches du pouvoir avaient annoncé que Patrice Talon avait envoyé un courrier à ses deux partis jumeaux (Union Progressiste et le Bloc Républicain) qu’il a créés pour qu’ils lui fassent des propositions en vue de la formation de son Troisième gouvernement. Il faut dire que cette information était tellement passée inaperçue, tant la population est assaillie par ses problèmes quotidiens.
Au vu de la configuration du nouveau gouvernement, en dehors de la récompense accordée à quelques éléments pour leur zèle dans la défense du système autocratique comme Abimbola et Orounla, le reste c’est : on prend les mêmes et on recommence.

 

DECLARATION
A PROPOS DE LA TERREUR CRIMINELLE QUE TENTE D’INSTAURER LE DICTATEUR PATRICE TALON.

 

Les élections législatives du 28 avril 2019 avec les seuls partis siamois de la mouvance, ont été la révélation, en grandeur nature et à la face du monde entier de la débâcle politique du pouvoir de Talon. Malgré les fraudes sur le terrain le jour du vote, malgré les tripatouillages de la CENA et les arrangements de la Cour Constitutionnelle, rien ne peut atténuer le rejet massif par plus de neuf béninois sur dix de la politique et du pouvoir dictatorial de Patrice Talon. Le peuple a ainsi prononcé son verdict : Talon est rejeté.
Mais au lieu de comprendre et d’accepter la sanction sans appel, Talon s’est lancé dans des actes de terreur contre le peuple. Partout dans le pays, non seulement la police, mais l’armée est appelée au secours du pouvoir en perdition. La police arrête à tour de bras. Elle s’est lancée contre les travailleurs de la CSTB appelés à manifester le 1er mai. A Abomey, Parakou, Cotonou, Calavi, les tribunaux sont pleins et des magistrats à ordre condamnent des jeunes même pour port de bandeaux rouges sur la tête.