A PROPOS DE LA REFORME DU CODE ELECTORAL
Un grand complot en perspective contre la démocratie et contre le peuple.

Le 14 Juin dernier s’est tenu à l’Hôtel Azalai de la Plage à Cotonou un « Séminaire national sur la réforme du code électoral au Bénin ». Réunissant députés, représentants de partis politiques, et d’organisations de la société civile ainsi que des universitaires, ce séminaire a visé pour objectif « d’appréhender les insuffisances du code électoral…et de dégager les grandes lignes pouvant faire l’objet d’une révision pour l’élaboration d’une proposition de réforme pertinente et inclusive ».
Le Parti Communiste du Bénin a été invité à ce séminaire. Et a été représenté par son premier Secrétaire, le Professeur Philippe NOUDJENOUME. Mais à la tâche, il a été noté en fait que les dés semblaient pipés et que cette séance n’avait pour seul objectif que de « valider » des décisions et mesures déjà prises par les autorités de la Rupture pour leur donner les caractéristiques de « décisions consensuelles ». En effet, pour un travail d’une telle ampleur (397 articles) le document nous a été communiqué à la séance après la cérémonie d’ouverture. Et pour l’étude et les amendements, il nous est donné moins d’une journée ; car il faudra vite finir pour permettre d’aller rompre le jeûne du Ramadan.

REVOLUTION EN ARMENIE


Le 8 mai 2018, le pouvoir en place en Arménie (dont la capitale est Erevan) est renversé par la rue et l’opposant Nikol PACHINIAN est imposé par le peuple au Parlement qui l’élit premier ministre d’Arménie alors que son groupe ne compte que 9 députés à l’Assemblée sur 105. Ce résultat est l’expression de ce dont a été capable le peuple arménien quand il s’est décidé à prendre en main son destin contre l’oligarchie corrompue qui dirige le pays et qui a ruiné le peuple. Nous vous livrons dans les lignes qui suivent une description des événements qui ont abouti à la victoire de cette révolution.

LU POUR VOUS
« Révolution de velours », coup de théâtre et grève générale… Trois semaines qui ont bouleversé l’Arménie
Le Monde.fr avec AFP | 08.05.2018 à 14h18 • Mis à jour le 08.05.2018 à 14h49

ADRESSE XV
Aux travailleurs et au peuple en lutte

LA TERRE DE BEHANZIN, BIO GUERA ET KABA N’ACCEPTERA JAMAIS LA RECOLONISATION DE LA PATRIE

 

Travailleurs, peuple du Bénin,
Depuis le 04 Avril 2018, le Port Autonome de Cotonou est dirigé par une nouvelle équipe, entièrement composée d’étrangers belges conformément au contrat signé le 08 janvier 2018 par le gouvernement de Talon avec le Port d’Anvers (Belgique) à travers sa filiale PAI-SA. Ainsi le peuple béninois a vu ébahi et indigné, débarquer, du jour au lendemain à la tête de la plus Grande et Vitale Entreprise du Bénin, le Port Autonome de Cotonou, une Administration étrangère au Bénin. Avec comme Directeur Général du Port, Christian De BLOCK, l’équipe est composée de huit expatriés avec : Eddy BRUYNINCKX ; directeur financier : Jan ADAM ; directeur commercial : Luc AMOUTS ; directeur infrastructures et environnement: Salut BERNAERS ; directrice des ressources humaines : Pascale Van HOECKE ; commandant du port : Jan VERBIST ; directeur de la gestion du patrimoine : Bjorn VERHOEVEN. Ce Nouveau Directeur Général a pris la direction des choses le 04 avril. Après un moment de stupeur, les réactions de notre peuple sont à la mesure de l’indignation et de l’humiliation subie : « Les Blancs ont envahi notre pays » ! « Patrice Talon a confié le poumon économique du Bénin aux Blancs » ! « Bio Guèra, Béhanzin et Kaba doivent se retourner dans leur tombe ». « J’ai honte pour mon pays ! Je suis indigné ! Je suis en colère ! Injure à l’intelligence béninoise ! C’est le Bénin désert de compétences ! ….»
Oui, je vous ai entendu travailleurs, patriotes et peuple du Bénin. Bien sûr, il ne s’agit pas d’un problème de « Blanc », bien que le symbolisme du « Blanc » qui a colonisé par les armes notre territoire et continue encore de nous opprimer, soit encore fort dans les cœurs. Il s’agit tout simplement d’étrangers quelle que soit la couleur de peau, car on peut avoir des Belges Noirs, des Français Noirs et le mal serait pareil.

