I- L’EVOLUTION DU CONTEXTE POLITIQUE DEPUIS NOTRE DECLARATION DU 15 AOUT 2015.

Dans la Déclaration adoptée et publiée à l’issue du plénum du Parti Communiste du Bénin tenu le 15 Août 2015, il est dit ceci : « Dans quelques mois, YAYI Boni va finir son deuxième et dernier mandat à la tête du Bénin. En 2006, après 10 ans de gestion scabreuse du Président KEREKOU avec tous les scandales que personne n’a oubliés, le peuple béninois a vu en YAYI Boni, quelqu’un qui pouvait remettre d’aplomb, le pays appauvri et traumatisé…Neuf ans et demi après, le rêve du changement s’est transformé en cauchemar de la refondation et le peuple béninois abasourdi, se demande ce qui lui arrive…Le pays traverse une crise économique, sociale, politique et morale aux conséquences imprévisibles. »

PARTI COMMUNISTE DU BENIN
COMMUNIQUE
La situation nationale connaît des évolutions qui soulignent le désastre politique, social, moral et éthique du pays.
Le plan de recolonisation ouverte et arrogante de notre patrie se précise.  L’agent de la FrançAfrique, Lionel ZINSOU, nommé premier ministre vient d’être désigné par Boni YAYI et les FCBE comme leur candidat pour les présidentielles. A l’évidence, il est chargé de couvrir les arrières de dix ans de pillage, de crimes de sang et de mal gouvernance de Boni YAYI d’une part et d’autre part de veiller directement sur les intérêts des puissances étrangères, notamment française au Bénin. Le processus de tripatouillage des élections avec une Lépi truquée pour proclamer un K.O connaîtra désormais une accélération.  La "télécommande" du patron français subjuguera les hauts bourgeois compradores et bureaucrates dont le destin dépend de l’ancien colonisateur.

Editorial : Les manifestations de refus

 

               La catastrophe dans laquelle le pays est plongé se décline sur tous les tons : économique, sociale, et politique et surtout morale. Elle est décrite par ses auteurs, les hauts-bourgeois qui ont dirigé et ruiné le pays depuis 1990. Tous, toute honte bue, sans aucune autocritique, nous parle aujourd’hui de transition, sans préciser la transition de quoi vers quoi ? Tous, ignorent, méprisent royalement, s’ils ne combattent pas férocement les manifestations de refus des travailleurs et des jeunes qui refusent de faire les frais de la catastrophe. Or ce sont ces manifestations qui tracent le chemin de la transition, qui indiquent, non seulement les abominations à absolument rejeter, mais les pierres de la construction du nouveau qui est appelé. Aucune force ne peut empêcher ce nouveau de naître.

                                                                                                                                             La Rédaction

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Editorial : C’est au peuple de se lever

                Le procès en cours de l’affaire Dangnivo a déjà révélé, quel que soit le cours ultérieur des choses que le pouvoir de Yayi est impliqué jusqu’au cou dans ce crime d’enlèvement et de disparition de ce cadre du ministère des finances depuis août 2010. Désormais, il est apparu au grand jour que le pays est dirigé par un gouvernement d’assassins. Par ailleurs, la révélation par la presse du voyage des candidats aux prochaines présidentielles à Paris pour une concertation autour du maître impérialiste confirme le fait que les hommes d’affaires candidats ne sont pas politiquement différents des hommes politiques qui ont ruiné le pays. Ils ne sont pas plus aptes à sortir le pays du gouffre. La solution à la situation du Waxala dans laquelle le pays est plongé ne se trouve pas dans les élections, mais dans la levée du peuple pour balayer le système de pillage, de fraude et d’impunité.

                                                                                                                                             La Rédaction

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Editorial : La révolution ou le replâtrage 

 Tout le monde convient que le pays est à terre, que le Renouveau a fait faillite, que « Alédjo (la Conférence nationale) est mort ». Le marché de dupes a déployé tous ces effets néfastes, tout ravagé et plongé le pays dans le Waxala. Ce constat s’impose aux acteurs même de cette Conférence. Jusqu’à un Albert Tévoédjrè, rapporteur général de ladite assise de 1990, qui appelle aujourd’hui à un gouvernement de salut public, donnant raison au Front de Refus du Bénin-Waxala. Mais en même temps, les auteurs et bénéficiaires du système multiplient les concertations avec leur maitre impérialiste français pour tenter encore et toujours un replâtrage, des réformes de duperie afin de perpétuer le pacte colonial, le système d’impunité. Les aspirants gouverneurs français à peau noire sont à Paris à cet effet. Mais les aspirations du peuple sont à une solution salutaire, au balayage de ce système et la sanction de ses auteurs. Il faut arrêter la mascarade électorale pour un Gouvernement de salut public.

                                                                                                                                                        La Rédaction

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