La faillite de l’autocratie et les exigences du peuple


L’Autocratie de Patrice Talon est à bout de souffle et ne peut plus continuer de gouverner comme par le passé. Alors, pour tenter de se sauver, Talon se lance dans des dégringolades dont la reddition avec armes et bagages à la France coloniale marquée notamment par son acceptation de l’installation des troupes Barkhane sur notre Terre sacrée. Il en est ainsi des rencontres du mercredi 8 Juin 2022 (Ambassadeurs UE-USA sous la direction de l’Ambassadeur français Vizir, Présidents de l’Assemblée nationale, Président Soglo) qui rentrent dans le cadre des directives de l’Elysée ; tout comme Kérékou en décembre 1989 sur directive de Mitterrand par l’Ambassadeur français, AZAÏS pour la tenue d’une Conférence nationale. Surtout avec un patriotisme en action en Afrique contre les forces de l’OTAN et leurs crimes sur le continent.


C’est ce que montre une déclaration du PCB en date du 10 juin 2022 à propos de la situation politique et dénonçant un complot en préparation contre le peuple.
Car ce qu’il faut, ce n’est pas la rencontre de quelques personnalités (quel que soit leur passé) qui importe, mais une Assise réunissant tous les vrais combattants de la démocratie, des libertés et du réveil patriotique, tous les secteurs incarnant les couches actives et profondes de notre pays pour définir un vouloir vivre ensemble sans ingérence extérieure impérialiste pour bâtir le Bénin nouveau, Démocratique et Patriotique appelé, refondé sur nos valeurs séculaires permettant de féconder les progrès de toute l’humanité.
Le Parti Communiste du Bénin appelle par conséquent les travailleurs, la jeunesse et tous les patriotes à poursuivre et renforcer leurs combats émancipateurs dans une vigilance accrue contre le pouvoir de Talon et ses maîtres comploteurs impérialistes français et de l’Otan.


La Rédaction

 

ALLIANCE POUR LA PATRIE (APP)
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DECLARATION


ENCORE A PROPOS DE LA SITUATION AU MALI
DE DANGEREUSES DIVERSIONS QUI FONT LE JEU DE LA FRANCE COLONIALE AU MALI


Depuis quelque temps, il s’observe quelques récriminations émanant des franges de la société malienne à l’encontre des gouvernants de la Transition et bien sûr largement relayées par la presse impérialiste française, RFI, France24, TV5, « Le Monde » etc… Cette situation ne peut que préoccuper tous les Patriotes africains comme afro-descendants, dans la conjoncture présente.
Car, comme nous l’avons souligné à maintes reprises,

La chute des effectifs au BEPC 2022
Un aspect du chaos de l’école le pouvoir de talon


Le 25 mai 2022, le Directeur des Examens et Concours Dr. KOUDOADINOU Roger a rendu public un tableau comparatif des effectifs et des centres d’examen de 2021 et de 2022. De la lecture de ce tableau, il ressort que de 145.959 candidats en 2021, l'effectif des candidats au BEPC est passé à 119.746 candidats pour le compte de l’année 2022; soit un effectif total de 26 213 candidats en moins. De 234 centres d’examens en 2021, l’on est passé aujourd’hui à 211 centres; soit une supression de 23 centres de composition. Pour justifier la chute constatée de l'effectif de cette année 2022, le Directeur des Examens et Concours explique cela par l’extirpation des candidats fictifs et les fraudeurs dont “le recours à la plateforme Educ Master a permis leur identification.”

 

A PROPOS DE LA LOI SUR LA CHEFFERIE TRADITIONNELLE
LES PREROGATIVES LEGISLATIVES ET JURIDICTIONNELLES DES ROIS ET DIGNITAIRES TRADITIONNELS DOIVENT ETRE REHABILITEES.


