Communication du PCB
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EDITORIAL
La supercherie ne passe pas
Une des armes des pouvoirs anti-populaires est la
supercherie. Les pouvoirs autocratiques, aux fins de
mystification, en sont maîtres. Ici, sous le pouvoir de Talon,
la fabrication et l’utilisation de la supercherie a été théorisée
publiquement sous le terme de ruse. Supercherie dans le domaine
juridique où l’on va jusqu’à inventer des notions et des textes de lois
explicatives et interprétatives d’autres lois. Supercherie dans les
procès pour condamner les opposants tel Laurent Mètongnon, et
pour blanchir des déprédateurs avérés avec des non-lieux comme
dans l’affaire PPEA2 ou pour la non poursuite des auteurs bien
connus dans de nombreux scandales avérés. Supercherie dans la
manipulation en connivence avec des institutions extérieures des
données économiques pour annoncer des performances, toujours
proclamées comme du jamais vues sous les cieux au Bénin, voire en
Afrique.
Alors le mirage de la soi-disant lutte contre la corruption ne trompe
plus personne depuis longtemps. Le mirage des performances
économiques, tel le passage du Bénin de pays pauvre à la catégorie
des pays à revenu intermédiaire, n’éblouit plus.
Lire la suite : PCB: LE MIRAGE DU PASSAGE DU BENIN A UN PAYS A REVENU INTERMEDIAIRE
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EDITORIAL
Combattre les gouverneurs à peau noire pour le
développement de notre pays
La nécessité du développement du Bénin et de l’Afrique afin de
répondre aux exigences de vie de la jeunesse et de dignité de
l’homme africain tout court est ravivée partout aujourd’hui. A la
charge, il est apparu plus clairement, après la colonisation, que la
France a toujours son genou sur le cou de notre pays et de ses excolonies. On comprend aujourd’hui mieux qu’en fait le Bénin, et les
autres pays francophones d’Afrique, demeurent des « Enclos
français » dirigés par des gouverneurs à peau noire. Ces
gouverneurs ont été formés par le colon comme remplaçants du
gouverneur colonial pour maintenir nos pays sous le genou de la
France. L’artiste Anice Pépé a vu juste avec sa chanson « mi lè kpo
do Yovo si », « nous sommes toujours sous dépendance coloniale ».
Ces gouverneurs actuels à peau noire, du genre Ouattara et Talon
ne peuvent admettre notre souveraineté monétaire et la rupture
d’avec le franc cfa. Ces gouverneurs ne peuvent accepter que nos
langues soient des langues d’instruction et d’administration, même
dans leur terroir. L’école, toujours à contenu colonial et dispensée
dans la langue du colon, continue de formater l’enfant béninois
dans l’ignorance de son environnement, le mépris de ses origines et
de ses valeurs et pour la soumission à la France.
Les gouverneurs à peau noire sont formés, renouvelés et entretenus
pour que se perpétue l’asservissement de notre pays et de l’Afrique.
Comprendre comment se fabriquent les gouverneurs à peau noire
permet de les détecter et de les combattre
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Se lever pour prendre en charge son destin
Notre pays est encore dans le chaos, conséquence de la gestion
catastrophique du despote Patrice Talon. Alors se pose, se repose
encore une fois, comment s’en sortir. Et encore une fois, deux voies
sont proposées.
La première voie vient de ceux qui regardent les souffrances du
peuple et (de bonne foi ou de façon intéressée), avancent,
conseillent, propagent que le peuple ne peut rien par lui-même, (du
moins pas maintenant) et qu’il vaut mieux attendre les élections. Et
des candidats sont proposés, souvent des "oiseaux rares" sortis on
ne sait vraiment de quel cercle et sont mis en avant maintenant
pour "sauver‘’ le peuple des maux causés par l’auteur du chaos.
