BONI YAYI AUX ABOIS APPELLE L’ARMEE A DES CRIMES DE GUERRE

CONTRE LES TRAVAILLEURS

Le mardi 12 juillet 2011, Boni YAYI a réuni au Palais de la Présidence de la République le Haut Commandement Militaire et des forces de sécurité et de défense. Dans un discours de guerre ouverte contre les travailleurs grévistes pris comme ennemis, Boni YAYI a demandé au Haut Commandement Militaire de l’aider à sévir. «A partir de lundi 18 juillet…, nous allons procéder à des défalcations systématiques sur salaire pour fait de grève. Celui qui ne va pas travailler sera radié purement et simplement de la fonction publique»… «Je prendrai mes responsabilités, mais avec vous ; et je vous demande de prendre vous aussi, vos responsabilités à mes côtés pour mettre fin au désordre, à l’irresponsabilité, à l’irrespect de l’autorité et des institutions de l’Etat». (Cf. le journal «LA NATION» n° 5282 du 13 juillet 2011) dira-t-il à l’adresse du haut commandement militaire. Dans son discours, Boni YAYI présente encore une fois les grèves comme illégales, lancées «sans préavis».

 

A PROPOS DU RALLIEMENT DU PARTI ‘LA RENAISSANCE DU BENIN’ A LA MOUVANCE PRESIDENTIELLE

Début juin 2011, a débuté une série d’actes politiques signifiant le ralliement de la Renaissance du Bénin (RB) au pouvoir de Boni YAYI : Participation au Bureau de l’Assemblée Nationale contre l’avis des partis membres de l’Union fait la Nation, participation au gouvernement, pour finir par l’audience du président de ce parti, Léhady SOGLO avec le Chef de l’Etat.

 

MENACES CONTRE LES GREVISTES ET LE DROIT DE GREVE :

BONI YAYI SUR LES TRACES DES DESPOTES ZINSOU, KEREKOU ET BEN ALI

 

Le lundi 13 juin 2011, à la veille de la relance de la grève décidée par 29 syndicats de l’administration publique, Boni YAYI, dans un message à la nation et après son premier ministre KOUPAKI, a proféré des menaces à l’endroit des grévistes et du droit de grève. Le lendemain, 14 juin, il est descendu dans des ministères où il s’est livré à des actes grotesques et graves contre des travailleurs. Ces menaces et actes qui s’appuient sur des affirmations mensongères montrent un président despote qui fait honte au pays et qui ternit davantage l’image du Bénin et des Béninois dans le monde.

 

PREMIER GOUVERNEMENT DE YAYI II : 

LA NOUVELLE AUTOCRATIE SORT LES TENTACULES, PHAGOCYTE LES « PHAGOCYTABLES »

 POUR MIEUX SORTIR LES GRIFFES

Le week-end du 28 mai 2011, Boni YAYI a publié le premier gouvernement de son deuxième quinquennat. Les journalistes y sont allés de leurs analyses et commentaires dans l’indifférence quasi générale des populations. Les médias qui se sont essayés à l’exercice ont vu, comme innovations ou caractéristiques :

LEçONS D'UN HOLD-UP électoral

COMBATTRE ET RENVERSER LA NOUVELLE AUTOCRATIE POUR LE Développement Accéléré ET HARMONIEUX DU Bénin

Editorial

Cotonou, avril  2011 Les élections présidentielles de 2011 au Bénin sont terminées. Les résultats, proclamant le tyran et corrompu Boni YAYI vainqueur dès le premier tour à plus de 53% des voix, ont consacré dans la forme comme dans le fond la victoire de la fraude et de l’imposture, et couvert de honte le pays tout entier. Les auteurs de cette parodie d’élection ont mobilisé tout l’arsenal répressif de l’Etat (l’armée, la police, la justice, la presse) et les tenants des intérêts étrangers pour imposer par la force les résultats du hold-up électoral.