La Commission chargée de l’élaboration du cadre juridique de la Chefferie traditionnelle au Bénin a été installée le vendredi 27 mai 2022 par le Chef de l’Etat, Patrice Talon. A cette occasion, écrit le journal "Le Matinal", Patrice Talon a donné des orientations : « Il ne s’agit pas de rétablir la chefferie traditionnelle en compétition avec l’ordre moderne….Il ne s’agira pas d’engager la chefferie traditionnelle dans un quelconque conflit avec la Constitution béninoise. Notre Constitution est intangible….Je dois le répéter pour que le sens de vos travaux ne pêchent en rien et que la direction dans laquelle vos travaux vont se dérouler ne heurte pas du tout l’esprit de la réforme. Il n’y aura pas de conflit entre les prérogatives de la chefferie traditionnelle tel que nous l’avons avec la Constitution et nos lois qui organisent la vie politique et administrative du pays…il n’y aura pas de partage de rôle » (Cf. Le Matinal n°6346 du 30 mai 2022).


L’insistance de Talon indique qu’il y a un problème quant au rôle de la Chefferie traditionnelle, au rôle des Rois et Dignitaires traditionnels dans la gouvernance de la République actuelle. Avant ce qui est la République actuelle, mise en place par le colonisateur, les Rois et autres dignitaires gouvernaient les cités sur des valeurs propres. L’agresseur colonialiste français les a dépouillés de leur pouvoir pour imposer à eux et aux peuples du Bénin sa langue, sa religion, par conséquent sa culture. La République "moderne", fondée dans ces conditions de pays colonisé, est de ce fait, jusqu’à présent sans racines profondes et par conséquent ne peut se développer, ne peut pas porter des fruits à la satisfaction du peuple. Toute possibilité de développement réel passe par une Refondation sur nos valeurs séculaires capables de féconder les progrès de toute l’humanité. Tout le monde convient aujourd’hui que les pays qui se sont développés l’ont été sur la base de leur culture.


Or, depuis l’indépendance formelle jusqu’à ce jour, le pays est resté fondamentalement un "Enclos français", dans la perpétuation des valeurs des puissances dominatrices étrangères, combattant, méprisant la Chefferie traditionnelle. Le pouvoir de Kérékou-PRPB l’a férocement réprimée dans le cadre de "la lutte contre la féodalité". La Constitution du régime du Renouveau dit démocratique l’a ignorée dans le servilisme renouvelé au pacte colonial et au cléricalisme. Avec l’aide de la démocratie révolutionnaire et plus précisément dans le cadre l’Initref (Institut International de Recherche et de Formation), à partir de 1997, les Rois et Dignitaires ont multiplié les concertations et ont élaboré leurs revendications. Le pouvoir de Yayi était obligé de courir derrière les Rois, de recourir à leur médiation. Leur reconnaissance tacite par les dirigeants au sommet de l’Etat ne pouvait plus ne pas être légalisée. C’est ce que fit Talon dans la Constitution révisée en son article 151-1 : « l’Etat reconnaît la chefferie traditionnelle gardienne des us et coutumes dans les conditions fixées par la loi. »


Alors problème : comment la chefferie traditionnelle va-t-elle jouer son rôle de « gardienne des us et coutumes » ? Quelles seront ses prérogatives ? Est-ce comme le rapporte le journal "La Nation" du 30 mai 2022, seulement « aider dans les conciliations », en marge d’une « Constitution intangible » ? Si l’on sait que les lois que votent les députés au Parlement sont fondées (explicitement ou non) sur des valeurs culturelles, dont certaines sont souvent étrangères à nos us et coutumes, comment les gardiens reconnus des us et coutumes peuvent-ils influer sur la prise de ces lois ? Talon, dans ses mises en garde à la Commission installée, dit « il ne s’agit pas de rétablir la chefferie traditionnelle en compétition avec l’ordre moderne. » Mais, et si l’ordre moderne n’est pas bon pour les hommes et femmes du pays et heurte nos us et coutumes, quel pouvoir ont les gardiens des us et coutumes pour redresser les choses ? Alors pourquoi ne pas poser le problème de façon positive, à savoir comment la Chefferie traditionnelle va renforcer l’ordre républicain moderne !?