La deuxième voie vient de ceux qui croient en les capacités du
peuple à se prendre en charge
Lire la suite : LE PCB APPELLE LE PEUPLE A SE LEVER POUR PRENDRE EN CHARGE SON DESTIN
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EDITORIAL
Une révolution sociale est appelée
Au Bénin, la question qui est posée, c’est comment mettre fin au
pouvoir de dictature autocratique et pilleur de Talon en faillite. A
l’approche des élections présidentielles, à cette question, on observe
deux réponses : d’un côté, l’organisation du peuple pour renverser
l’ordre inique autocratique et instaurer un gouvernement patriotique
et de probité, conforme aux aspirations patriotiques et antiimpérialistes qui s’expriment aujourd’hui dans toute l’Afrique, et de
l’autre, « la participation de tous aux élections sans exclusion » avec
la « levée du parrainage ».. Pour les hauts bourgeois, servant les
intérêts étrangers, l’exclusion financière qui frappe le peuple et ses
hommes, ne les préoccupe pas. Même la caution portée à un milliard
de francs cfa ne les arrêterait pas, avaient-ils déclaré, sachant bien
qu’une fois le pouvoir conquis, ils se rembourseront un million de
fois sur le dos des travailleurs et du peuple et en maintenant le
système du pacte colonial en vigueur. Ceux qui avancent le mot
d’ordre de la levée du parrainage se découvrent ainsi comme des
gens au service de ces hauts bourgeois qui ne se préoccupent que de
la levée de l’exclusion administrative et qui ravivent l’électoralisme
qui autorise tous les tripatouillages au profit des hauts-bourgeois les
plus fidèles au système de pacte colonial en place. Ils se posent par
conséquent en obstacles à l’’avancée du mouvement émancipateur
des travailleurs, de la jeunesse et du peuple.
Et ce, en ce moment où la remise en cause du système d’oppression
et d’exploitation des peuples s’observe plus vertement partout dans
le monde à travers une révolution philosophique qui replace la vie de
tout humain et non plus seulement le profit au centre de la
gouvernance, démolissant les statues et symboles contraires à cette
éthique. Une révolution sociale est ainsi objectivement appelée pour
la réalisation de cette aspiration forte de toute l’humanité. Le Bénin
ne restera pas en dehors de ce courant général et renversera le
système colonial pour sa lancée sur la voie de la dignité et du progrès
social.
La Rédaction
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EDITORIAL
L’unicité du genre « Homo » s’affirme sur la planète.
Le placage de genou du policier raciste blanc qui étrangla George
Floyd et lui enleva le souffle ce 25 Mai 2020 était le coup de trop.
Certes avant ce coup, bien de « placages et d’étranglements », des
ratonades se produisent tous les jours sur la planète contre les
Noirs. Que ce soit aux Etats-Unis, et plus près même des Etats-Unis,
pays au racisme plus pervers, plus hypocrite parce que latin, c’est-àdire le Brésil à population majoritairement noire, que ce soit en
Europe où Adama Traoré, le Guinéen a été assassiné froidement en
France, les crimes racistes anti-noirs sont un lot quotidien des
chroniques du monde. Même en Afrique, oui, nous disons, même
en Afrique dans la proche Mauritanie où les Noirs subissent
d’horribles discriminations racistes.
Mais cet assassinat du 25 Mai vécu par l’humanité, en direct de
George Floyd a été le coup de trop. Et l’on a vu partout sur la
planète se lever les hommes notamment jeunes-sans distinction de
races- dans des manifestations immenses pour dire non au cri de
« Black Lives Matter », c’est-à-dire « Les vies noires comptent ».
Tous les symboles de racisme anti-noir sont pris pour cibles et
certains déboulonnés de leur piédestal. Suffit ! Depuis bientôt deux
siècles, malgré la proclamation de la fin de l’esclavage, en dépit de
multiples Conventions internationales et autres textes nationaux,
les Noirs sont objet d’assassinats. Suffit ! dit l’humanité consciente
et révoltée. Et l’on entend un Mickael Jordan, célèbre basketteur
noir américain déclarer « je suis profondément attristé, peiné et
tout simplement en colère. Je vois et je ressens la douleur de
chacun, l’indignation et la frustration. Je supporte tous ceux qui
dénoncent le racisme et la violence enracinés envers les personnes
de couleur dans notre pays ». Ce qui est formidable, c’est la part
prise par les foules nombreuses de Blancs écœurés et révoltés de
cette inhumanité persistante. Une Sophie TURNER, une blanche, la
célèbre actrice sur son compte Instagram fait parler son cœur « Un
pays, deux systèmes » dit-elle « Mon cœur est lourd. Je suis
solidaire de ceux qui dénoncent le racisme et luttent pour la lutte et
l’égalité. Le silence n’est pas une option »
Lire la suite : LA FLAMME N° 353 : ECHEC DU SYSTEME PARTISAN DE TALON