DECLARATION DU BUREAU POLITIQUE SUR LA SITUATION POLITIQUE ACTUELLE

Dans une déclaration en date du 18 décembre 2016, le PCB, après huit mois d’observation vigilante de la gouvernance du pouvoir de Talon, concluait qu’au total, « le pouvoir de Talon se révèle un pouvoir dictatorial de type césariste où, même des individus n’ayant aucun titre officiel donnent des ordres à des ministres comme naguère Amadou Cissé sous l’autocrate Mathieu Kérékou ». Le Parti appelait alors « à reprendre fermement le chemin de l’organisation des Etats Généraux en vue de l’érection d’un gouvernement patriotique et de probité. »
Depuis lors, pendant qu’il s’acharne à la destruction des conditions de vie et de survie des travailleurs et des petits producteurs des bords de rue, à la confiscation des parcelles de libertés publiques, l’autocrate, de façon forcenée, s’emploie à la reconstruction, l’extension et la consolidation de son empire économique et financier. La dérive vers la terreur pour "mettre au pas le Béninois qui serait trop « têtu », donne lieu aux délires avec les aboiements provocateurs des Toboula, Djogbénou contre le peuple et surtout à la tentative d’imposer, en dehors de toute consultation populaire naguère promise et arrogamment reniée après, une nouvelle constitution qui légalise le despotisme. Nul doute en tout cas, que le peuple infligera au dictateur qui se proclame "le compétiteur-né" contre sa patrie, un échec cuisant. Après le rejet de la révision de la Constitution, au lieu de tirer de justes leçons de cet avertissement populaire qui a eu raison de la corruption et des intimidations des députés vénaux, le pouvoir en désarroi et en furie, lance à l’adresse du peuple, qu’il gouvernera désormais avec « ruse et rage » (sic).

ADRESSE AU PEUPLE EN SIT-IN DEVANT L'ASSEMBLEE NATIONALE.

Travailleurs de toutes catégories, jeunes, étudiants et élèves, revendeurs et revendeuses des marchés et des bords des rues, artisans, démocrates et patriotes, adhérents ou non au Front pour le Sursaut Patriotique, en sit-in de protestation depuis hier devant l'Assemblée Nationale, je vous adresse mes salutations les plus chaleureuses.
Vous êtes aujourd'hui le peuple ! Vous êtes l'expression du peuple en colère contre le hold-up en préparation par le pouvoir de Patrice Talon et l'Assemblée de Houngbédji pour nous imposer une Constitution autocratique et de brigandage.
Je salue votre patriotisme, votre courage, votre attachement aux intérêts vitaux de la démocratie et de la patrie en danger.
Je salue ici tous ceux qui (Juristes ou non : professeurs de droit, magistrats etc. ; Personnalités non juristes à divers niveaux) se sont déjà élevés contre cette nouvelle forfaiture, ce nouveau défi auquel (après la tentative de recolonisation échouée) notre peuple est confronté.
Mais dans ce chœur de rejet protestataire, beaucoup de choses se disent et s'écrivent qui si celles-ci triomphent peuvent conduire notre pays dans l'impasse.

 

NON A LA REVISION DE LA CONSTITUTION EN CATIMINI

NON AU COMPLOT TALON-HOUNGBEDJI CONTRE LE PEUPLE

 

Alors qu'il avait promis à son arrivée au pouvoir qu'il consulterait le peuple par référendum, Patrice TALON, face à l'isolement croissant de son pouvoir s'apprête à réviser la Constitution avec la complicité d'Adrien HOUNGBEDJI, l'homme qui a juré de ne plus faire l'opposition parce que ce n'est pas rentable financièrement. Ils trouveront le peuple béninois sur leur route.

Cliquer ici pour découvrir la teneur de la déclaration du PCB

DECLARATION
DU PCB AU SUJET DES PROPOS TENUS PAR LE PRESIDENT TALON AUX ROIS DU NORD
PAROLES D'UN PRESIDENT REPU A UN PEUPLE AFFAME.

Le 4 mars 2017, devant des rois du septentrion, bien connus pour la plupart comme pro-régimistes de tous les pouvoirs antipopulaires, qu'il a fait descendre sur Cotonou, Patrice TALON s'est adressé au peuple béninois en ces termes : « La situation est difficile. La vie est dure dans le pays. Manger est difficile. Il n'y a pas de travail. Nous le savons et je le savais aussi très bien. Mais pourtant, je me suis engagé. J'ai promis que les choses vont s'inverser, que la situation ne restera pas ainsi. Je voudrais vous prier encore de me faire confiance. Les difficultés des uns et des autres génèrent de l'impatience. Lorsqu'on a faim, lorsqu'on a des besoins, on est impatient. Que ce soit en Afrique, en Europe, chez les Blancs ou les Noirs, le besoin, ce qui nous manque nous rend impatient. Et c'est légitime que les concitoyens soient si impatients. Mais, construire exige du temps. Surtout ce qui est gâté met du temps à être reconstruit. La seule chose qu'on fait immédiatement et qui, parfois, nous trompe, c'est de se promener et de distribuer de l'argent. Cela, on peut le faire immédiatement. Mais quand on veut construire, quand on veut réorganiser la santé, construire des hôpitaux, mettre les médecins au travail, améliorer le plateau technique, quand on veut réorganiser l'école, construire des écoles, former les enseignants, ce sont des choses qui prennent beaucoup de temps ».in "Le Matinal" n° 5035 du lundi 6 mars 2017.

DECLARATION A PROPOS DE LA SITUATION POLITIQUE ACTUELLE

Se lever contre le régime autocratique et d’impunité de Patrice Talon

 

Le "Bénin révélé" dont rêve le pouvoir de Patrice Talon rompant avec "la Rupture" est sans nul doute un Bénin à genoux devant son président dont les désirs sont lois et au-dessus de tout. C’est ça l’autocratie. En effet, l’autocratie est un régime politique où le pouvoir exercé par un individu n’a d’autre justification et légitimité que lui-même. Un tel individu autocrate dénie, selon sa seule volonté, tout droit aux gouvernés. L’existence d’institutions dites de contre-pouvoir (Parlement, Justice, Cour Constitutionnelle) sert à cautionner et maquiller les désirs de l’autocrate. Telle est la pratique qu’il est donné au peuple de vivre avec le pouvoir de Talon.