Dès que le problème est posé de cette manière, aussitôt, on s’ouvre toutes les possibilités de tirer le meilleur de notre culture, le meilleur de nos us et coutumes. On voit tout de suite que les Rois et Dignitaires doivent aussi jouer un rôle dans la prise des lois, afin que ces lois soient conformes à nos us et coutumes. On comprend aussi alors, qu’au vu de la tradition encore vivante, les hommes et femmes ne doivent pas être toujours jugés selon les normes juridiques étrangères et donc arbitraires par rapport à leur vécu commun. Il faut un ordre juridictionnel traditionnel de la base au sommet. Les prérogatives à reconnaitre pour les Rois et Dignitaires, doivent être des prérogatives législatives et juridictionnelles. On comprend aussi, qu’il faut juger les hommes et femmes dans leur langue nationale et par ailleurs, comme vient de le reconnaitre la Banque Mondiale, qu’il faut instruire les enfants à partir de leur langue maternelle.


Et ces prérogatives sont reconnues et mises en œuvre par beaucoup de Républiques modernes : - Au niveau législatif, un parlement à deux chambres, une Chambre des députés qui vote les lois, et une Chambre des Dignitaires (des Lords en Angleterre, Sénat en France, etc.) qui examine la conformité des lois votées par les députés avec les us et coutumes, les valeurs positives du pays. Dans tous ces pays modernes, les hommes sont jugés dans leurs langues et non dans une langue étrangère avec des lois formulées dans une langue étrangère dite officielle. C’est pourquoi, au niveau juridictionnel, des tribunaux traditionnels chargés, de la base jusqu’à une Cour Suprême, de juger certains délits et crimes sur des lois connues du justiciable et dans une langue qu’il maîtrise. Dans le cas de la justice, il s’agit même d’un droit humain élémentaire !


L’on ne devrait donc pas craindre de revoir, s’il le faut, la Constitution en la déclarant intangible, surtout par un Président qui vient lui-même de la réviser !!! Craindre de reconnaître les prérogatives législatives et juridictionnelles aux Rois et Dignitaires traditionnels maintient ces Gardiens des us et coutumes uniquement dans le passé, comme des éléments de musée, et la gouvernance du pays sous les cultures étrangères, celles qui servent le pacte colonial et l’arriération continue de notre patrie.


Rémy

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Editorial

Des propositions concrètes pour résoudre la question de la faim au Bénin


A court d’arguments contre la responsivité et la faillite démontrées du pouvoir, ses zélateurs s’écrient : « Vous qui critiquez, que feriez-vous si vous étiez au pouvoir, pour éviter la famine ? » C’est sous cette interpellation que le pouvoir pense cacher sa faillite en présentant la faim comme une fatalité et intimider les masses et les combattants patriotes. La Déclaration de l’APP signée de son Président, Philippe NOUDJENOUME, reprend les propositions maintes et maintes fois traitées, en soulignant leurs fondements en termes de principes d’orientation centrés sur la satisfaction des besoins sans cesse croissants des hommes, et des principes de gouvernance qui indiquent que « Tout gouvernement sérieux quel qu’il soit (capitaliste ou non) procède toujours à la constitution de réserves stratégiques, et… en période de crise, tout Etat quel qu’il soit, reprend ses prérogatives régaliennes de stabilisation économique et de pourvoyeur de produits essentiels à la population dont il a la charge de la gouvernance. »


Les propositions concrètes de l’APP pour résoudre la question de la faim au Bénin, basées sur ces principes montrent que la faim n’est pas une fatalité et offrent ainsi des perspectives exaltantes aux travailleurs et aux peuples combattants dans leurs luttes contre le pouvoir affameur, pilleur et dictatorial de Talon.
La Rédaction

 

La question de la faim au Bénin et comment la résoudre
Les propositions de l’APP

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DECLARATION
A propos de la faim au Bénin et comment la résoudre le problème
Propositions de l’Alliance Pour la Patrie


Que Talon ait échoué dans sa lutte contre la faim, cela ne fait plus l’ombre d’un doute. Mieux, que le pouvoir de la rupture soit à titre principal responsable de la famine qui tenaille notre peuple au Bénin, cela devient de plus en plus clair pour la plus grande partie de la population. L’échec de la tournée gouvernementale l’a démontré.


Mais la question que le citoyen béninois est en droit de se poser est : « Oui, mais vous qui critiquez, que feriez-vous si vous étiez au pouvoir, pour éviter la famine ? »


La Démocratie révolutionnaire a, à maintes reprises, traité de ces genres de questions. Même le dernier numéro du Journal du PCB « La Flamme » en a traité. Il s’agit donc ici d’une synthèse de nos propositions.


