LE FSP A PROPOS DE L'ANNULATION DES TAXES SUR LA COMMUNICATION
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COMMUNIQUE
A PROPOS DE L’ABROGATION DU DECRET PORTANT TAXATION DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES
Le 22 septembre 2018, trois jours après la mise en œuvre du décret n° 2018-341 du 25 juillet 2018 portant introduction d’une contribution sur la consommation des services de communications électroniques fournis par les réseaux ouverts au public en république du Bénin, le gouvernement annonce l’abrogation dudit décret et le retour aux tarifs antérieurs à compter du lundi 24 septembre 2018.
Cette reculade donne des leçons.
En effet, on se souvient que le 25 juillet 2018, comme cadeau au peuple et à la jeunesse à la veille de la fête nationale, le Président Patrice Talon, prend un décret portant introduction d’une contribution sur la consommation des services de communications électroniques fournis par les réseaux ouverts au public en République du Bénin. Le décret est illégal car cette taxe est introduite sans l’autorisation de l’Assemblée nationale que l’on sait vassalisée et qui n’arrive même pas à protester lorsque le gouvernement boucle le budget national avant le vote et la transmission de son propre budget.
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DÉCLARATION DU FSP A PROPOS DE LA GOUVERNANCE DE PATRICE TALON ET DES GRAVES ATTEINTES AUX DROITS DE L’HOMME
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DÉCLARATION
A PROPOS DE LA GOUVERNANCE DE PATRICE TALON
ET DES GRAVES ATTEINTES AUX DROITS DE L’HOMME
Depuis 2016, le gouvernement de la « rupture » et ses députés aux ordres n’ont fait qu’imposer au peuple béninois des lois liberticides voire scélérates votées au pas de charge. Ainsi en est-il aujourd’hui du nouveau code électoral voté sans tenir compte des protestations populaires encore moins des amendements de l’opposition parlementaire. Un code qui est apparu aux yeux de tous et même à l’international comme anti démocratique, liberticide et destiné, à la promotion des nantis au détriment notamment des jeunes et des femmes. Les cautions qu’il préconise à savoir 249 millions pour les listes électorales et 250 millions pour l’élection présidentielle sont hors de portée du commun des Béninois et consacrent ainsi la ploutocratie. Elles contrastent avec la pratique de la gouvernance électorale dans la sous-région, en Afrique et dans le monde. Ce code qui impose le quitus fiscal donne au pouvoir la possibilité de sélectionner, d’éliminer les opposants de la compétition électorale.
LE FSP LANCE UNE CAMPAGNE CONTRE LA LEGALISATION DE LA DICTATURE ET LA NEGATION DES DROITS DU CITOYEN BENINOIS
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DECLARATION
A PROPOS DE LA SITUATION SOCIO-POLITIQUE NATIONALE ACTUELLE
La situation socio-politique dans notre pays est si grave que tout le monde en est maintenant conscient. La cascade de lois votées par l’Assemblée nationale ces derniers jours portant Charte des partis politiques, code électoral, encadrement du droit de grève achèvent non seulement la légalisation de la restauration de la dictature autocratique, mais également l’exclusion des classes et couches populaires de leurs droits politiques et civiques.
Dans un pays où le smig est officiellement fixé à 40.000 Fcfa (60 euros) et le revenu par habitant s’élève à moins de 1000 euros, le code électoral exige 250.000.000 Fcfa (380.000 euros) comme caution pour le candidat à l’élection présidentielle. La caution pour chaque liste aux élections législatives est fixée à 249.000.000 Fcfa (environ 300.000 euros). Les députés du Bloc de la majorité présidentielle, après le vote de la loi portant Charte des partis politiques auront voté, "les yeux fermés", la loi portant exclusion des classes et couches populaires de tout droit politique réel. Ces lois iniques achèvent de transformer officiellement le Bénin en une ploutocratie, c’est-à-dire le pouvoir des riches mafieux.
LE PCB APPELE AU COMBAT CONTRE LES LOIS SCELERATES ET LA PLOUTOCRATIE AU BENIN
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Editorial : Piller sans merci les travailleurs et le pays, réduire le peuple et les citoyens au silence
Ces derniers jours ont connu l’avalanche de lois et décrets allant tous dans le sens de faire des citoyens du Bénin des sujets taillables et corvéables à merci. Les nouvelles taxes au péage et au pesage ainsi que sur les réseaux sociaux sont décidées sans passer par le parlement, et applicables sans délai. De l’autre côté, les lois les plus scélérates sont votées et promulguées afin d’une part de pressurer encore plus les travailleurs et le peuple, et d’autre part de les réduire au silence. La nouvelle loi sur la grève supprime dans les faits ce droit et laisse les coudées franches et libres au pouvoir et au patron de surexploiter et d’opprimer les travailleurs. Quant aux lois portant charte des partis et code électoral, elles suppriment également dans les faits les droits politiques des classes et couches populaires, légalisent le vote censitaire et instaurent le pouvoir des riches mafieux au service d’une dictature autocratique.
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Ph. NOUDJENOUME INTERPELLE TALON A PROPOS DU GLYPHOSATE
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LETTRE ADRESSE
A
Son Excellence Patrice TALON
Président de la République, Chef de l’Etat,
Chef de Gouvernement
Cotonou
A PROPOS DU GLYPHOSATE.
Monsieur le Président de la République,
Depuis quelque temps s’enfle un débat tant au plan national qu’international. Ce débat concerne le glyphosate, principe actif du Roundup, produit phare de la multinationale MONSANTO, fort connue dans le monde. Le débat porte sur la nocivité ou non de cet herbicide à la santé de l’homme. En termes clairs, le produit glyphosate est-il oui ou non nuisible à la santé de l’homme et pour les écosystèmes ? Le problème est d’autant plus sérieux que notre pays - pour les besoins du coton - est un gros importateur de Glyphosate et votre Ministre de l’agriculture a réceptionné en avril dernier cinq cent mille litres (500.000) sur neuf cent mille litres prévus pour la campagne 2018-2019.
Monsieur le Président de la République,
Deux affirmations se trouvent donc en présence, celle du caractère dangereux du produit pour l’organisme humain et celle qui dit le contraire. Des deux affirmations, l’une est nécessairement fausse. En examinant les choses, sans être spécialiste du domaine, je note que la thèse du caractère dangereux du glyphosate est confortée par les éléments suivants :
Premièrement, depuis 2015 le Centre International de Recherche contre le Cancer de l’OMS (IRC/OMS) a classé le glyphosate « cancérogène probable pour les hommes (Groupe 2A, monographie 112) »
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