Editorial

 

Poursuivez vos actions de prise en charge et
d’entraide face à la démission du Gouvernement.
Depuis le 08 avril 2020, le gouvernement a décidé
dans le cadre de la lutte contre le CORONAVIRUS des
mesures avec création d’une zone cordon isolée du
reste du pays. Depuis lors, les enseignants des
établissements privés du Bénin, étudiants chassés
des cités universitaires et laissés dans la nature sans
possibilité de rentrer dans leurs villages, promoteurs
et employés des compagnies de transports
terrestres (bus, mini-bus taxi), promoteurs et
employés des bars, buvettes et débits de boissons
etc. ont vu leurs activités arrêtées ou très réduites.
Plus de salaires, pas de primes pour les employés
des établissements fermés. Les propriétaires et
promoteurs n’arrivent pas à solder les prêts auprès
des banques et autres institutions de micro-finance.
Depuis lors, toute cette catégorie de citoyens attend
vainement des mesures d’accompagnement. Les
serveurs et serveuses, les vendeuses des bars, des
discothèques, les chauffeurs, les étudiants chassés
des cités ne savent où aller etc. Ailleurs dans les pays
voisins, un minimum est en train de s’accomplir,
même si c’est infime (et à but de légitimation
politique) comme au Togo avec les 20.000/mois au
zémidjan.

Depuis plus de deux mois, l’alerte au COVID.19
est lancé en Afrique ; depuis plus d’un mois, des
Etats de notre continent commencent à prendre
quelque peu leur responsabilité face à la
pandémie pour aider leurs populations en
détresse ; depuis notamment ma lettre du 30
Mars 2020, par laquelle j’ai proposé au Chef de
l’Etat des lignes directrices de la conduite à tenir
face à la guerre sanitaire ; depuis là, rien de
consistant ne bouge du côté de notre
Gouvernement. Aucune impulsion du Sommet
ne vient dynamiser les forces, les générosités du
Bénin et du monde pour créer l’Elan National
vers une Solidarité agissante. Même les
gouvernants ne veulent donner aucun exemple
à la population par un petit geste de sacrifice
pour l’entraide nationale. Pas un kopeck, pas un
franc de don n’a été annoncé par les Ministres
et autres grands gagneurs de millions de salaires
annoncés dans notre pays dès l’arrivée du
pouvoir de la Rupture. Aucun franc n’a été
annoncé par les nombreuses et monopolistiques
entreprises appartenant aux Dirigeants de
la Rupture : SODECO, PVI, ATRAL silence radio.
Rien ne transpire.

ADRESSE N°XXX AU PEUPLE

POPULATION DU BENIN, PRENEZ-VOUS EN CHARGE !

 

Depuis plus de deux mois, l’alerte au COVID.19 est lancé en Afrique ; depuis plus d’un mois, des Etats de notre continent commencent à prendre quelque peu leur responsabilité face à la pandémie pour aider leurs populations en détresse ; depuis notamment ma lettre du 30 Mars 2020, par laquelle j’ai proposé au Chef de l’Etat des lignes directrices de la conduite à tenir face à la guerre sanitaire ; depuis là, rien de consistant ne bouge du côté de notre Gouvernement. Aucune impulsion du Sommet ne vient dynamiser les forces, les générosités du Bénin et du monde pour créer l’Elan National vers une Solidarité agissante. Même les gouvernants ne veulent donner aucun exemple à la population par un petit geste de sacrifice pour l’entraide nationale. Pas un kopeck, pas un franc de don n’a été annoncé par les Ministres et autres grands gagneurs de millions de salaires annoncés dans notre pays dès l’arrivée du pouvoir de la Rupture. Aucun franc n’a été annoncé par les nombreuses et monopolistiques entreprises appartenant aux Dirigeants de la Rupture : SODECO, PVI, ATRAL silence radio. Rien ne transpire.
Pendant que l’on observe dans la sous-région ne serait-ce que le partage des vivres aux populations, des moratoires de paiement de factures d’électricité, d’eau, de loyer pris en charge par l’Etat, pendant que les entreprises en difficulté sont promises à recevoir des aides de l’Etat protecteur, notre pays s’illustre par l’abandon de ses citoyens.

