EDITORIAL

Aux combats pour la renaissance et le relèvement de la
patrie

La question des programmes de gouvernance est devenue
de grande actualité dans la période actuelle. Les acteurs
hauts-bourgeois, ceux de la Rupture au pouvoir avec leur
programme d’action et de dictature autocratique, ou ceux non
au pouvoir avec des phrases générales et plates du genre
« Restaurer la démocratie et l’état de droit », « Rassembler les
Béninois, Redistribuer », etc., camouflent leur programme réel
commun qui consiste en l’exécution et la défense du pacte
colonial, qui maintient notre pays dans la servitude néocoloniale
française et le sous-développement.
Par contre Philippe NOUDJENOUME, combattant et patriote
chevronné et panafricaniste, et les patriotes regroupés au sein
de l’Alliance Pour la Patrie (A.P.P), déterminés, contre vents et
marées, à arracher notre chère Patrie des griffes du colonialisme
décadent, du sous-développement et de la pauvreté organisés,
proposent un programme de gouvernance et de renaissance
patriotique et de probité.
Que les travailleurs, la jeunesse et tout le peuple qui se sont vus
chaque fois floués et dupés par les agents de la Françafrique
se lèvent aux combats pour porter au pouvoir, par tous les
moyens légitimes, Philippe Noudjènoumè avec ce programme de
renaissance de la Patrie.
La Rédaction


CE QUE VEULENT L’ « A.P .P » ET PHILIPPE
NOUDJENOUME POUR LE BENIN
a question des programmes de gouvernance est devenue
de grande actualité dans la période actuelle. Les acteurs
hauts-bourgeois, au pouvoir avec son programme d’action,
ou ceux non au pouvoir avec des phrases générales et plates du
genre « Restaurer la démocratie et l’état de droit », « Rassembler
les Béninois, Redistribuer », etc., camouflent leur programme
réel commun qui consiste en l’exécution et la défense du pacte
colonial, qui maintient notre pays dans la servitude néocoloniale
française et le sous-développement.
Par contre Philippe NOUDJENOUME avec les patriotes regroupés
au sein de l’Alliance Pour la Patrie (A.P.P), déterminés, contre
vents et marées, à arracher notre chère Patrie des griffes du
colonialisme décadent, du sous-développement et de la
pauvreté organisés, proposent un programme de gouvernance
et de renaissance patriotique et de probité que le peuple est
appelé à porter au pouvoir par tous les moyens légitimes.
Voici ici le contenu de ce programme.
I- Au Plan Politique :
1° - La suppression de la disposition constitutionnelle faisant du
français la langue officielle du Bénin ;
2°- La Reconnaissance de toutes les langues nationales comme
langues officielles avec pour conséquences :
- Leur usage obligatoire à tous les niveaux de
l’Administration de notre pays dans leurs terroirs
respectifs ;
- L’instruction des enfants dans leurs langues maternelles,
l’alphabétisation des adultes sur leurs territoires
respectifs ;
3°- La souveraineté de l’Etat sur toutes les ressources naturelles
du sol et du sous-sol avec leur appartenance inaliénable à l’Etat ;
4°- Le Rétablissement dans leurs prérogatives des institutions
traditionnelles fondamentales du pays (Rois et autres Dignitaires
traditionnels) à tous les niveaux (parlementaire, juridictionnel)
matérialisé par la création d’une Chambre des Autorités
Traditionnelles au Parlement (chargée d’étudier la conformité
des lois votées avec nos traditions positives) ainsi que d’une
Chambre de droit traditionnel de la base jusqu’à la Cour
suprême ;
5°-Les libertés démocratiques totales rétablies aux citoyens et
aux peuples (libertés de conscience, de culte, d’association, de
réunion, de presse, liberté de manifestation, rétablissement du
droit syndical de grève, du multipartisme intégral) ; une justice
indépendante et proche des justiciables ;
6° La Représentativité des divers secteurs modernes au
Parlement (Travailleurs salariés, paysans, opérateurs
économiques, artisans, jeunes, femmes, etc.) ;
7°- La Réhabilitation de l’armée en la sortant de l’état de ruine
actuel (ruine matérielle, ruine de formation, conditions
misérables des hommes en armes) à une armée moderne
patriotique et performante. Evaluation de l’expérience de la
fusion de la gendarmerie et de la police pour en situer les forces
et les aspects négatifs ;
8°- Une lutte ferme, efficace et sans concession contre
l’impunité, la corruption et le pillage des ressources nationales :
Instauration du contrôle citoyen à la base de la gestion du bien
public avec l’élection et la révocabilité des DG et des directeurs
techniques des entreprises publiques ;
9°- Réforme territoriale avec division du territoire assurant
l’auto-administration locale étendue jusqu’aux villages avec
comme premier niveau, niveau le plus élevé, la région autonome
définie par l’homogénéité ethnique et à direction élue.
