P. NOUDJENOUME A PROPOS DE LA REPRESENTATIVITE DES DEPUTES AU PARLEMENT
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ADRESSE VIII
Aux travailleurs et au peuple en lutte
Se donner les moyens de désigner les vrais Représentants du Peuple au Parlement.
1°- Le fait d’actualité.
Travailleurs et Peuple du Bénin!
L’actualité politique abonde de leçons de choses sur l’état de la représentativité du peuple à travers l’Assemblée nationale. Une assemblée de « représentants » du Peuple qui siègent et sans frissonner, décide de priver leurs électeurs (qu’ils sont censés représenter) de droits fondamentaux dont entre autres, le droit de grève. Le peuple presque insurgé se lève pour protester et exiger le rétablissement des droits ; il a fallu l’intervention d’une Cour non élue par le peuple (et à légitimité déléguée) pour décider de se plier aux desiderata du peuple !
Voilà des faits qui sont en contradiction flagrante avec les normes démocratiques dans un pays et qui révèlent les grandes failles de notre système démocratique-constitutionnel.
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P. NOUDJENOUME MET EN GARDE CONTRE LE VOTE D'UNE LOI ANTI-PARTI POLITIQUE
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ADRESSE VII
Aux Députés de la VIIème législature et au peuple en lutte du Bénin!
Messieurs les Députés !
Peuple béninois !
Dans le quotidien « La Nation » du 23 Janvier 2018, il est annoncé une proposition de loi portant charte de partis politiques affectée à la Commission des lois pour étude et adoption par le Parlement. Cela pour remplacer l’actuelle loi 2001-21 du 23 Février 2003 portant charte des partis politiques.
Compte tenu de tout ce qui a été dit et se raconte autour de question du système partisan, compte tenu des objectifs cachés ou avoués des tenants de l’élaboration d’une nouvelle charte, compte tenu enfin de la tendance actuelle dominée par des vues à peine cachées d’une restauration autocratique, je voudrais attirer votre attention sur un certain nombre de considérations.
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FSP : POINT DE PRESSE DU 05022018
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POINT DE PRESSE
Cotonou, Chant d’oiseaux, le 05 février 2018
Mesdames et Messieurs les journalistes,
Camarades et chers amis,
Depuis la marche du 23 janvier 2018 où les manifestants ont eu à faire échec à la provocation du préfet Toboula, le FSP n’a pas eu l’occasion de s’entretenir avec vous sur divers éléments qui ont défrayé l’actualité nationale. On peut retenir la révolte des populations et propriétaires terriens du Périmètre Aéroportuaire de Glo-Djigbé, le scandale des salaires des ministres et des membres de leurs cabinets, la journée du 30 janvier 2018 (jour prévu pour le procès de Laurent METONGNON et ses co-accusés) et l’encerclement policier du palais de Justice de Cotonou, les violations de la Constitution et enfin les tentatives de déstabilisation de la Cour constitutionnelle par le pouvoir en place.
FSP : NON AUX POURSUITES ET DETENTIONS POLITIQUES AU BENIN
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30 JANVIER 2018, JOURNEE DE COLERE POUR DIRE NON AU RETOUR DES POURSUITES ET DETENTIONS POLITIQUES AU BENIN ! LIBEREZ LAURENT METONGNON ET SES COACCUSES !
Le 2 Novembre 2017, le Conseil des ministres présidé par Patrice TALON a condamné Laurent METOGNON sous le fallacieux prétexte qu’il a empoché une rétro-commission de près de 71 millions, lors de placements de fonds de la CNSS à la BIBE, une banque soi-disant en faillite au moment des faits. Tout juste après ce Conseil des ministres, le Procureur de la République s’est mis aux trousses de Laurent METONGNON dans un dossier qui s’est vite dégonflé.
En effet, au lieu de 71 millions, il a été plutôt question de 2.500.000 frs CFA qui auraient été remis à Laurent METONGNON par personne interposée. L’intermédiaire, Monsieur ADEGOKE, nie farouchement ces allégations. Dans un pays normal où la justice est indépendante, Laurent METONGNON serait rentré chez lui après les premiers interrogatoires, puisque le dossier s’est révélé vide.
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CDM NR88 : QU'EST-CE QUE LA DICTATURE DE DEVELOPPEMENT ?
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Editorial
La marche glorieuse des travailleurs et de l’ensemble du Peuple initiée par le Front pour le Sursaut Patriotique le 23 Janvier 2018 constitue un événement important dans l’histoire récente de notre pays. Non pas simplement par le nombre de personnes ayant pris part à cette marche (on l’évalue à près de 15000 personnes) mais surtout par ce qui l’a marquée : le refus de se plier à la légalité autocratique. C’est la première fois depuis l’arrivée au pouvoir du gouvernement de la Rupture avec la définition de « lignes rouges » à ne pas franchir que les gens ont rejeté les injonctions anti- constitutionnelles du Préfet Toboula pour marcher conformément à l’itinéraire retenu et accordé par les autorités en charge de la police administrative dans la commune de Cotonou, c’est-à-dire les autorités municipales. Nulle part, dans notre Constitution à l’article 25 il n’est soumis le droit de « manifestation » à des lignes rouges tracées par l’exécutif. Nulle part. Et cette rébellion contre des décisions anti-démocratiques et contraires à des dispositions constitutionnelles ne sera sûrement pas sans portée pour notre peuple en voie d’émancipation et en lutte pratique contre l’application de la théorie de la « dictature dite de développement ». Oui, la théorie de la dictature de développement, voilà le contenu de l’échange de discours effectué à l’occasion des échanges de vœux entre les institutions constitutionnelles le 16 janvier dernier au Palais de la République.
Qu’est-ce que c’est que la théorie de dictature de développement ? Quel est son contenu ? Et pourquoi la dite théorie est inapplicable dans le contexte béninois, c’est le contenu du numéro présent de « Crépuscule du matin » que nous livrons à nos lecteurs.
La Rédaction.
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