EDITORIAL : QUE FAIRE MAINTENANT ?
La désobéissance civile.

Telle est la conduite qui convient aujourd’hui à la
population béninoise face à l’entêtement du
Gouvernement de ne pas prendre les mesures
idoines pour assurer la protection de tous contre le
CORONAVIRUS. Toutes les couches ont parlé : les
parents d’élèves, les élèves et étudiants, les
professeurs, les Religieux, etc. « Fermez donc les
écoles et universités » ! Au lieu d’écouter la
population, le pouvoir fait un saut dans la barbarie,
dans le crime. Et notre combat pour la vie de tous a
connu, le mardi 24 Mars 2020, sa première victime.
Le Jeune DJAHO Théophile, étudiant en Géographie
a été froidement abattu pour avoir réclamé la
fermeture des amphis en raison du coronavirus.
Tout ce qui est décidé jusque-là par le
gouvernement est largement en-deçà de ce qui est
exigé. On met les élèves et étudiants en vacances
anticipées du 30 mars au lundi 13 Avril. Ça ne veut
rien dire. Qu’est ce qui assure que la pandémie due
au COVID-19 finira à cette date ? Et après ?
Face à la menace que cette situation fait peser sur
nos vies, il n’y a qu’une seule conduite : se prendre
en charge pour sauver nos vies : Désobéir. Voilà
pourquoi nous nous accordons avec l’appel lancé à
l’issue de la Concertation des Associations de
Parents d’élèves, des élèves et étudiants, des
syndicats des enseignants du primaire, du
secondaire et du supérieur le mardi 24 mars
dernier :
-Aux parents d’élèves de retenir leurs enfants à la
maison
-Aux élèves et étudiants de s’abstenir d’aller aux
cours.
-Aux Enseignants de tous ordres de s’abstenir de
donner des cours.
L’écrivain français, Antoine de Saint-Exupéry, dans
son livre « Le Petit Prince », dit : « Si tu demandes à
ton peuple d’aller se jeter à la mer, il fera la
révolution ». Si le Gouvernement nous demande,
par son entêtement, de nous suicider en se
refusant de nous protéger, on ne peut que nous
prendre en charge : Désobéir.
La Rédaction.

Editorial

Les deux problèmes actuels de l’heure au Bénin : le Coronavirus et les élections
communales et municipales.
Le numéro que voici contient principalement
deux papiers du Parti sur des questions brulantes
d’actualité : la crise sanitaire mondiale de
Coronavirus et les prochaines élections
communales et municipales.
La crise sanitaire en fait la « guerre sanitaire »
amenée par Coronavirus ou COVID 19 n’a pas de
pareille en conséquence depuis ces dernières
années. Oui les conséquences de cette « guerre
sanitaires » au plan économique, social, culturel,
moral sont loin d’être réellement identifiées et
sont surement incalculables. Ces conséquences
politiques ne sont certainement pas à négliger.
Par exemple, des reports d’échéances électorales
ne sont pas à exclure, sans oublier les impacts au
plan éthique, systémique et moral. A savoir la
fragilité du système capitaliste mondial qui peut
s’effondrer sous le moindre choc. Ce qui amène
au plan éthique à envisager sérieusement
l’instauration d’un système plus humain, plus
solidaire et plus confraternel au palan universel.
Le deuxième sujet préoccupant est celui des
prochaines élections communales et municipales
qui ne sont que la réplique de l’exclusion des
élections législatives de 2019. Une élection sans
opposition. Le peuple comme en Avril 2019 est
exclu de cette mascarade. Le peuple ne boycotte
pas. Il prend acte qu’il est tenu à l’écart et se
comporte en conséquence.
La Rédaction