Cette interrogation fait intervenir deux aspects des choses : les principes d’une part, et les propositions de gouvernance proprement dite de l’Alliance pour la Patrie, d’autre part.


Principes d’orientation
1°- Orientation fondamentale :
« On peut distinguer deux orientations fondamentales du développement économique et celles-ci s’installent, avons-nous dit, d’emblée et ne relèvent nullement de proclamations, de déclarations d’intention. La première est celle du profit maximum pour une minorité. La seconde, celle de la satisfaction des besoins évolutifs des travailleurs et des peuples … Nous proposons un système, un régime qui se fonde sur la satisfaction des besoins bien compris du peuple travailleur et exprimé par lui» (Pascal Fantodji, « L’Académie : mémoire sociale moderne au service du développement économique et social », Décembre 1988).


Plus clairement en économie, tout producteur ou agent économique, ou même réformateur économique ne vise pas comme objectif premier le développement. Soit, il fait de la production avec comme objectif la recherche et la maximisation du profit ; soit, il fait ou commande la production avec l’objectif, la satisfaction des besoins sans cesse croissants des hommes. C’est dans ces différents processus de production qu’intervient ou non le développement.


Dans le premier cas, on se trouve dans le schéma du capitalisme privé libéral ; dans le second cas, nous avons à faire aux différentes variantes du capitalisme d’Etat et du socialisme. Il est clair que le premier cas conduit difficilement au développement avec beaucoup de sacrifices et souffrances des hommes ; le second, qui met l’homme au centre de la production (nourrir, soigner, vêtir, loger, instruire), aboutit très vite au développement comme on l’a vu avec les expériences de l’Union soviétique de 1917 à 1930 et surtout avec la Chine de 1949 à aujourd’hui.


2°- Du point de vue de la gouvernance
- Tout gouvernement sérieux quel qu’il soit (capitaliste ou non) procède toujours à la constitution de réserves stratégiques (ou réserve de sécurité) pour des produits indispensables, soit alimentaires, soit miniers, soit pétroliers pour faire face à des jours difficiles. Cette réserve peut être financière, alimentaire (marchandises) ou pétrolière. Ainsi, les Etats-Unis ont une réserve stratégique de pétrole correspondant à 6 mois ; il en est de même des autres pays tels le Japon, l’Allemagne, la France, etc.


- En période de crise, tout Etat quel qu’il soit, reprend ses prérogatives régaliennes de stabilisation économique et de pourvoyeur de produits essentiels à la population dont il a la charge de la gouvernance. En période de crise, on ne laisse plus la population exposée au gré des intérêts privés et de recherche de profits individuels. En période de crise, l’Etat même capitaliste se fait interventionniste, « Etat-providence » il peut se faire industriel, banquier, commerçant ou distributeur de biens indispensables à la population. Ainsi en a-t-il été de la France au sortir de la deuxième guerre mondiale, ainsi en fut-il du Président Obama (qui a repris en mains les banques américaines) à la crise de 2008, etc.
Dans les circonstances actuelles, l’Etat au Bénin doit reprendre son rôle régalien de pourvoyeur de biens à la population. Dans les situations présentes, on ne saurait abandonner la population aux profits privés. Face à la grande crise alimentaire qui sévit au Bénin, il est ridicule d’entendre le gouvernement courir derrière les opérateurs économiques (sur lesquels il fait toujours peser des charges fiscales) pour les obliger à fixer les plafonnements de prix de produits de première nécessité. Mais le plus grave dans notre situation, c’est la confusion des rôles entre les monopoles privés gestionnaires de toutes les chaînes de production et de distributions de biens de première nécessité au Bénin et le Gouvernement en charge de la gestion des hommes au Bénin ; ce qui fait que nous avons en les mêmes personnes les donneurs d’ordres et les destinataires de ces mêmes ordres ; les superprofits réalisés par ces monopoles privés allant dans les poches des Gouvernants en tant qu’individus. L’échec de la lutte contre la famine est irrémédiable et tout le reste n’est que tromperie.


