Prix de l’huile végétale au Bénin
A quoi joue le Gouvernement Talon ?


J’ai lu aujourd’hui dans les journaux un arrêté interministériel, (Arrêté N°2022/09/MIC/MEF/DC/SGM/DCI/SA/028SGG22) signé du ministre de l’industrie et du commerce Alimatou Shadiya Assouman, du Ministre d’Etat en charge de l’économie et des finances portant plafonnement du prix de l’huile végétale raffinée en République du Bénin, et j’ai pu lire : « … le prix de vente au détail au consommateur final de l’huile végétale raffinée est fixé à mille trois cents (1300) FCFA le litre sur toute l’étendue du territoire national». Cela m’a fait tiquer car je me suis rappelé que dans le compte rendu du Conseil des Ministres du 23 Mars 2022, lorsqu’il voulait prendre des « Mesures de soutien aux populations face à la flambée des prix de certains produits de grande consommation. » on peut lire : « … En plus de ces mesures déjà en cours, le Conseil a défini de nouvelles autres destinées à soulager les consommateurs face à la cherté des produits visés.
A cet effet il est décidé, pour une période de trois mois, de :



l’exonération de la TVA sur les huiles végétales importées ou produites localement. Les prix à Cotonou passent donc de :
30.000 FCFA à 25.424 FCFA (soit 1.017 FCFA le litre au détail au lieu de 1.200 FCFA actuellement) pour l’huile de coton locale » ce qui voudra dire que le litre d’huile végétale raffinée est à 1.017 FCFA et ceci pour une durée de trois (03) mois.
Mais que s’est-il passé pour qu’à peine deux (02) mois après la première décision le prix du litre de l’huile végétale passe de 1.017f/L à 1.300f/L donc une augmentation de près 33% ? Et ceci le jour même où la « tournée d’explication » prenait fin. Personne ne nous a expliqué que le prix de l’huile va augmenter. Vraiment ce gouvernement-là ment trop !
Sommes-nous déjà à trois (03) mois après la 1ère décision ?


Le coût de la vie au Bénin s’est-il déjà amélioré pour qu’on augmente le prix de l’huile végétale ?
Ce gouvernement se soucie-t-il réellement du bien-être de la population lorsqu’il préfère utiliser l’argent du contribuable pour expliquer pourquoi les béninois ont faim au lieu de prendre des mesures réalisables ? Sinon, pourquoi ne pas nous ramener notre ONASA ?
Babatundé O.


Correspondant de La Flamme à Aguidi, Commune de Sakété