II-Au Plan économique :
1°- Le recouvrement de la souveraineté monétaire de notre pays,
et en attendant l’issue des négociations au sein de la CEDEAO
pour la mise en œuvre de la monnaie régionale Eco-CEDEAO, la
création d’une monnaie nationale ;
2°- La liberté d’entreprise et de production ;
3°- La réorientation de la production et la protection des
producteurs et opérateurs économiques béninois et la
promotion de la production avec pour objectif à terme,
consommer pour l’essentiel ce que nous produisons et produire
ce que nous consommons tout en développant les échanges
internationaux.
a)- Urgence de la transformation des produits nationaux au
Bénin avec association de capitaux privés, prioritairement
béninois dans un juste partenariat avec les capitaux publics.
b)- Obligation de donner priorité aux opérateurs et aux experts
béninois dans l’attribution des marchés publics et des études des
projets.
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c)- Priorité accordée aux entreprises béninoises pour leur
approvisionnement en matières premières produites au Bénin
avant toute vente à l’extérieur.
d)- Protection par des mesures tarifaires et fiscales, des
entreprises et opérateurs économiques béninois.
e)- Mise en place d’institutions bancaires publiques pour la
fourniture de crédits aux producteurs. Ce qui implique : Création
d’une Banque d’Etat pour le secteur industriel et d’une banque
publique pour le secteur agricole pour l’accès au crédit aux
producteurs nationaux pour la promotion industrielle au Bénin
et la protection du marché intérieur ;
f)- Rejet de la transformation des monopoles d’Etat en
monopoles privés.
g)- Publication de tous les accords à caractère économique de
l’Etat avec les pays étrangers.
h)- Evaluation de toutes les privatisations et concessions des
entreprises et services publics depuis 1992 notamment celles
effectuées sous le régime de la Rupture et arrêt des processus de
privatisation des entreprises des secteurs stratégiques sous
couvert de concession de gestion à des structures privées
comme Bénin Télécoms, SBEE, SOBEMAP, Port Autonome,
Douanes, etc.
4°-La correcte application du Partenariat Public-Privé avec appel
aux capitaux étrangers pour la réalisation de ce plan de
développement réservant aux entreprises stratégiques une
participation étatique majoritaire ou tout au moins, une minorité
de blocage.
5°- Aide à la coopérativisation des paysans avec l’encadrement
de l’Etat, en de grandes coopératives de service, de production
et de commercialisation pour l’atteinte d’une agriculture
intensive. Erection des secteurs des produits de consommation
courante en filières.
6°- Aide à la formation et à la coopérativisation des artisans de
manière à les regrouper par branche et par secteur en grandes
manufactures et en fabriques pour la transformation sur place
de nos matières premières.
III- Au Plan Educationnel et socio-culturel :
1°- La Suppression dans un délai rapide de l’analphabétisme.
Ce qui implique une Réforme totale de l’instruction et institution
obligatoire de l’instruction en langues nationales suivie d’une
Alphabétisation de tout le peuple en langues nationales.
2°-Le développement d’une formation technique moyenne
généralisée avec la création de multiples écoles techniques et
polytechniques sous la forme duale, combinant la formation
théorique à la formation technique, du primaire à l’université
sous la supervision de centres de recherche de hauts niveaux
capables de répondre aux besoins de transformation et de
développement des divers secteurs de l’économie nationale.