Voilà pourquoi, face à la désolation des hommes avec la famine qui sévit dans les foyers au Bénin, face à la faillite du Gouvernement de la Rupture à résoudre la question de la faim,


Le Conseil National pour une Gouvernance Démocratique et Patriotique (CNGDP) de L’Alliance Pour la Patrie (APP) au Bénin fait les propositions suivantes :
Propositions pour résoudre la question de la famine actuelle
Ces mesures se répartissent en deux grandes rubriques : mesures à court terme et mesures à long terme.
A court terme :


1°- Le vote d’un Fonds consistant de secours à la population en détresse.


2°- La suppression de la TVA sur les produits de première nécessité : huile, farine de blé, ciment, et tous autres produits élémentaires.


3°- La baisse des taxes sur péage, des taxes des marchés et autres qui frappent les conducteurs de marchandises, les vendeurs des marchés, et qui renchérissent les produits de consommation courante.


4°- La création et/ou la remise en selle immédiate d’un Organisme de Prévoyance alimentaire stratégique (ONASA, ONS ou autre nom) avec la constitution par l’Etat de stock de produits alimentaires (maïs, mil, riz, gari, igname, haricot, etc.) ; la réouverture de boutiques témoins dans les arrondissements pour la vente à la population de ces produits à prix bas, subventionnés par l’Etat.


5°- La constitution d’une Réserve stratégique de sécurité à l’avenir (couvrant au moins trois mois) en les produits essentiels tels le pétrole, le blé, le maïs, le riz, etc.


6°- La fin du contrat de l’Etat avec la société Bénin-Control pour la vérification des importations au Bénin.


7°- Le retour de la SONACOP dans le giron de l’Etat.


8°- L’augmentation des salaires aux agents publics et la fin de la précarité de l’emploi.


A moyen et long termes :
Le programme pour une Gouvernance démocratique et patriotique privilégie la production nationale pour nourrir la population et satisfaire ses besoins sans cesse croissants et exporter. Le Conseil National de Gouvernance Démocratique et Patriotique se fera le promoteur des opérateurs économiques nationaux pour leur approvisionnement en matières premières et la conquête des marchés à l’extérieur comme le font tous les gouvernements des pays développés. Cela veut dire :


1°- Recenser tous les besoins fondamentaux de la population en nourriture, habillement, logement, instruction et école, etc. et mettre en place un Conseil National pour la production des biens et services ; satisfaire à ces besoins par la transformation sur place des matières premières.


2°- En matière alimentaire, produire ce que nous consommons et consommer ce que nous produisons. Ce qui signifie : Eriger les secteurs des produits de consommation courante en filières ; faire du Bénin, un Grenier de l’Afrique de l’Ouest en maïs, igname, manioc, haricot, riz, etc. avec le soutien de l’Etat à tous les niveaux. L’exemple de la Russie qui tient le ventre du monde en produits alimentaires est largement édifiant. Cela veut dire, installer partout les usines de transformation de nos produits agricoles.
Ces cultures vivrières bénéficieront de « l’aide à la coopérativisation des paysans avec l’encadrement de l’Etat en de grandes coopératives de service, de production et de commercialisation pour l’atteinte d’une agriculture intensive ».


3°- Dans le domaine de l’habillement par exemple, décider de l’habillement de nos écoliers, militaires avec les tissus fabriqués au Bénin ; ce qui signifie aider à la réhabilitation immédiate des usines textiles en décrépitude au Bénin ; mettre un terme au programme envahissant des friperies et autres « prêts à porter » qui détruisent nos industries et réduisent nos couturiers au chômage.


4°- Dans le domaine bancaire, la mise en place d’institutions bancaires publiques pour la fourniture de crédits aux producteurs, notamment pour le secteur agricole.


5°- Dans le domaine de l’instruction publique, la Suppression dans un délai rapide de l’analphabétisme. Ce qui implique une Réforme totale de l’instruction et institution obligatoire de l’instruction en langues nationales suivie d’une Alphabétisation de tout le peuple en langues nationales.
Enfin,


6°- Pour tout cela, réunir les opérateurs économiques béninois sans exclusive en Etats Généraux de l’Economie et signer avec eux une charte pour un plan de développement et un juste partenariat Public-Privé.


Cotonou, le 03 Juin 2022


Pour le Conseil National de Gouvernance Démocratique et Patriotique


Le Président


Prof. Philippe NOUDJENOUME

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