UNION NATIONALE DES ASSOCIATIONS DES PARENTS D’ELEVES ET D’ETUDIANTS DU BENIN (UNAPEEB)

Enregistrée sous le n° 2004/0409 DEP-ATL-LITT/SG/SAG-Assoc  du 15 septembre 2004, publiée au JORB, 115è Année n° 22 du 15 novembre 2004.  02 BP : 117 Porto-Novo Tél : (00229) 20 24 57 03 / 90 91 72 50 ; email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Cotonou, le 18 juillet 2012

LETTRE OUVERTE

Le Président,

A

-         Madame le Ministre du Travail et

de la Fonction Publique,

-         Monsieur le Ministre de l’Economie

et des Finances

COTONOU

 

N° 007/2012/Pt/UNAPEEB

Objet : Les propositions de la FESYNTRA-FINANCES à propos des concours

de recrutement garantissent la crédibilité et la transparence dans le recrutement

Madame et Monsieur les Ministres,

 

Les travailleurs du Ministère de l’Economie et des Finances (MEF) réunis en Assemblée Générale le lundi 16 juillet 2012 ont fait des propositions pertinentes et judicieuses pour crédibiliser et rendre transparent le recrutement de 432 agents permanents au profit du MEF.

 

UNION NATIONALE DES ASSOCIATIONS DES PARENTS

D’ELEVES ET D’ETUDIANTS DU BENIN (UNAPEEB)

Enregistrée sous le n° 2004/0409 DEP-ATL-LITT/SG/SAG-Assoc  du 15 septembre 2004, publiée au JORB,

115è Année n° 22 du 15 novembre 2004.  02 BP : 117 Porto-Novo Tél : (00229) 20 24 57 03 / 90 91 72 50  E mail Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 



 

ADRESSE AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE AU NOM DES PARENTS D’ELEVES

PARDON PRESIDENT BONI YAYI, ECOUTEZ LES ENSEIGNANTS !

La FéSEN/CSTB (Fédération des Syndicats de l’Education Nationale de la CSTB), une des composantes du Haut Conseil Syndical de l’Education (HCSE) vient, dans une motion de grève en date du 30 avril 2012, d’appeler encore à une grève de 48 heures à compter du mardi 8 mai 2012.

Déclaration des confédérations syndicales sur le droit de grève

(30 septembre 2011)

Le mercredi 28 septembre 2011, à la faveur d’une rencontre au Palais de la Présidence entre le Président YAYI Boni et les douaniers retraités et agents contractuels de la douane, le Président de la République a fait contre toute attente, une déclaration que la presse béninoise qualifie unanimement de menace grave, haineuse contre les douaniers, contre la grève, les grévistes en général et la paix sociale dans notre Pays.

Vous trouverez ici la déclaration commune faite par toutes les grandes centrales syndicales en réponse à cette menace grave.

Union de la Jeunesse Communiste du Bénin (UJCB)

01 B.P. 2582 Recette Principale (Rép. Bénin)

Tél. : 97 39 10 22 / 94 58 71 89 / 97 04 56 03 Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

 MANIFESTE DE LA JEUNESSE COMMUNISTE DU BENIN

 Réunis en Conseil National à Cotonou les 29 et 30 octobre 2011, les représentants des jeunes communistes des douze départements du Bénin, constatent

1-     que quand les travailleurs se mettent en grève pour exiger de meilleurs salaires le gouvernement répond que leurs revendications sont justes mais qu’il ne peut les satisfaire ; en d’autres termes, les travailleurs ont raison de dire que leurs familles ont faim et qu’ils ne sont pas payés à la hauteur de leur travail mais il n’y a pas suffisamment d’argent dans les caisses de l’Etat pour les satisfaire ; où est passé l’argent ?

2-     Les luttes des peuples ont mis à l’ordre du jour des exigences nouvelles pour le progrès de l’humanité :

-          un peuple ne produit des génies que lorsque ses enfants sont instruits dans leurs langues maternelles.

-          L’école doit être laïque, démocratique, obligatoire et gratuite. La santé pour tous à travers la gratuité des soins de santé primaire.

-          L’accès aux nouvelles technologies à tous à travers les langues maternelles pour une instruction et une communication universelles.

-          Les pilleurs des ressources des peuples doivent être jugés et payer, les tortionnaires doivent être jugés et les crimes économiques, de torture, de guerre ou contre l’humanité sont imprescriptibles.

L’école au bénin est détruite : arrêtons le massacre !

Les résultats des examens de fin d’année scolaire 2010-2011 sont tombés :

-   Au CEP : 82 % ;

-   Au BEPC : 45% et

-   Au Baccalauréat (toutes séries) : 29% environ.

Face à ces résultats un directeur d’EPP qui a fait un excellent score, s’écrit : «Et tous ceux-là aussi ont réussi ! » parlant des derniers de sa classe. Comme ce directeur, nombre de correcteurs sont stupéfaits. Nous pouvons vous confier qu’après le démarrage des corrections des épreuves écrites du CEP, du BEPC et du Bac, par contacts téléphoniques ou physiques, des enseignants correcteurs nous ont exprimé leur désarroi, leur consternation face aux prestations de la très grande majorité des candidats. Moins de 10% avaient la moyenne dans les différentes épreuves. « Doyen,  ou monsieur le Proviseur, ou monsieur le Président, l’école au Bénin est complètement à terre !...C’est la catastrophe ! L’instruction est détruite dans notre pays ! Il faut arrêter le massacre ! Il faut donner les vrais résultats pour que autorités, enseignants, parents d’élèves et apprenants se rendent compte tous de là où nous avons conduit l’école, détruit l’école au Bénin !.... ». Ce n’est là qu’un échantillon des déclarations très expressives que nous avons reçues, échantillon qui ne rend pas compte des autocritiques de certains qui s’accusent d’être complices pour n’avoir pas réagi à temps, d’avoir subi, d’avoir laissé faire. Il faut arrêter le massacre qui a trop duré !