DECLARATION DES FORCES POLITIQUES DE L’OPPOSITION

 

Mesdames et Messieurs les Chefs de Partis ;
Honorables députés à l’Assemblée Nationale ;
Mesdames et Messieurs les personnalités en vos rangs et qualités ;
Mesdames et Messieurs,
Le 06 avril 2016, le Président que les béninois se sont librement donné a prêté selon l’article 53 de notre Constitution le serment suivant :
« Devant Dieu, les Mânes des Ancêtres, la Nation et devant le Peuple béninois, seul détenteur de la souveraineté ;
Nous …, président de la République, élu conformément aux lois de la République jurons solennellement :
- de respecter et de défendre la Constitution que le Peuple béninois s’est librement donnée ;
- de remplir loyalement les hautes fonctions que la Nation nous a confiées ;
- de ne nous laisser guider que par l’intérêt général et le respect des droits de la personne humaine, de consacrer toutes nos forces à la recherche et à la promotion du bien commun, de la paix et de l’unité nationale ;
- de préserver l’intégrité du territoire national ;
- de nous conduire partout en fidèle et loyal serviteur du peuple.
En cas de parjure, que nous subissions les rigueurs de la loi.»

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Le Comité de suivi du FSP s'est réuni, comme d'habitude, le mardi 30 octobre 2018 pour analyser la situation sociopolitique dans notre pays et dégager les tâches qui en découlent pour organiser la résistance du peuple béninois contre le régime liberticide et despotique de Patrice Talon. Au cours de cette réunion, le Comité de suivi a fait le constat que la machine répressive de l'autocrate Talon est toujours en œuvre. Ainsi, après la levée de l'immunité d'anciens ministres et des députés de la minorité parlementaire sur la base d'un rapport les mettant pourtant hors de cause, et la condamnation expéditive du président d'honneur de l'USL, Sébastien Germain AJAVON par une CRIET décriée tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du Bénin, c'est le tour d'un membre du Comité de suivi du FSP, Léonce Houngbadji, Président du Parti pour la Libération du Peuple (PLP), de prendre le chemin de l'exil le 20 octobre 2018, suite à une tentative d'arrestation à laquelle il a échappé.

COMMUNIQUE
A PROPOS DES RECENTS ASSAUTS DU POUVOIR DE TALON CONTRE LES JEUNES ACTIVISTES ET OPPOSANTS POLITIQUES

 

Depuis une semaine, une série d’actes de répression sont dirigés contre des responsables de l’opposition et/ou contre des jeunes activistes.
On a eu droit à l’envoi à la Criet (Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme), par le ministre de la justice en personne, du dossier des ministres à faire juger par la Haute Cour de Justice. Ensuite, c’est le député Valentin Djènontin qui est convoqué à l’Office de lutte contre la cybercriminalité pour le jeudi 27 septembre 2018. Et puis, c’est le Président Sébastien Adjavon qui doit se présenter le 04 octobre 2018 à la Criet.
Depuis ce matin, on apprend la chasse aux jeunes activistes : Sabi Korogoné est arrêté, Habib Ahandessi recherché ainsi que d’autres.
Le crime de ces jeunes, c’est d’avoir proclamé leur désaveu du pouvoir de Talon et leur volonté de le combattre. Leur crime par conséquent, c’est d’avoir parlé.

DECLARATION

 

Le Front pour le Sursaut Patriotique (FSP) a tenu une Assemblée générale au sujet de la situation socio-politique actuelle et des tâches immédiates du Front. Cette assise qui a connu la participation des organisations membres ainsi que des comités régionaux du Front a adopté la déclaration dont la teneur suit :
En trente mois de pouvoir, le Président TALON a achevé la destruction de la démocratie et de l’Etat de droit au Bénin. L’arsenal juridique légalisant la dictature autocratique est complètement installé. Désormais, la liberté d’opinion et de réunion n’existe plus. Le pouvoir de TALON traque, arrête, juge en moins de deux heures et condamne à douze mois de prison un jeune protestataire comme Sira KOROGONE pour délit d’opinion. On peut désormais légalement juger une affaire déjà jugée. La Cour d’appel est dans les faits supprimée. Une Cour d’Inquisition, la fameuse Criet, juge, sans recours, tout citoyen à lui envoyé par le pouvoir. Les poursuites et procès sous TALON, contre les opposants et concurrents, Laurent METONGNON, Valentin DJENONTIN, etc, et maintenant encore Sébastien ADJAVON ont révélé aux yeux du monde entier que la justice au Bénin est une justice sans foi ni loi.

COMMUNIQUE
A PROPOS DES RECENTS ASSAUTS DU POUVOIR DE TALON CONTRE LES JEUNES ACTIVISTES ET OPPOSANTS POLITIQUES

 

Depuis une semaine, une série d’actes de répression sont dirigés contre des responsables de l’opposition et/ou contre des jeunes activistes.
On a eu droit à l’envoi à la Criet (Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme), par le ministre de la justice en personne, du dossier des ministres à faire juger par la Haute Cour de Justice. Ensuite, c’est le député Valentin Djènontin qui est convoqué à l’Office de lutte contre la cybercriminalité pour le jeudi 27 septembre 2018. Et puis, c’est le Président Sébastien Adjavon qui doit se présenter le 04 octobre 2018 à la Criet.
Depuis ce matin, on apprend la chasse aux jeunes activistes : Sabi Korogoné est arrêté, Habib Ahandessi recherché ainsi que d’autres.
Le crime de ces jeunes, c’est d’avoir proclamé leur désaveu du pouvoir de Talon et leur volonté de le combattre. Leur crime par conséquent, c’est d’avoir parlé.
La rage répressive est d’autant plus furieuse et illégale qu’elle s’attaque à une liberté fondamentale, la liberté d’expression. Tout le monde se rend compte que ce pouvoir a complètement tourné le dos à la démocratie. Ainsi le ministre de la justice peut allègrement violer la Constitution en décidant d’envoyer devant la Criet, d’anc