UNION NATIONALE DES ASSOCIATIONS DES PARENTS

D’ELEVES ET D’ETUDIANTS DU BENIN (UNAPEEB)

Enregistrée sous le n° 2004/0409 DEP-ATL-LITT/SG/SAG-Assoc  du 15 septembre 2004, publiée au JORB,

115è Année n° 22 du 15 novembre 2004.  02 BP : 117 Porto-Novo Tél : (00229) 20 24 57 03 / 90 91 72 50  E mail Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 



 

ADRESSE AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE AU NOM DES PARENTS D’ELEVES

PARDON PRESIDENT BONI YAYI, ECOUTEZ LES ENSEIGNANTS !

La FéSEN/CSTB (Fédération des Syndicats de l’Education Nationale de la CSTB), une des composantes du Haut Conseil Syndical de l’Education (HCSE) vient, dans une motion de grève en date du 30 avril 2012, d’appeler encore à une grève de 48 heures à compter du mardi 8 mai 2012.

Après une première et une seconde reprise des activités pédagogiques dans nos écoles maternelles, primaires et secondaires à l’appel du HCSE, sacrifiant une moitié de leur congé de fin du 2ème trimestre, et malgré qu’ils aient eu leurs salaires du mois de mars 2012 défalqués, nous avons compris que les enseignants avaient entendu les cris des parents d’élèves les appelant à sauver l’année scolaire et qu’ils donnaient ainsi la preuve de leur bonne foi en agissant de la sorte.

Nous, parents d’élèves, étions alors en droit d’espérer que le Président de la République et son Gouvernement entendraient nos cris de détresse de ne pas voir l’année scolaire 2011-2012 blanchie, qu’ils mettraient de l’eau dans leur vin, qu’ils suspendraient les défalcations sur salaires pour fait de grève ainsi que toutes autres mesures contre les enseignants grévistes et rouvriraient les négociations avec les syndicats pour ramener la paix à l’Ecole et dans le pays. Tous les parents d’élèves, tout le peuple béninois pouvaient se nourrir d’un tel espoir et attendre un tel dénouement de la crise dans l’Ecole au soir de la rencontre du ministre des enseignements maternel et primaire avec le HCSE au vu des accords auxquels leur rencontre a abouti. Mais hélas, coup de théâtre, les salaires du mois d’avril ont été aussi défalqués ; les promesses du ministre des enseignements maternel et primaire faites à la délégation du HCSE sont restées sans lendemain.

Voilà pourquoi l’UNAPEEB et tous les parents d’élèves préoccupés vraiment de l’avenir de la jeune génération en formation et de celui de l’Ecole au Bénin se demandent en toute sincérité si le Président de la République, Boni YAYI et son Gouvernement ne réalisent pas la gravité des enjeux qui nous conduisent tout droit à une année scolaire 2011-2012 blanche ! En effet, le Président de la République et son Gouvernement en ne prenant pas en compte les cris de détresse des parents d’élèves et les sacrifices déjà consentis par les Enseignants malgré l’amenuisement brutal de leurs revenus, pour ouvrir des négociations ultimes avec les enseignants nous laissent cette triste impression, peu rassurante pour le sauvetage de l’année scolaire.

Voilà pourquoi, l’UNAPEEB dit au Président YAYI : "djaléé, Pardon dans l’intérêt du pays !" et l’invite à calmer le jeu pour écouter les Enseignants et ouvrir les négociations.

Alors, parents d’élèves à tous les niveaux, citoyens Béninois soucieux de l’avenir de nos enfants et de celui de l’Ecole au Bénin, intensifiez par toutes les voies possibles la communication avec les autorités locales pour faire dire au Président et à son Gouvernement : que la corde est trop raide et qu’on est à la limite du tolérable pour valider l’année scolaire et assurer le retour de la paix dans les écoles et le pays tout entier ; que la clé de sortie de crise est dans ses mains et qu’il doit en user !

PRIERE FAIRE CE QU’IL FAUT POUR EVITER DE JUSTESSE UNE ANNEE BLANCHE !

