Le réveil du patriotisme rejette les nouveaux desseins de l’impérialisme français


Emmanuel Macron, chef de file de l’impérialisme français aujourd’hui décrié partout en Afrique, tente une nouvelle diversion. Son nouveau discours prononcé le 27 février 2023, à la veille d’une tournée d’inspection en Afrique, parle de co-construction, de cogérance de bases militaires alors que les peuples africains ne demandent autre chose que le départ des troupes françaises et la souveraineté pleine et entière de leurs pays. Ce discours de « destin lié avec le continent africain », de « co-construction », de « cogérance » n’est pas nouveau. Il rappelle celui de de Gaulle sur « la Communauté » en 1958, de « destin commun de la France et de l’Afrique ». L’impérialisme français a pu partir en restant avec la FrançAfrique depuis 65 ans bientôt à l’aide de gouverneurs à peau noire, nourris, entretenus et défendus avec des assassinats de patriotes et des bases militaires pour la répression de masses.


Mais les résistances populaires vaincues sont à bonne école. 65 ans de domination, de pillages, d’humiliations qui ont entretenu la misère et la stagnation ruineuse des pays dits francophones constituent une école vivante et imprégnante d’une jeunesse africaine qui n’en peut plus dans un monde devenu un village planétaire. Une autre époque est ouverte : celle du réveil du patriotisme panafricain.


Alors, les discours oiseux et mensongers ne passent plus. Les manifestations de protestation et de rejet de la politique française en Afrique qui se multiplient tout au long du parcours de Macron, au Gabon, au Congo Brazzaville et en République Démocratique du Congo sont une illustration concrète de cette nouvelle époque.


Bases militaires françaises, hors d’Afrique ! Impérialisme français, hors d’Afrique ! Tel est le leitmotiv du combat pour une indépendance véritable des pays africains.
La Rédaction

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