Enquête d’un journaliste français sur la présence de Barkhane au Bénin
Les révélations du PCB confirmées


Le 22 février 2022, le PCB dans un communiqué de presse intitulé « Non au retour des troupes de DODDS au Bénin » a déclaré ceci: « Les troupes de DODDS sont de retour pour une recolonisation du Bénin par la France coloniale dans sa guerre pour la consolidation de son empire en déliquescence et pour la pérennité du pacte colonial aujourd’hui partout contesté et rejeté… » Le 6 octobre 2022, dans une adresse interpellatrice à l’endroit du Président Talon, les preuves documentées et précises sont faites. Elles indiquent avec force, la présence de troupes françaises Barkhane à Kandi. En réponse à ces révélations faites par le PCB, l’Ambassadeur de France à Cotonou et le Gouvernement de Patrice Talon ont tenté d’apporter un démenti. En effet dans un long discours à l’occasion de la fête française du 14 juillet, Monsieur Marc VIZY, Ambassadeur de France à Cotonou déclare : « On a lu qu’il y a des bases militaires françaises au Bénin…il n’y en a pas et il n’est pas question qu’il y en ait. Il y a bien quelques militaires français qui viennent donner des formations au Bénin, il y a une poignée de coopérants qui aident dans l’armée béninoise, c’est tout. Il n’y aura pas de base française au Bénin. » A son tour, le porte-parole du Gouvernement béninois Wilfried Léandre HOUNGBEDJI affirme : « Les forces de défense et de sécurité béninoises sont appuyées par la France, mais aussi par les Etats-Unis d’Amérique. Dans ce cadre, des militaires français sont effectivement à Kandi. Mais, ce n’est pas l’installation d’une base Barkhane. » Un an après, voici un résultat d’enquête.

ELECTIONS PRESIDENTIELLES AU NIGERIA
PERCEE SPECTACULAIRE DU PARTI TRAVAILLISTE DE PETER OBI


Le 25 février 2023 ont eu lieu au Nigéria, les élections présidentielles pour le remplacement du Président BUHARI en fin de mandat. Selon les résultats proclamés par la commission électorale, c’est le candidat du pouvoir, monsieur Bola TINUBU qui est donné vainqueur. Il faut dire que ces élections ont connu beaucoup de fraudes, de violences et de distribution de sous. Il n’est pas étonnant dans ces conditions que le candidat du parti au pouvoir, et proche du Président sortant soit déclaré gagnant.

Installation de la délégation au contrôle et éthique dans l’enseignement supérieur au Bénin
Opinion du Prof. Philippe NOUDJENOUME
Ni zélateur du CAMES, ni défenseur des mesures trompe-l’œil du Président Patrice Talon.


A l'installation de la "Délégation Générale au Contrôle et à l'Ethique dans l'enseignement supérieur" le 17 février dernier, le Président Patrice Talon a fait des déclarations dont le moins que l'on peut dire est qu'elles sont à polémique. L’importance et la portée des propos sont si grandes qu’elles suscitent une houle de controverses qui dépassent la simple sphère universitaire.
Pour aborder la question avec quelque profondeur, nous procéderons en les points suivants :

A propos du nouveau discours sur la politique africaine de la France
Emmanuel MACRON se trompe d’époque


Le 27 février 2023, à la veille de la tournée qui doit le conduire au Gabon, en Angola, au Congo-Brazzaville et en République Démocratique du Congo, Emmanuel Macron a prononcé le énième discours d’un président français sur l’orientation qu’il entend donner aux relations entre la France et l’Afrique. Il faut rappeler qu’à son arrivée au pouvoir, il avait prononcé en 2017, un discours de la même veine à Ouagadougou. Pourquoi donc un nouveau discours d’orientation ? C’est que depuis là, beaucoup d’eau a coulé sous le pont. Les troupes françaises ont été chassées du Mali et du Burkina-Faso, sont conspuées au Niger et sont rejetées au Bénin où le Gouvernement qui les accueille est obligé de cacher leur présence. Partout, la jeunesse africaine est debout et exige la fin du franc CFA, la fin de l’imposition du français comme langue nationale dans nos pays et le départ de toutes les troupes d’occupation françaises du continent. Voilà les motivations de cette nouvelle allocution.

Le réveil du patriotisme rejette les nouveaux desseins de l’impérialisme français


Emmanuel Macron, chef de file de l’impérialisme français aujourd’hui décrié partout en Afrique, tente une nouvelle diversion. Son nouveau discours prononcé le 27 février 2023, à la veille d’une tournée d’inspection en Afrique, parle de co-construction, de cogérance de bases militaires alors que les peuples africains ne demandent autre chose que le départ des troupes françaises et la souveraineté pleine et entière de leurs pays. Ce discours de « destin lié avec le continent africain », de « co-construction », de « cogérance » n’est pas nouveau. Il rappelle celui de de Gaulle sur « la Communauté » en 1958, de « destin commun de la France et de l’Afrique ». L’impérialisme français a pu partir en restant avec la FrançAfrique depuis 65 ans bientôt à l’aide de gouverneurs à peau noire, nourris, entretenus et défendus avec des assassinats de patriotes et des bases militaires pour la répression de masses.