3°- L’Institution d’un Conseil national de réécriture de l’histoire
du Bénin avec pour tâche la révision du contenu actuel de
l’histoire telle écrite et l’enseigner à tous les niveaux ;
4°- L’Institution de bourses et allocations scolaires et
universitaires pour les enfants de conditions peu favorables ;
5°- La Redynamisation de l’Académie des Lettres, Sciences, Arts
existante en l’expurgeant de son caractère néocolonial et
exogène actuel ;
6°- La Création d’Instituts de recherche de haut niveau et
d’écoles supérieures dans tous les domaines possibles, mais
nécessairement en énergie renouvelable et durable (soleil), en
sciences cognitives et en génie logiciel ;
7° La Réforme immédiate du secteur de la santé avec pour
objectif l’équipement en plateaux techniques des centres de
santé, l’amélioration des conditions matérielles des personnels
de la santé et la gratuité progressive de la santé aux travailleurs
et aux peuples, l’éducation sanitaire intégrée aux programmes
d’enseignement à tous les niveaux.
IV- Au Plan de la coopération sous-régionale et internationale :
1°- Le Maintien et renforcement des relations avec tous les pays
sur la base des intérêts réciproques ;
2°- L’Etablissement d’une coopération dynamique avec les pays
de la sous-région notamment le Nigéria, pour la facilitation des
affaires aux producteurs nationaux ;
L’APP œuvre pour :
1° La tenue des Etats Généraux du Peuple pour discuter de ces
Propositions et arrêter le Programme définitif patriotique devant
conduire les destinées de notre chère Patrie.
2°- La tenue de deux Etats Généraux sectoriels, l’un sur la
politique économique, l’autre sur l’éducation pour définir d’une
part les bases et structures de l’économie à édifier et d’autre part
retenir le système scolaire susceptible de former le plus
rapidement que possible les cadres producteurs nécessaires à
cette économie patriotique dans un système scolaire adéquat.
3° - la tenue des Etats généraux sectoriels sur le système de santé
et le cadre de vie des citoyens.
Le Manifeste de l’APP,
(Actes Fondamentaux de l’A.P.P, Cotonou, le 07 janvier 2021)
Biographie du Président Philippe Toyo NOUDJENOUME
I- CV Professionnel
hilippe Toyo NOUDJENOUME est né en 1948 à Houèglé
(Commune d’Athiémé : Mono). Il perdit très tôt sa mère à
l’âge de 03 ans. Fit ses études primaires à l’école
catholique de Konouhoué (village voisin du sien) de 1955 à 1961,
puis au collège Père Aupiais de 1961 à 1968 d’où il sortit avec le
baccalauréat Philosophie (actuel bac Série A) ; études de droit
aux universités de Dakar (1969), de Brazzaville (de 1970 à 1972),
maîtrise à Caen (France) puis DES (actuel Master II) à Paris I
Panthéon-Sorbonne en 1974-75 en même temps qu’élève
administrateur civil à l’IIAP-Paris promotion 1974-1976, doctorat
en droit en 1996 à Panthéon-Sorbonne. Soulignons que dès la
première année de son inscription en droit à Brazzaville, il avait
pris une seconde inscription en histoire et réussissait les deux
certificats simultanément l’un (le droit) en session de juin, l’autre
(l’histoire) en session d’octobre jusqu’en maîtrise dans les deux
matières. Recruté au titre de professeur –assistant à l’Université
Nationale du Bénin (actuelle Université d’Abomey-Calavi) en
février 1979, il a enseigné pratiquement toutes les matières de
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droit public mais particulièrement le droit administratif et le
droit constitutionnel ainsi que le cours de cours de Philosophie
de droit qu’il a créé et enseigné jusqu’à son admission à la
retraite en 2009.
Du point de vue professionnel, le Professeur Philippe T.
NOUDJENOUME a joui d’une grande réputation de compétence,
d’humanisme et d’intégrité à l’égard notamment de ses
étudiants.
