Editorial

La marche glorieuse des travailleurs et de l’ensemble du Peuple initiée par le Front pour le Sursaut Patriotique le 23 Janvier 2018 constitue un événement important dans l’histoire récente de notre pays. Non pas simplement par le nombre de personnes ayant pris part à cette marche (on l’évalue à près de 15000 personnes) mais surtout par ce qui l’a marquée : le refus de se plier à la légalité autocratique. C’est la première fois depuis l’arrivée au pouvoir du gouvernement de la Rupture avec la définition de « lignes rouges » à ne pas franchir que les gens ont rejeté les injonctions anti- constitutionnelles du Préfet Toboula pour marcher conformément à l’itinéraire retenu et accordé par les autorités en charge de la police administrative dans la commune de Cotonou, c’est-à-dire les autorités municipales. Nulle part, dans notre Constitution à l’article 25 il n’est soumis le droit de « manifestation » à des lignes rouges tracées par l’exécutif. Nulle part. Et cette rébellion contre des décisions anti-démocratiques et contraires à des dispositions constitutionnelles ne sera sûrement pas sans portée pour notre peuple en voie d’émancipation et en lutte pratique contre l’application de la théorie de la « dictature dite de développement ». Oui, la théorie de la dictature de développement, voilà le contenu de l’échange de discours effectué à l’occasion des échanges de vœux entre les institutions constitutionnelles le 16 janvier dernier au Palais de la République.
Qu’est-ce que c’est que la théorie de dictature de développement ? Quel est son contenu ? Et pourquoi la dite théorie est inapplicable dans le contexte béninois, c’est le contenu du numéro présent de « Crépuscule du matin » que nous livrons à nos lecteurs.
La Rédaction.

Editorial

Le pouvoir autocratique de Talon-Houngbédji se lance dans une attaque en règle contre les libertés pour liquider les droits acquis par le peuple au prix de la sueur et du sang de ses valeureux fils et filles. C’est ce qui ressort de gouvernance despotique en cours et des lois scélérates votées en série par les députés ces derniers temps, notamment la loi portant retrait du droit de grève aux travailleurs.
A bon droit, les travailleurs disent Non avec le soutien des couches sociales populaires dont la colère monte.
Dans ce numéro, votre Journal livre l’éclairage du Pr. Philippe Noudjènoumè, 1er Secrétaire du PCB, Président de la CPFG, éclairage qui fonde la justesse des luttes des travailleurs et du peuple et en second lieu un « Lu pour vous » qui est le cri de cœur d’un médecin sur comment le gouvernement assassine le peuple dans nos hôpitaux.
La Rédaction

QUARANTIEME ANNIVERSAIRE DE LA FONDATION DU PARTI COMMUNISTE DU BENIN.
DECEMBRE 1977-DECEMBRE 2017 : 40ème ANNIVERSAIRE DU PARTI COMMUNISTE DU BENIN

 

Camarades membres du Parti Communiste du Bénin,
Camarades Responsables de l’Union de la Jeunesse Communiste du Bénin,
Mesdames et Messieurs les Responsables des Organisations de la Démocratie révolutionnaire : je veux nommer la Convention Patriotique des Forces de Gauche, la Confédération Syndicale des Travailleurs du Bénin (CSTB), la Fédération des Syndicats des Travailleurs de l’Administration des Finances (FESYNTRA-FINANCES), l’Union Nationale des Scolaires et Etudiants du Bénin(UNSEB), le Collectif des Hauts Conseils pour la Réhabilitation des Municipalités du Bénin,
Mesdames et Messieurs, Responsables, Représentants du Front pour le Sursaut Patriotique tant de l’intérieur que de la Diaspora,
Les Majestés Rois, Reines et Dignitaires membres du Comité de Suivi des Organisations des Rois des différentes nationalités du Bénin,
Messieurs et mesdames les Journalistes,
Chers amis Invités de toutes catégories,
Au nom de la Direction Centrale du Parti Communiste du Bénin, je vous remercie d’avoir répondu présents à cette cérémonie commémorative du 40ème anniversaire de la fondation de notre Parti.

POUR LE CENTIEME ANNIVERSAIRE DE LA REVOLUTION D’OCTOBRE

1917-2017, il y a cent ans exactement le 7 novembre 1917, triomphait en Russie la grande révolution socialiste d’octobre. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, un pouvoir ouvrier s’installait durablement et prouvait au monde entier qu’une société sans exploitation de l’homme par l’homme était possible.
Comment cela était-il possible et quel apport cela a constitué pour l’humanité entière ?

Sortie médiatique du Procureur de la République du Tribunal de 1ère Instance de Cotonou :
Gilbert Ulrich Togbonon poursuit sa mission commandée au service du pouvoir corrompu de Talon.

 

Dans un point de presse en date à Cotonou du 04 Décembre 2017 sur les dossiers Cnss/Bibe, Onasa et Caia, point de presse rapporté par certains journaux de la place, on lit les mêmes informations que celles du Conseil des ministres du 02 Novembre 2017 relativement au dossier Cnss. La nouveauté par contre c’est que le Procureur à ordre dit : « J’ai, au regard des faits exposés, ouvert une enquête qui a conduit à l’interpellation de huit personnes » avant d’ajouter précise « La Nation », l’officiel du Gouvernement que « consigné dans un procès-verbal d’audition, un des mis en cause a reconnu avoir distribué des commissions aux membres du Conseil d’administration de la Cnss qui ont autorisé les différentes opérations de dépôt à terme. « Ces faits, s’ils venaient à être établis, tombent sous le coup des dispositions des articles 40 alinéa1 et 53 de la loi n°2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes en République du Bénin ».