Germain M’Ba assassiné pour ses convictions politiques Un crime de la FrançAfrique (Lu pour vous)
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Germain M’Ba assassiné pour ses convictions politiques
Un crime de la FrançAfrique (Lu pour vous)
Né en 1932 au Gabon, Germain M’Ba était un intellectuel, diplomate et homme politique gabonais farouchement opposé aux régimes de Léon Mba et d’Omar Bongo par la suite.
Brillant étudiant, il est diplômé de l’Institut d'études politiques de Paris, de la faculté de droit de Paris et de l’École nationale des douanes et de législation financière de Neuilly. Il cumule les diplômes et est sur tous les fronts pour mener ses combats. Il est l’un des fondateurs du Mouvement gabonais d'action populaire.
Interdiction d’exportation des produits agricoles Une méthode de ruine propre au pouvoir de Talon
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Interdiction d’exportation des produits agricoles
Une méthode de ruine propre au pouvoir de Talon
Dans un communiqué en date du 20 avril 2023, le Directeur de la douane a annoncé l’interdiction de l’exportation par voie terrestre de certains produits agricoles cultivés sur le territoire national. Ce communiqué est relatif à la mise en œuvre de la politique agricole et industrielle du gouvernement. Il concerne les produits tels que le soja, les noix de cajou.
Déjà en 2019, face à l’augmentation à l’extérieur du pays des prix des produits vivriers notamment le gari et autres produits dérivés du manioc, le pouvoir de Talon a interdit l’exportation par voie de terre des produits suscités. Et ceci sans avoir garanti au producteur un prix plancher rémunérateur à l’intérieur. La traque a été organisée aux frontières des pays voisins, le Togo et surtout le Nigéria, grand consommateur et demandeur de ces produits. Les marchandises étaient saisies et détruites. Et comme aucun prix plancher n’a été garanti, les prix de vente ont chuté en dessous même des frais de transport au marché. Des tonnes de sacs de gari ont pourri entrainant la ruine des efforts des paysans et commerçants.
Lutte contre la cybercriminalité au Bénin Les dérives du pouvoir et les délires de ses sbires
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Lutte contre la cybercriminalité au Bénin
Les dérives du pouvoir et les délires de ses sbires
Au Bénin, le Gouvernement de Patrice Talon a engagé une répression contre les cybercriminels. L’opération se déroule à travers toutes les régions du pays et dure des mois déjà. Plusieurs cybercriminels présumés (en majorité des jeunes) sont traqués. Certains sont jugés puis condamnés à de lourdes peines (05, 10 et même 20 ans) de prison ferme. D’autres sont en fuite vers les pays voisins notamment le Togo, le Nigéria, le Burkina Faso… Des biens matériels et financiers sont saisis. Selon les propos de Mario METONOU, Procureur Spécial de la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET), face aux hommes des médias : « Le Bénin comptait, vendredi 21 avril, environ 1.188 cybercriminels dans ses prisons. Dans le lot, 1.074 personnes ont déjà été condamnées, d’autres attendent d’être jugées ». En termes de biens saisis : « Nous sommes à 495 millions 456 mille 27 F, de janvier à 21 avril 2023 », a précisé Monsieur Donatien Sokou, Directeur de l’Office Central de Répression de la Cybercriminalité (OCRC) au cours d’une émission télévisée sur l’ORTB le vendredi 21 avril 2023. Dans le même temps où sont traqués les cybercriminels, le Gouvernement annonce l’enfer aux parents de ces derniers. « Ces parents doivent savoir qu’ils sont à tout le moins complices du crime. Ce qui est tout aussi répréhensible. Il n’y aura aucun répit dans la lutte contre le phénomène, contre le crime et les complicités où qu’elles se trouvent, si elles sont épinglées, elles seront sanctionnées », a fait savoir Monsieur Wilfried Léandre HOUNGBEDJI, porte-parole du gouvernement. « Si on ne fait rien, c’est l’image de notre pays qui est en jeu…notre réputation est en jeu. Notre crédibilité est en jeu. C’est un crime autant qu’un autre », a-t-il a précisé le 21 avril 2023 lors d’une émission interactive spéciale sur la télévision nationale dédiée à la lutte en cours contre la cybercriminalité. A cette même occasion, Monsieur Martin ASSOGBA de l’ONG ALCRER a dit qu’il faut augmenter les peines jusqu’à 50 ans de prison. Voilà donc en quels termes le Gouvernement et ses sbires essaient de défendre cette mesure répressive de la cybercriminalité au Bénin.
INTERDICTION DE L’EXPORTATION PAR VOIE TERRESTRE DES NOIX DE CAJOU ET DU SOJA QUAND LES PREDATEURS AU POUVOIR QUALIFIENT LES PRODUCTEURS DE CONTREBANDIERS
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INTERDICTION DE L’EXPORTATION PAR VOIE TERRESTRE DES NOIX DE CAJOU ET DU SOJA
QUAND LES PREDATEURS AU POUVOIR QUALIFIENT LES PRODUCTEURS DE CONTREBANDIERS
Dans un communiqué radio diffusé n° 373-c en date du 20 avril 2023, le Directeur Général des Douanes, Mr Alain HINKATI écrit : « Le Directeur Général des Douanes rappelle que dans le cadre de la mise en œuvre de la politique agricole et industrielle du Gouvernement, l’exportation par voie terrestre des noix de cajou, du soja et des intrants agricoles (engrais, herbicides, pulvérisateurs, etc.) est formellement interdite.
Editorial de La flamme N°499 du 28 Avril 2023: La répression sauvage pour ramasser à vil prix le produit du paysan
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Editorial
La répression sauvage pour ramasser à vil prix le produit du paysan
Le communiqué du DG des douanes, menaçant de prison et de fortes amendes les producteurs qui voudraient exporter le soja vers des pays voisins par voie terrestre éclaire un autre aspect de la nature prédatrice du pouvoir en place. L’objectif de tout cela, c’est contraindre le paysan producteur à céder à vil prix, aux hommes d’affaires au pouvoir, le fruit de leur dur labeur.