Du point de vue de compétences :- Créateur et Réalisateur de
l’Enseignement de « Grands Systèmes de Droits Contemporains
(Droits comparés » à l’UNB/UAC ; - Créateur et Réalisateur de
l’Enseignement de « la Philosophie de Droit et de l’Etat » à
l’UAC. - Principal Réalisateur de l’Enseignement du « Droit
Administratif » à l’UNB/UAC ; -Organisateur des premiers
Colloques sur la question des Frontières : Frontières terrestres
(1996), Frontières maritimes (1998) soutenus par deux
publications.
Expert Spécialiste des Questions frontalières au Bénin- Membre
Permanent de la Commission Béninoise de la Frontière
(ABéGIEF) depuis 1998 à nos jours ; il a pris part aux Réunions
des Experts des Etats de la CEDEAO (Abuja- Février 2009 ;
Accra-Avril 2009) sur la délimitation du Plateau Continental de
l’Afrique de l’Ouest- Expert Consultant de la CEDEAO sur les
questions du Droit de la Mer et du Plateau Continental. —
Spécialiste des Questions Constitutionnelles, il développa une
solide théorie en son domaine constitutionnel, domaine dans
lequel il produisit de nombreux essais et ouvrages qui servent
et serviront de guide aux générations présentes mais aussi
futures.
Parmi ses nombreuses productions scientifiques qui sont autant
de contributions à la science constitutionnelle au Bénin, on
peut citer :
1°-La Démocratie au Bénin 1989 – 1996. Bilan et
Perspective (1999), Editions L’Harmattan Paris ; 2°-Le poids de
l’argent dans les démocraties nouvelles ou rétablies : Cas du
Bénin » (2005) in Elizabeth, Annan YAO (Sous la direction de)
3°« Démocratie et Développement en Afrique de l’Ouest,
mythe et Réalité » CODESRIA 2005 ; 4°-« A Propos des débats
sur le Constitution », Editions La Flamme (2012) ; 5°- Projet de
Révision de la Constitution du 11 décembre 1990 : grave recul
des libertés, de la démocratie et de la gouvernance au Bénin »
Editions La Flamme, 2013 ; 6°- « Quelle Constitution pour le
Bénin ? » Cotonou 2016. ; 7° « La Cour Constitutionnelle
Djogbenou, garante assumée de l’ordre autocratique de Patrice
Talon. », interview du premier secrétaire du PCB au journal « la
flamme », 21 janvier 2021-8° « Illusoire Consensus ou à-propos
des débats sur le consensus » Cotonou La Flamme du 09 février
2021- 9°-Sur la Décision de validation de la loi 2020-13 du 02
Juin 2020 portant interprétation et complétant la loi 2019-43
portant code électoral de novembre 2019 » Opinion Cotonou le
09 Juin 2020 etc.
- Associations scientifiques : - Membre du Comité de
parrainage de la Revue Nord-Sud-Droits de l’Homme-Liberté,
Genève (Suisse) : - Membre du Centre de Recherche en Droit
constitutionnel – Paris, I- Fondateur et Directeur du
Laboratoire Droit & Démocratie qui publie « Petites Feuilles
Juridiques », Cotonou ;- Membre Fondateur et Correspondant
de la Revue Universitaire et Multidisciplinaire « Sociétés
Africaines », Paris, l’Harmattan, Membre du Centre d’Etudes et
de Recherche sur le Droit Africain et le Développement
Institutionnel des Pays en voie de développement de Bordeaux
IV ;
- Membre du Laboratoire du Centre d’Etudes Juridiques et
Politiques du Monde, CNRS-URA, Université de Paris I
- Fondateur et Coordonnateur de l’Institut de Recherche et
d’Animation Juridique.
Ecrivain : Auteur de pièces de Théâtre : - : « SIA ou l’Agonie
d’un empire », Première chance sur les ondes de Radio-France,
1971, Réf. 81 E 469 : « KOUMI ou le Serment du fétiche »
Première chance sur les ondes de Radio-France, 1971, Réf. 81
E2
Poète : auteur de plusieurs recueils
Depuis 1974, Membre de la Société Française des Auteurs et
Compositeurs Dramatiques (SACD).
