Les enseignants AME sans salaires
Quand finira-t-on de martyriser les enseignants ?


Selon un communiqué en date du 29 octobre 2022, signé du Secrétaire Général du Creuset National des Aspirants au Métier d’Enseignant (CNAME), Monsieur Paterne KOUTON, « Les virements dans les banques ou paiement du salaire du mois d’octobre ne sont pas effectués… Cet état de chose ne cesse de traumatiser et de pousser la plupart des AME à la démotivation, face à la cherté de la vie et la faim.» Quelques jours après la publication de ce communiqué, il commence à circuler sur les réseaux sociaux que certaines banques auraient démarré les paiements des salaires aux AME. C’est dire donc qu’au moment où certaines catégories d’enseignant perçoivent régulièrement leurs salaires, ce n’est pas le cas chez celle appelée AME (Aspirants au Métier d’Enseignant). Ainsi, plus d’un mois après la reprise des activités académiques, il aura fallu des cas de dénonciations de toutes parts en soutien aux AME pour que leurs premiers salaires commencent à tomber.

Extension et durcissement de la loi contre la grève par Talon
Quand participer à une grève conduit en prison


Dans les temps de l’esclavage noir, du 15ème au 19ème siècle, les négriers faisaient travailler les esclaves dans les champs de coton et de canne à sucre notamment ; toute désobéissance étant soumise à l’enfermement en plus du fouet et du marquage au fer chaud. C’était inacceptable et les luttes des esclaves ont mis fin à ces horreurs depuis près de deux siècles. Talon ramène le travailleur salarié béninois à cet état complètement révolu.

 

Dépôt des dossiers pour les législatives de janvier 2023
Piteuses tribulations des accompagnateurs de l’autocrate Talon


Le dépôt des dossiers pour les législatives de janvier 2023 est terminé depuis le 02 novembre 2022. Huit partis politiques ont déposé leurs dossiers de candidature : 1-Les partis se réclamant ouvertement de la mouvance présidentielle, UPR (Union Progressiste le Renouveau), BR (Bloc Républicain), UDBN (Union pour le Développement d’un Bénin Nouveau), MOELE-Bénin (Mouvement des Elites Engagés pour l’Emancipation du Bénin) ; 2- Les partis se proclamant de l’opposition, FCBE (Forces Cauris pour un Bénin Emergeant), MPL (Mouvement Populaire de Libération), NFN (Nouvelle Force Nationale), LD (Les Démocrates).

Des élections pour le renforcement et le maintien du pouvoir autocratique


Le dépôt des dossiers pour les élections législatives de janvier 2023 a confirmé une chose : les récriminations des responsables des partis en lice se sont révélées de « Piteuses tribulations des accompagnateurs de l’autocrate » et pour lui servir de caution "démocratique". Ceci à un moment où dans une hargne décuplée, l’autocrate Talon étend et durcit la loi contre la grève qui punit de peine de prison la participation à une grève, réduisant et ramenant ainsi le salarié béninois à la condition des esclaves des champs de coton d’autrefois.

Scandale : Dernière campagne de vaccination contre la poliomyélite
Arrêtez les vaccins de la mort contre nos populations


La dernière campagne de vaccination contre la poliomyélite en faveur des enfants de 0 à 5 ans qui a débuté le 14 octobre 2022 a été une véritable catastrophe selon des informations recueillies au niveau des populations et au niveau de beaucoup parents. L’un d’entre eux dont l’enfant vacciné était encore au CNHU, raconte : « Ma fille de 02 mois qui a reçu le vaccin il y a moins d'une semaine, a une toux intense et intermittente avec des difficultés respiratoires. C'est ce qui nous a inquiétés et nous nous sommes rendus à l’hôpital. » Pour un autre : « Sans vous mentir, depuis le jour où les agents vaccinateurs étaient passés à la maison, mon fils souffre de rhume, corps chaud, toux, etc. » Un autre dit : « Après leur passage vers 10 heures, les choses se sont compliquées pour ma fille de 1 mois et demi. C'est la toux qui a démarré et elle fait sortir du sang par la gorge avant qu'on se retrouve à l'hôpital quelques heures plus tard ». Des cas de détresses seraient signalées dans le Zou, le Couffo, l’Atlantique. On parle même de cas de nombreux décès. Les populations s’interrogent sur le « poison » qu’on aurait injecté à leurs enfants en guise de vaccination.