SPECIAL SOUTIEN AUX ENSEIGNANTS CONTRE L’EVALUATION DITE DIAGNOSTIQUE
Editorial : Soutenons fermement les enseignants.

L’appel au boycott de l’évaluation dite diagnostique des enseignants reversés de 2008, lancé par la CSTB et soutenu par nombre de militants et de responsables syndicaux en dehors de ses rangs aura connu un succès franc. Malgré les menaces de radiation, le boycott a été massif. Le sens de ce boycott est clair : le refus de se soumettre à l’arbitraire et à la dictature. Cette attitude de sacrifice et d’abnégation de soi pour le salut collectif renoue avec le chemin pour l’émancipation du peuple de tout pouvoir de dictature antipopulaire. Le PCB qui a soutenu dès le départ le mot d’ordre ne peut que féliciter les enseignants pour le boycott massif. L’organisation par le pouvoir en désarroi d’une session de rattrapage pour des malades n’est que nouvelle ruse pour tenter de camoufler son échec.
Du reste l’histoire de notre pays montre que les victimes des « radiations de la Fonction publique pour des motifs politiques au Bénin » ont toujours été réhabilitées dans leur carrière. Le pouvoir de la Rupture mène par conséquent un combat d’arrière-garde, perdu d’avance et que l’histoire condamnera, ainsi que ses auteurs.
La Rédaction


LE SENS DU BOYCOTT :
REFUSER DE SE SOUMETTRE A L’ARBITRAIRE ET A LA DICTATURE

Editorial : L’aggravation de la misère du peuple.
Les frontières fermées du Nigéria en ajoute à la misère aggravée du peuple depuis l’avènement du pouvoir de la rupture.

Au lieu de réfléchir et de trouver des solutions à court et moyen termes aux problèmes des masses, les soutiens du pouvoir se livrent à des élucubrations contre le patriotisme économique.
Dans le présent numéro, votre journal publie dans leur intégralité la prise de position du PCB à propos des « frontières fermées du Nigéria » ainsi que le texte du professeur NOUDJENOUME en rapport avec le patriotisme économique de bourgeois nigérians (Dangoté en espèce) face à l’apatridie économique des dirigeants béninois.
La Rédaction

LE POUEDITORIAL : Le pouvoir failli de Talon verse dans la provocation contre le peuple

Quand il annonce son programme d’action tambour battant le 16 Décembre 2016, le Président Talon se dit pressé d’aller vite pour reconstruire le pays. Il promet monts et merveilles. L’argent est prêt et tout devrait aller comme sur des roulettes.
Au fil du temps, c’est le désastre qu’il instaure dans tout le pays. Et chaque jour qui passe voit s’étaler la misère et l’injustice. Il avait promis 500.000 (cinq cent mille) emplois par an. A la charge c’est plutôt nombre de sociétés d’Etat qui ont été fermées ou versées dans son patrimoine privé avec des milliers de travailleurs licenciés. Quant aux petits producteurs (artisans, femmes de marché, secteurs informels), ils verront leurs outils de travail saccagés avec les déguerpissements et autres casses sauvages sans alternative d’emplois de substitution ni de relogement ou réinstallation. Le tout dans une atmosphère d’assauts répétés contre les libertés individuelles et collectives, les droits acquis, les conquêtes démocratiques, etc.

ADRESSE XXV
UNE BATAILLE DE PERDU, MAIS L’ESSENTIEL RESTE A VENIR.

 

Béninoises, Béninois de l’Intérieur et de la Diaspora.
Mes Chers Compatriotes !

Installer ! Ne pas installer ! Va-t-il aller jusqu’au bout du forfait en installant l’Assemblée illégitime ? Telle se posait la question lancinante dans le cœur de la plupart des Béninois. Et en effet, cela a eu lieu à Porto-Novo le 16 Mai 2019. L’Assemblée-Croupion, Gouvernement-bis de 83 Députés- Fonctionnaires a été installée. Et dans quelle ambiance ! Un parlement installé sous des barbelés et des armes de guerre dirigées contre le peuple avec déploiement de forces militaires d’élite de combat comme les para-commandos descendus de Cana et dans une Ville, notre Capitale sous état de siège ! « Des représentants du peuple », protégés du peuple par les armes comme tout autant coupés des Représentants des Peuples des autres pays dont aucun n’a daigné honorer de sa présence, une cérémonie aussi ignoble !
Voilà nous y voilà. La deuxième institution de souveraineté (l’Assemblée nationale) fondue dans la première, le Gouvernement. Nous sommes en plein dans la Dictature autocratique ! Adieu la Démocratie au Bénin. Il ne s’agit point de se voiler la face. Il s’agit de reconnaître que notre peuple, au bout d’un long combat (qui a connu des péripéties dont les dernières ont des dates-jalons tels 21 au 26 février, 28 Avril, 1er et 02 Mai 2019), vient de perdre une bataille, la bataille de la démocratie.

ADRESSE XXIV
COMBATTRE L’AUTOCRATIE
TOUT EN REJETANT LA STIGMATISATION ET LA PEUR PANIQUE REPANDUES SUR LE BENIN.

 

Béninoises, Béninois de l’Intérieur et de la Diaspora.
Citoyens d’Afrique et du Monde !
1°- Les 1er et 02 Mai 2019, le peuple de Cotonou et de Kandi notamment s’insurgeait dans les rues contre le pouvoir autocratique et despotique de Patrice Talon. La barbarie de ce pouvoir (qui tirait à balles réelles sur sa population avec à la clé, de nombreux morts et blessés et de nombreuses arrestations) apparaissait grandeur nature à l’opinion publique internationale. Et celle-ci ne s’en privait d’ailleurs pas d’en traiter largement sur les grands mass-médias, tels BBC mais notamment français (TV5, RFI, France24, le Figaro, l’Express, Le Monde etc.)
2°- Le 04 Mai 2019, par un communiqué de l’Elysée (Présidence de la République française), nous apprenons que ce même jour, 1er Mai, se produisait l’enlèvement de deux touristes français et de leur guide béninois, notre compatriote Gbédji Fiacre, lui sauvagement assassiné et retrouvé quelques jours plus tard.
3°- Le 10 Mai, un autre communiqué de la Présidence française annonçait la libération des deux touristes français enlevés ainsi que de deux autres otages, une Américaine et une Sud-coréenne tout en déplorant le décès de deux de ses militaires français engagés dans l’opération de sauvetage.