LES JOURNALISTES DU BENIN SONT A BONNE ECOLE :

ON NE PIETINERA PAS LA  LIBERTES DE PRESSE!

 

Pour avoir osé critiquer la dispersion de l’Assemblée Nationale par son président avec l’aide des hommes en arme, des journalistes ont été passés à tabac à l’INFOSEC.

Pour avoir l’outrecuidance de couvrir une manifestation de l’opposition à Cotonou, des journalistes ont été bastonnés à sang, arrêtés …

Pour avoir eu le culot de publier des articles ou de couvrir des manifestations qui dénoncent le hold-up électoral réalisé par sa majesté le R.. YAYI Boni Aboumon T., la HAAC a sorti son visage hideux, celui du 4ième pilier du pouvoir autocratique de YAYI BONI en tentant de mettre les libertés d’expression et de presse conquises au prix du sang et de la sueur, de hautes luttes par les peuples du Bénin sous ses bottes.

Cette position de la HAAC n’est pas insolite. Toutes les fois que le peuple entreprend de dénoncer des abus du pouvoir de YAYI, ses piliers sortent de leur gong et au nom de l’ordre public lui intime l’ordre de se taire : affaire CEN-SAD, interdiction de marche ; affaire ICC, interdiction de marche ; affaire DANGNIVO, interdiction de marche ; affaire hold-up électoral, interdiction de marche.

Ainsi va le pouvoir sous le régime du changement avec des acteurs comme NAGO Mathurin ; SOUNTON Martial ;  NATA Théophile ; Philippe HOUNDEKON ; ALEDJI Prince…

Avec eux c’est le mépris de toute opinion contraire. Pour eux, aucun coup bas, aucune violation des libertés n’est de trop. Ils ont poussé leur ignominie jusqu’à l’absurdité. Aucune loi ne résiste à leur folie. Le pays leur appartient. Les institutions d’Etat sont leur propriété et tout ce qui ne leur appartient pas officiellement, s’achète avec l’argent de l’Etat pour se mettre à leur service. Malheureusement certains journalistes crétins se sont donnés à ce jeu depuis 1990.

Mais ils se trompent d’époque en affichant ce mépris insultant pour ce peuple. Ils feignent d’oublier que ce peuple a chassé l’autocrate KEREKOU et que les armes utilisées ne sont pas éculées.

Après avoir tenté vainement de réduire les travailleurs au silence, ils s’en prennent aujourd’hui aux journalistes. Ils veulent prendre le Benin en otage.

Les défenseurs des droits de l’homme que nous sommes se doivent de comprendre et de dire tout de suite et sans ambages, que les auteurs de ces actes et décisions sont des fascistes qui veulent ramener notre pays 30 ans en arrière, c'est-à-dire du temps du parti-Etat de KEREKOU 1.

L’ODHP félicite l’Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB) pour avoir compris qu’il faut tirer sur la sonnette d’alarme et dire que trop c’est trop.

NON A LA CONFISCATION DES LIBERTES !

VIVE L’UPMB !

VIVE L’ODHP !

Cotonou le 12 avril  2011

Pour Le Bureau Exécutif de L’ODHP

Le Président

Gustave ANATO