ADRESSE XII
Aux travailleurs et au peuple en lutte

COMBATTRE LES SOLUTIONS DE DICTATURE AUTOCRATIQUE ET DE TERRORISME D’ETAT A LA CRISE SOCIALE ACTUELLE.

Travailleurs, peuple du Bénin.

Cela fait bientôt plusieurs mois que les travailleurs de divers secteurs et notamment de la fonction publique se battent pour la défense des libertés, la sauvegarde du patrimoine et du service public contre les privatisations sauvages, pour l’augmentation de leurs rémunérations en rapport avec le coût de la vie et enfin pour l’arrêt de la ruine de l’Ecole et du système de santé publique. Beaucoup de forces politiques et sociales (religieuses, morales et civiles), en dehors du pouvoir et dans diverses rencontres avec lui, préoccupées par la situation interviennent, avancent ou demandent une solution de sortie de crise, notamment dans le secteur de l’éducation afin d’éviter une année blanche. C’est le lieu pour moi de rendre hommage à toutes ces forces politiques et sociales, notamment religieuses qui, avec esprit de responsabilité, prennent la mesure des enjeux de l’heure pour le devenir de ce pays, le nôtre, le Bénin.

 

 
ADRESSE XI
Aux travailleurs et au peuple en lutte

SE DEFIER DU MIRAGE DES « PROJETS-PHARES » DE PATRICE TALON
ET ŒUVRER A LA REALISATION DES BASES VERITABLES DE DEVELOPPEMENT DE NOTRE PATRIE.

 

I- Le miroir aux alouettes du pouvoir de la Rupture.

Travailleurs, peuple du Bénin.
Vous avez suivi le 16 décembre 2016, le lancement du Programme d’Actions du Gouvernement(PAG), pour le quinquennat 2016-2021.
Depuis lors, l’on assiste tous les jours à des déclarations présentant sous toutes les facettes, les différents projets de ce Programme d’Action du Gouvernement devenu catéchisme à réciter à longueur de journée dans nos cités, villes et campagnes. Depuis lors aussi, en dehors des paroles incantatoires, ce fameux PAG se réalise plus dans les maquettes que sur le terrain et ce, bientôt deux ans après l’arrivée du pouvoir de la Rupture aux affaires et quinze mois après son lancement.

COMMUNIQUE DE PRESSE

Le gouvernement de Patrice Talon, lors de son conseil des ministres du 28 février 2018, jour anniversaire de la Conférence Nationale, après avoir déclaré par la voix de son ministre de la Justice Joseph DJOGBENOU que des mouvements de grève en cours seraient d’illégaux, a décidé que « En tout état de cause, le Gouvernement considère que tout agent de l’Etat en cessation illégale de travail, se met dans une posture d’abandon de poste. »
Ce relevé du conseil des ministres rapporté par Joseph DJOGBENOU est inadmissible. Comme l’a dit le Secrétaire général de l’UNAMAB (Union Nationale des Magistrats du Bénin), « lorsque le gouvernement se substitue au juge pour décider de l’illégalité d’un mouvement de grève, il y a arbitraire et confusion de rôles »
Cette décision du conseil des ministres indique que le pouvoir de Patrice Talon est de plus en plus aux abois, fait des fuites en avant et continue dans la provocation face à la détermination des travailleurs d’obtenir la satisfaction de leurs revendications. On se souvient que devant les responsables du culte musulman, Patrice Talon lui-même avait déclaré que les zémidjans travaillaient plus que les enseignants et gagnaient moins qu’eux.

L’autocrate Talon ne veut pas tirer pas leçon de l’histoire

 

Le Président Talon tente désespérément de faire la sourde oreille face aux revendications légitimes des travailleurs, lesquelles revendications sont clairement exprimées en deux grandes catégories bien rappelées devant la Commission de négociation par le SG/CSTB, Mr Kassa Mampo le 26 Février dernier. Il s’agit de celles générales et de celles sectorielles. Cela fait plus d’un mois que la grève générale à cet effet dure. Plutôt que de satisfaire ces revendications, le Président autocrate verse dans la provocation comme son prédécesseur Kérékou à une certaine époque en décidant de la défalcation sur les salaires. Pire, il menace les travailleurs en décrétant au Conseil des ministres du 28 Février 2018 que désormais, la grève est illégale et que tout agent de l’Etat qui poursuivrait le mouvement de grève se mettrait dans une posture d’abandon de travail.

 


ADRESSE X
Aux travailleurs et au peuple en lutte
Pourquoi le Président Patrice TALON est disqualifié pour lutter contre la Corruption

Travailleurs, peuple du Bénin.
Depuis son avènement au pouvoir en avril 2016, le Président Talon affiche, du moins officiellement sa « détermination à lutter contre la corruption ». Lors de ses rares sorties publiques, il n’hésite pas à le proclamer ; ainsi qu’il l’a fait dans son dernier message à la nation où il affirme poursuivre cette lutte « sans état d’âme ». A la dernière rencontre avec l’épiscopat béninois, il avoue lui-même être le produit de la corruption, mais qu’il est déterminé à l’enrayer. Et il place ses actions politiques (arrestations d’opposants, demande de levée d’immunité parlementaire de députés FCBE etc..) dans ce cadre.