POUR LE CENTIEME ANNIVERSAIRE DE LA REVOLUTION D’OCTOBRE

1917-2017, il y a cent ans exactement le 7 novembre 1917, triomphait en Russie la grande révolution socialiste d’octobre. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, un pouvoir ouvrier s’installait durablement et prouvait au monde entier qu’une société sans exploitation de l’homme par l’homme était possible.
Comment cela était-il possible et quel apport cela a constitué pour l’humanité entière ?

Sortie médiatique du Procureur de la République du Tribunal de 1ère Instance de Cotonou :
Gilbert Ulrich Togbonon poursuit sa mission commandée au service du pouvoir corrompu de Talon.

 

Dans un point de presse en date à Cotonou du 04 Décembre 2017 sur les dossiers Cnss/Bibe, Onasa et Caia, point de presse rapporté par certains journaux de la place, on lit les mêmes informations que celles du Conseil des ministres du 02 Novembre 2017 relativement au dossier Cnss. La nouveauté par contre c’est que le Procureur à ordre dit : « J’ai, au regard des faits exposés, ouvert une enquête qui a conduit à l’interpellation de huit personnes » avant d’ajouter précise « La Nation », l’officiel du Gouvernement que « consigné dans un procès-verbal d’audition, un des mis en cause a reconnu avoir distribué des commissions aux membres du Conseil d’administration de la Cnss qui ont autorisé les différentes opérations de dépôt à terme. « Ces faits, s’ils venaient à être établis, tombent sous le coup des dispositions des articles 40 alinéa1 et 53 de la loi n°2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes en République du Bénin ».

POINT DE PRESSE
Cotonou, le 10 Novembre 2017
A PROPOS DE L’AFFAIRE DITE CNSS/ METONGNON Laurent

Thème :
A PROPOS DE LA PROVOCATION DU GOUVERNEMENT DANS L’AFFAIRE DITE CNSS/ METONGNON Laurent
Par Philippe NOUDJENOUME, 1er Secrétaire du PCB

 

Mesdames et Messieurs, Chers camarades, Chers amis de la presse


Depuis quelques jours, l’actualité est occupée par l’affaire dite CNSS/Métongnon Laurent. Je ne pense pas exagérer en déclarant que c’est aujourd’hui l’affaire du jour. Et comme on sait sous les cieux de la « Rupture » avec des articles « copier-coller » les mêmes titres toujours accusateurs s’affichent à la Une de maints journaux de la place avec la sentence déjà prononcée.
I- Dans quel contexte politico-social le gouvernement met en avant la présente affaire ?
Depuis plusieurs mois, le gouvernement de Talon est dans une impasse totale. Impasse économique avec le Pag en panne et l’acharnement contre les opérateurs économiques nationaux afin de faire place nette à la consolidation et l’extension de l’empire économique et financier du Chef de l’Etat et de son clan. Impasse sociale avec l’aggravation de la misère et de la faim provoquant de nombreux mouvements de grèves et de manifestations de travailleurs ; l’ensemble des centrales syndicales ont organisé une grande marche le 20 octobre indiquant la duperie d’un dialogue social également en panne. Perte de crédibilité voire de légitimité avec la dénonciation du népotisme, du pillage du pays avec des contrats gré à gré par le Chef de l’Etat et le clan autour de lui, de même que les atteintes grossières aux libertés avec des méthodes nouvelles comme le brouillage de radios non conformistes. Impasse diplomatique avec l’humiliation du pays sur la scène internationale. Impasse politique avec l’exigence de plus en plus large des Etats généraux prônés par le Front pour le Sursaut Patriotique. Les luttes de ce Front ont vaincu les tentatives de répression des manifestations par le pouvoir et son chien de garde TOBOULA. Ainsi après avoir imposé la marche du 22 juin 2017, le FSP après son meeting géant du 13 octobre avec les députés de la minorité, organisait une marche pour le 03 novembre 2017. Ces manifestations emportent et soulignent les aspirations du peuple à une nouvelle gouvernance.

DECLARATION
A PROPOS DU RECENT INCIDENT DIPLOMATIQUE INTERVENU A PARIS LE 03 OCTOBRE 2017.

Le 1er Octobre 2017, le Ministère des affaires étrangères publie un communiqué où il est dit : « A l’invitation de son excellence monsieur Emmanuel Macron, Président de la République française, Monsieur Patrice Talon, Président de la République, chef de l’Etat, chef de gouvernement effectuera du 02 au 09 octobre 2017, une visite de travail en France… Cette visite de travail sera l’occasion pour les deux chefs d’Etat de faire un point de la coopération bilatérale et d’explorer ses nouvelles orientations dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’action du gouvernement… » Des informations font état de ce que la rencontre avec le président français aurait lieu le 03 octobre 2017.
Mais au jour indiqué, aucune rencontre du genre n’eut lieu. Et on apprend des journaux français dont notamment la ‘’Lettre du Continent’’ que la présidence française n’aurait pas donné « son feu vert pour un entretien à cette date, Emmanuel Macron étant en déplacement… ».
Il faut dire, en dehors de tout tapage, en dehors de toute fioriture diplomatique, qu’il s’agit là d’une grande humiliation non seulement pour la personne du Chef de l’Etat, mais d’abord et surtout pour notre pays, le pays de la Fierté nationale, le pays de la Dignité nationale, qu’il représente.
Que s’est-il en fait passé ?

REFLEXIONS A PROPOS DE VOTRE CHRONIQUE DU 23 SEPTEMBRE 2017
LETTRE A ROGER GBEGNONVI

 

Bonjour Monsieur GBEGNONVI,
1) Le 23 septembre 2017, j’ai reçu votre chronique qui arrive tous les samedis matin avec une régularité de métronome. Je vous en sais sincèrement gré de m’en avoir fait destinataire depuis quelques années, me permettant ainsi d’être parmi ceux qui en ont la primeur. Cette chronique qui est intitulée « Appel au Parti Communiste du Bénin », un Parti dont j’ai l’honneur d’être un des militants, suscite chez moi, beaucoup de remarques que je me permets de vous faire parvenir pour dissiper certains malentendus et permettre de mieux cerner certaines questions souvent embrouillées à dessein. C’est ainsi qu’on peut éviter les petites et les grandes tricheries avec l’histoire.