L’intervention armée des puissances étrangères en Libye est intolérable !

Le monde entier bouge. Après des décennies où les travailleurs et les peuples ont ployé, résignés, sous l’exploitation et l’oppression des puissances d’argent, les masses laborieuses et la jeunesse se mettent à secouer le joug écrasant des dictatures. La Tunisie semble avoir donné le top d’un mouvement qui prend l’Afrique du Nord et le Proche-Orient, pendant que la classe ouvrière et la jeunesse en Europe se battent contre les "plans d’austérité" à elles imposées par le capital financier en crise. Tunisie, Egypte, Yémen, Bahrein, Algérie, même le Maroc et la Syrie ne peuvent plus tenir comme avant.

Cotonou le 29 Mars  2011

Le Premier Secrétaire du PCB

Au camarade Hamma Hammami et à toute la Direction du Parti Communiste des Ouvriers de Tunisie

Au nom de la Direction Centrale du Parti Communiste du Bénin, je vous présente mes fraternelles et militantes félicitations à l’occasion de la légalisation de votre Parti. Je vous dis Bravo ! Bravo au PCOT pour tous les combats menés jusque-là qui ont permis cette légalisation. Bravo à tout le peuple tunisien qui a su mériter l’honneur ( en union et avec l’éclairage du PCOT en particulier) de rouvrir  une nouvelle ère- celle da la révolution- dans la lutte multiséculaire des  peuples contre la domination impérialiste et contre l’exploitation et en particulier dans l’histoire contemporaine. Les sacrifices ! Il y en a eus ! Mais y a-t-il jamais existé grande œuvre humaine et sociale sans sacrifice et sans passion. Grâce à la juste ligne du PCOT et à ses sacrifices votre peuple est devenu une référence, un modèle à suivre aujourd’hui et qui fait déjà école non seulement dans le monde arabe mais sûrement en Afrique subsaharienne et ailleurs.

 

 

Martin ASSOGBA ET CONSORTS A LA RESCOUSSE DE Boni YAYI

Le mardi 22 mars 2011, Martin ASSOGBA a fait un point de presse sur la situation post électorale. De ce point de presse diffusé sur les télévisions et résumé dans le N° 743 du quotidien L’évènement précis du 23 mars 2011, les éléments ci-après ressortent

-          Les scrutins du 13 mars ont été organisés dans des conditions et atmosphère compliquées mais on a tous accepté d’aller à ce scrutin le 13 mars ;

 

LES INFECTS DISCOURS SUR LA PAIX

Comme cela est de règle depuis vingt ans, la présente période électorale comme celles qui l’ont procédé, connaît son lot de discours, de chansons, de sermons et d’exhortations à la paix.

Ces discours sont devenus très nombreux et très pesants depuis le hold-up électoral et le coup d’Etat électoral opérés par Boni YAYI. La plupart pour convaincre le peuple d’accepter le fait accompli, soi-disant pour l’amour du pays et l’amour de Dieu. D’autres pour justifier la répression, les restrictions de liberté. On voit exceller dans ce boulot des juristes, des policiers en exercice ou retraités, des FCBE reconvertis dans des associations comme Frédéric BEHANZIN, d’illustres inconnus messagers de paix ou faiseurs d’opinion. On laisse Boni YAYI faire tout ce qu’il veut et on demande au peuple de se taire. On nous frappe et on nous demande de nous taire. On veut qu’on accepte la paix imposée par le brigand. En effet, qui menace la paix ? Qu’est-ce qui menace la paix ? A qui profite la paix que l’on instaure ?

 

ODB/PCB de PORTO-NOVO

NON A LA MILITARISATION DE LA VILLE DE PORTO-NOVO !!

Depuis le hold-up électoral où YAYI s’est autoproclamé vainqueur, la circulation n’est plus facile à Porto-Novo. Tous les carrefours de notre ville sont gardés par des militaires armés. Des chars sont postés un peu partout comme si la terre des ayinonvis est en guerre. Trop c’est trop. YAYI Boni sait que nous ne pouvons jamais accepter son coup d’Etat électoral. Il pense nous faire peur, mais nous sommes prêts à résister. Il peut tout faire, nous le chasserons du pouvoir pour instaurer le pouvoir des travailleurs et des peuples. C’est pour cela que nous disons que militariser notre ville est une provocation des paisibles populations de Porto-Novo.