Pour le BEN/UNAPEEB, le Président

Paul K. KOUDOUKPO

UNION NATIONALE DES ASSOCIATIONS DES PARENTS

D’ELEVES ET D’ETUDIANTS DU BENIN (UNAPEEB)

Enregistrée sous le n° 2004/0409 DEP-ATL-LITT/SG/SAG-Assoc  du 15 septembre 2004, publiée au JORB,

115è Année n° 22 du 15 novembre 2004.  02 BP : 117 Porto-Novo Tél : (00229) 20 24 57 03 / 90 91 72 50  E mail Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 



 

ADRESSE AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE AU NOM DES PARENTS D’ELEVES

PARDON PRESIDENT BONI YAYI, ECOUTEZ LES ENSEIGNANTS !

La FéSEN/CSTB (Fédération des Syndicats de l’Education Nationale de la CSTB), une des composantes du Haut Conseil Syndical de l’Education (HCSE) vient, dans une motion de grève en date du 30 avril 2012, d’appeler encore à une grève de 48 heures à compter du mardi 8 mai 2012.

Après une première et une seconde reprise des activités pédagogiques dans nos écoles maternelles, primaires et secondaires à l’appel du HCSE, sacrifiant une moitié de leur congé de fin du 2ème trimestre, et malgré qu’ils aient eu leurs salaires du mois de mars 2012 défalqués, nous avons compris que les enseignants avaient entendu les cris des parents d’élèves les appelant à sauver l’année scolaire et qu’ils donnaient ainsi la preuve de leur bonne foi en agissant de la sorte.

Nous, parents d’élèves, étions alors en droit d’espérer que le Président de la République et son Gouvernement entendraient nos cris de détresse de ne pas voir l’année scolaire 2011-2012 blanchie, qu’ils mettraient de l’eau dans leur vin, qu’ils suspendraient les défalcations sur salaires pour fait de grève ainsi que toutes autres mesures contre les enseignants grévistes et rouvriraient les négociations avec les syndicats pour ramener la paix à l’Ecole et dans le pays. Tous les parents d’élèves, tout le peuple béninois pouvaient se nourrir d’un tel espoir et attendre un tel dénouement de la crise dans l’Ecole au soir de la rencontre du ministre des enseignements maternel et primaire avec le HCSE au vu des accords auxquels leur rencontre a abouti. Mais hélas, coup de théâtre, les salaires du mois d’avril ont été aussi défalqués ; les promesses du ministre des enseignements maternel et primaire faites à la délégation du HCSE sont restées sans lendemain.

Voilà pourquoi l’UNAPEEB et tous les parents d’élèves préoccupés vraiment de l’avenir de la jeune génération en formation et de celui de l’Ecole au Bénin se demandent en toute sincérité si le Président de la République, Boni YAYI et son Gouvernement ne réalisent pas la gravité des enjeux qui nous conduisent tout droit à une année scolaire 2011-2012 blanche ! En effet, le Président de la République et son Gouvernement en ne prenant pas en compte les cris de détresse des parents d’élèves et les sacrifices déjà consentis par les Enseignants malgré l’amenuisement brutal de leurs revenus, pour ouvrir des négociations ultimes avec les enseignants nous laissent cette triste impression, peu rassurante pour le sauvetage de l’année scolaire.

Voilà pourquoi, l’UNAPEEB dit au Président YAYI : "djaléé, Pardon dans l’intérêt du pays !" et l’invite à calmer le jeu pour écouter les Enseignants et ouvrir les négociations.

Alors, parents d’élèves à tous les niveaux, citoyens Béninois soucieux de l’avenir de nos enfants et de celui de l’Ecole au Bénin, intensifiez par toutes les voies possibles la communication avec les autorités locales pour faire dire au Président et à son Gouvernement : que la corde est trop raide et qu’on est à la limite du tolérable pour valider l’année scolaire et assurer le retour de la paix dans les écoles et le pays tout entier ; que la clé de sortie de crise est dans ses mains et qu’il doit en user !

PRIERE FAIRE CE QU’IL FAUT POUR EVITER DE JUSTESSE UNE ANNEE BLANCHE !

Pour le BEN/UNAPEEB, le Président

Paul K. KOUDOUKPO