Adresse de Ph. NOUDJENOUME aux travailleurs pour le 1er mai 2017
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Cotonou, le 27 Avril 2017.
Philippe Noudjènoumè
A
La Classe ouvrière,
Aux travailleurs en général du Bénin.
A L’OCCASION DU PREMIER MAI 2017
REFLECHIR A LA QUESTION DE LA PRISE DU POUVOIR AU PROFIT DES TRAVAILLEURS ET DU PEUPLE
Dans quelques jours, la classe ouvrière et les travailleurs du monde célèbreront le 1er Mai, la Fête Internationale du Travail. Les travailleurs salariés du Bénin ainsi que des artisans participeront aussi à cette fête. Comme l’a toujours rappelé le Parti Communiste du Bénin, le 1er Mai n’est pas une date de bombance, mais de réflexion sur les sacrifices consentis et que consentent les travailleurs salariés, producteurs de richesses mais qui manquent du minimum vital pour vivre et de prise de résolution pour un avenir meilleur à eux et au peuple.
La situation actuelle de la classe ouvrière dans les pays capitalistes développés incite à cette réflexion. Face à la crise de son système, la grande bourgeoisie des pays capitalistes avec des programmes de libéralisme sauvage, rejette les effets de cette crise sur la classe ouvrière, désormais livrée à toutes sortes de misères et de précarités pendant que les patrons se taillent des millions de dollars ou d’euros de prébende par an. La duperie est mise en avant dans des élections où la haute finance renouvelle ses hommes au pouvoir pour la poursuite des mêmes politiques d’exploitation sauvage et de misère inhumaine pour les travailleurs et la majorité des peuples.
La faillite de la mondialisation libérale est désormais constatée. Aux Etats-Unis, c’est l’extrême-droite avec Donald TRUMP. En France, la classe ouvrière est désormais soumise à un choix impossible entre la peste et le choléra avec d’un côté, l’ultralibéral MACRON et de l’autre, l’extrême droite de Marine Le PEN.
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LA CONSTITUTION BENINOISE N’EST NI UN FETICHE, NI UNE MARCHANDISE
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COMMUNIQUE
REPONSE A ADRIEN HOUNGBEDJI
LA CONSTITUTION BENINOISE N’EST NI UN FETICHE, NI UNE MARCHANDISE
Dans son intervention le 10 avril 2017 lors de l’ouverture de la première cession de la 7ème législature, Adrien HOUNGBEDJI a déclaré : « ''Une historique fièvre'' s’est emparée du pays après le rejet du projet de nouvelle Constitution. ''(...) De cette fièvre, nous devons tirer la leçon que le peuple béninois demeure attaché à la Constitution du 11 décembre 1990. Un attachement émotionnel qui frise le fétichisme, qui frappe de suspicions, toute initiative de révision et qui condamne à l’échec toute tentative de révision, et qui malheureusement laisse sans solutions les problèmes réels (tels que) la peine de mort qu’il faut abolir ; la Haute cour de justice qu’il faut rendre opérationnelle ; la Cour des Comptes qu’il faut créer ; la représentation des femmes dans les instances de décision qu’il faut améliorer et la réforme de notre système partisan", Toutefois, Me Adrien Houngbédji dit garder espoir que la ''fièvre tombée, le peuple béninois trouvera un jour, les voies qui lui permettront d’accomplir les réformes constitutionnelles indispensables à son développement''. Cette déclaration d’Adrien HOUNGBEDJI appelle plusieurs remarques
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Crépuscule du Matin N84 du 10 avril 2017
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Editorial : Le Parti communiste et ses militants en symbiose avec le peuple
Dans son intervention au meeting d’information du Front pour le Sursaut Patriotique (FSP) tenu le 06 avril 2017 à la Bourse du Travail de Cotonou, le PCB déclarait « Le peuple a rejeté la consécration de la politique de famine, de gangstérisme d’Etat, d’impunité dans la Constitution. Mais la politique de famine, de gangstérisme d’Etat, d’impunité demeure. Maintenant, il s’agit (pour le peuple) de se lever contre cette politique ».
L’orientation est donc claire : une bataille est gagnée, et il faut renforcer le combat pour gagner la guerre que Talon, par sa gouvernance autocratique, prédatrice, affameuse, a déclarée au peuple. « Il urge que les violateurs des libertés comme Toboula soient châtiés ; que les auteurs des crimes économiques comme Maria-gléta, machines agricoles, Icc-services, etc. soient poursuivis et punis ; que les lois scélérates contre les travailleurs et le peuple soient abrogées »
Patrice Talon justifie sa gouvernance autocratique, de famine et d'impunité et ...
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COMMUNIQUE
A PROPOS DE LA PRESTATION RADIOTELEVISEE "A BATONS ROMPUS" DU PRESIDENT TALON
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TALON JUSTIFIE SA GOUVERNANCCE AUTOCRATIQUE, DE FAMINE, DE PILLAGE ET D’MPUNITE
ET DEFIE LE PEUPLE BENINOIS
Le Président Talon était hier 08 avril 2017 l’invité de l’émission "A bâtons rompus", ceci, 4 jours après le rejet de son projet infâme de révision de la Constitution. Face à trois journalistes bien accommodants, il s’est longuement étendu sur sa gouvernance depuis un an et surtout sur le contenu de son projet de révision de la Constitution.
Patrice Talon, durant les deux heures d’émission, a défendu toutes ses décisions sans aucun regret, sans aucune autocritique, sans aucune compassion pour le peuple. Les déguerpissements et casses sauvages ? Il n’était pas nécessaire d’attendre le démarrage des projets d’aménagement urbains et des voies. Il fallait enseigner le respect de l’espace public. L’interdiction des activités des associations estudiantines sur les campus ? Il le fallait car il y avait en leur sein des milices et des gangs.
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FSP : L'ASSEMBLEE NATIONALE EST ILLEGITIME
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A PROPOS DES REVELATIONS DE ROSINE SOGLO
L’ASSEMBLÉE NATIONALE REPRESENTE-T-ELLE ENCORE LE PEUPLE ?
Au cours des débats de ce jour, 04 avril 2017, à l’Assemblée nationale au sujet de la recevabilité ou non du projet de Talon sur la révision de la Constitution, Mme Rosine Soglo, appréciant les interventions de ses collègues députés qui ont parlé avant elle a pu déclarer ce qui suit « ...Vous venez mentir ici et dire le contraire de ce que le peuple vous a dit. Ça, ce n’est pas bien. "E gnon a". Ce n’est pas bien du tout…Nous savons ce que le peuple vous a dit….C’est votre droit le plus absolu de voter pour, mais ne venez pas altérer la vérité….Notre libre arbitre a été altéré par l’achat massif de notre conscience et je comprends que c’est ça qui a pris le dessus. Et votons, votons et gnagnagna et gnagnagna...Les quelques millions que nous avons reçus ont pris le dessus sur tout le reste. Alors votons et n’en parlons plus…Car moi aussi, j’ai reçu de l’argent ; tout le monde ici ; et vous n’allez pas me dire le contraire… »