Responsabilités académiques assumées :
- Responsable Chargé de l’’élaboration du Programme de DEA
de Droit Public Fondamental, 1996
-Chef de Département de Droit Public FASJEP/UNB, 1998- 2006-
2009-
-Vice-Doyen de la FASJEP/UNB, 1998-2000
II- DU POINT DE VUE POLITIQUE
Depuis son jeune âge au collège Père Aupiais, il s’intéressa aux
organisations associatives telles Jeunesse Etudiante Catholique
(JEC dont il fut Secrétaire National) permettant le
rapprochement des hommes : il frotta avec les plus grands
Responsables de l’Eglise de l’époque : Mgr Gantin qui lui
administra la confirmation en 1962, les abbés Sastre et Agboka
(devenus plus tard évêques) etc.
Depuis 1968, Philippe NOUDJENOUME prit part à tous les
grands combats ayant marqué le pays et se révéla comme
meneur d’hommes.
Ainsi il fut successivement :
Secrétaire Général de l’Association des Etudiants Dahoméens de
Brazzaville (Congo Brazzaville), Organisateur du premier groupe
d’études révolutionnaires des Dahoméens de Brazzaville (1970) ;
Président de l’Association des Etudiants Dahoméens à Caen
(Section de l’Association des Etudiants Dahoméens en FranceAED) (novembre 1972) ; Président de l’Association des Etudiants
Dahoméens en France (1974-75). Il intégra un cercle marxiste
sous la direction de feu Pascal Fantodji (1973). Il prit une part
active à l’élaboration des bases théoriques et idéologiques de la
création de l’Union des Communistes du Dahomey puis du Parti
Communiste du Dahomey fondé en décembre 1977.
Retourné au pays en novembre 1978, il fut arrêté en juin 1979 et
détenu à la Prison civile de Porto-Novo. Cette détention dura 5
ans. Il s’évade en 1984 (Avril) de la prison de Porto-Novo
ensemble avec 9 autres camarades. Le récit de cette évasion
spectaculaire fut fait dans un ouvrage écrit par lui-même sous le
titre « Histoire d’une évasion » et publié en 2014.Suite à la
mesure brouillonne de « grâce de Kérékou en Août 1984 », il
reprend l’enseignement à l’Université en Septembre 1984. Il
passe l’année académique 1984-1985. Suite au mouvement
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insurrectionnel de mai 1985 où Kérékou fait tirer à balles réelles
sur les élèves tuant ATCHAKA Parfait et avec la chasse à l’homme
lancée, il passa à la clandestinité en Juillet 1985 à l’intérieur du
pays. Cela aura duré cinq (05) ans (1985-1990). Dans la période,
semant les limiers de Kérékou, il effectuait plusieurs missions à
Abidjan à destination du 1er Secrétaire Pascal FANTODJI, alors en
Côte-d’Ivoire. Il prend part à la mise sur pied de la Convention du
Peuple (Octobre 1988) qui regroupa autour du PCD l’ensemble
des démocrates du pays.
EN 1989, il fait partie de l’état-major politique (sous la conduite
de Pascal FANTODJI et de la Convention du Peuple) qui dirigea le
mouvement révolutionnaire de 1989 et particulièrement la
révolution du 11 décembre 1989 qui renversa la dictature
autocratique de Mathieu Kérékou.
Il préside sous la direction de Pascal FANTODJI, aux négociations
PCB-RB qui aboutirent à l’Accord de Gouvernement PCB-RB de
1995.
Candidat aux élections législatives (1995) dans le département
du Mono, il fut en réalité élu (aux dires mêmes du Président de
la CENA : Me Saïbou AGBANTOU) mais déclaré battu, victime de
la fraude et de la corruption de la haute bourgeoisie ; comme ce
fut le cas des autres participations aux élections législatives
(1999, 2003 et 2007).
Il conduit en tant que Président des Comités de Démocratisation
de l’Université, les grands mouvements insurrectionnels avec
proclamation (par les démocrates révolutionnaires du SYNARES
et de l’UNSEB) de la destitution du Recteur Salifou ALIDOU et la
désignation du Recteur Intérimaire Hounkpati CAPO ; tout cela a
permis la conquête du droit des enseignants du supérieur d’élire
leur Recteur et les élections rectorales de 2006.