LE SENS DE LA CONCERTATION DU 14 AVRIL A DJEFFA.

Le 14 avril 2018 à Djeffa dans la commune de Sèmè-Kpodji, s’est tenue une Concertation qui à coup sûr revêt un caractère historique dans notre Pays. Pourquoi ce lieu de Djeffa ? Parce que simplement le pouvoir de la « Rupture » dans sa rage, a interdit et empêché sa tenue dans tout lieu public à Cotonou.
Pour la première fois, depuis la Conférence Nationale de février 1990, se sont réunis de Hauts Représentants des deux Composantes de la Société béninoise, à savoir : la sphère des Gouvernants et celle de ceux-là qui se sont toujours battus aux côtés des travailleurs et du Peuple. Les Gouvernants avec la présence des deux Anciens Chefs d’Etat encore vivants : le Président Nicéphore Dieudonné SOGLO et le Président Boni YAYI, le Président du Patronat béninois, Sébastien AJAVON, Président d’Honneur du Parti USL, le Professeur Albert TEVOEDJRE, Ancien Médiateur de la République et Rapporteur Général de la Conférence Nationale de février 1990 ; sans oublier de nombreux anciens ministres, députés et hommes politiques du pays ; du côté du peuple en lutte, outre Philippe NOUDJENOUME,1er Secrétaire du PCB et Président de la Convention Patriotique des Forces de Gauche, membre des Personnalités présidant la Séance, les hauts Responsables du Front pour le Sursaut Patriotique : Jean Kokou ZOUNON, Eugène AZATASSOU, Gilbert KOUESSI, Léonce HOUNGBADJI, Thérèse WAOUNWA, de Responsables d’organisations syndicales de travailleurs, de femmes et de jeunes, etc.

MESSAGE DU PREMIER SECRETAIRE DU PCB Philippe NOUDJENOUME AU CONGRES DES MILITANTS SOUTENANT LE PRESIDENT AJAVON Sébastien Germain ;
Lu par Gilbert KOUESSI
Membre du Bureau Politique du PCB.
Monsieur le Président Nicéphore Dieudonné SOGLO
Monsieur le Président AJAVON,
Monsieur le responsable des Comités de coordination
Mesdames, Messieurs les illustres Invités,
Mesdames et Messieurs les congressistes,

Notre pays est en danger ; ce danger se voit depuis l’arrivée de Patrice TALON au pouvoir par la remise en cause systématique des libertés chèrement acquises par notre peuple. Interdictions de réunions, comme la vôtre qui devait se tenir au Stade de l’Amitié, de marches ; interdictions de mouvements étudiants, et de scolaires. Interdiction de radio et de télévisions qui ne font pas l’apologie du pouvoir : le cas de SIKKA TV en est un exemple. C’est ainsi qu’une radio comme Soleil FM est brouillée depuis plusieurs mois et cela laisse indifférentes les autorités, indiquant qu’elles ne sont peut-être pas étrangères à ce brouillage. Une véritable méthode de barbouze sans foi ni loi !
L’Assemblée Nationale est vassalisée avec la majorité mécanique des députés qui portent les projets de loi du gouvernement en les transformant en propositions de loi, la Cour Constitutionnelle est ostracisée et marginalisée. Le Président de la République depuis son arrivée au pouvoir refuse de se plier aux dispositions constitutionnelles en refusant d’appliquer les décisions de cette Cour pourtant consacrées « s’imposer à toute autorité civile militaire et juridictionnelle »