Il prit une part active à la Direction de la conduite de la Grande
grève des Enseignants du Supérieur qui aboutit à la réévaluation
substantielle de leurs salaires (2010).
Et en mai 2010 fut désigné (suite au décès de Pascal FANTODJI)
par l’ensemble de la direction du Parti comme Premier Secrétaire
du Parti Communiste du Bénin.
Candidat aux Elections Présidentielles du Bénin en 2011, il est
arbitrairement et injustement invalidé par la Cour
Constitutionnelle présidée par Dossou Robert.
Il participe avec le Président SOGLO à la rencontre historique du
4 janvier 2016 au « Champ d’oiseau » de Cotonou qui lança la
campagne patriotique contre le néo-colon Lionel Zinsou et qui
aboutit à l’échec de celui-ci. Il dirige toute la campagne y compris
celles des autres opposants à Lionel Zinsou à l’harmonisation des
forces en vue de l’échec du néo-colonisateur.
Homme de grande culture parce que nourri aux sources à la fois
africaines et européennes, Philippe NOUDJENOUME s’intéresse,
sur la base du matérialisme dialectique, à divers domaines des
sciences allant aux différentes branches du droit, à l’histoire, à la
sociologie, la philosophie, l’économie, etc.
Prolétarien convaincu en même temps que patriote chevronné
et panafricaniste, il consacre toute sa vie tout autant à la
libération et à l’édification d’un Bénin indépendant et prospère
qu’à la libération de toute l’Afrique.
Pour atteindre ces objectifs, Philippe NOUDJENOUME œuvra
dans deux directions : la première, il travailla à clarifier les
contours de la domination impérialiste en Afrique et
particulièrement au Bénin ; sur cette base, il a approfondi la
notion de domination néocoloniale par celle « d’enclos français »
que sont les anciennes colonies françaises d’Afrique, maintenues
sous le pacte colonial. Dans ce cadre, il fait des adresses
régulières de clarification et d’appel à l’action aux travailleurs et
aux peuples sur des sujets divers. Parmi les plus célèbres, il faut
citer l’adresse du 12 Septembre 2019 appelant à une
« Alternative patriotique » au Bénin.
La deuxième direction, il travaille inlassablement et sans
sectarisme à la réalisation, selon les circonstances, de l’union de
toutes les forces démocratiques et patriotiques en vue de
l’atteinte de cet objectif. Ainsi, en 2012, il œuvra à la création de
la Convention Patriotique des Forces de Gauche. Face à la
menace de l’instauration du pouvoir autocratique, il contribua
grandement à la mise sur pied en 2017 d’une alliance antifascisation contre le pouvoir de la Rupture appelée « Front pour
le Sursaut Patriotique(FSP) » regroupant outre le PCB, les partis
tels PSD-Bélier, PLP, FCBE, CDP, les Organisations de masse telles
la CSTB, l’UNSEB avec les partis comme FCBE de YAYI Boni,
Enfin pendant deux ans de 2019 à 2021, il travailla à l’association
de tous les Patriotes et démocrates conscients à l’œuvre
gigantesque de l’instauration et l’édification d’un Bénin
Patriotique, indépendant et prospère. Ce qui aboutit à la
création en Janvier 2021 à la naissance de l’Alliance Pour la Patrie
dont il est élu Président.
Il rédigea plusieurs programmes de développement patriotique
dont « Programme de l’Alliance pour une Nouvelle
Gouvernance » (Editions "La Flamme", mars 2015), « Programme
pour Cotonou » en 2015 et « Programme pour l’Alliance Pour la
Patrie » en 2021.
Philippe Toyo NOUDJENOUME est marié et père de plusieurs
enfants.
Cotonou, le 04 Mars 2021.
DECLARATION DES TRAVAILLEURS SUR LA
GOUVERNANCE AU BENIN.
I- Les travailleurs doivent cesser d’être des exclus de la
répartition des richesses produites.
°- Le monde du travail est caractérisé par une situation des
plus graves connues dans l’histoire dues à deux facteurs :
le premier à la crise généralisée du capitalisme antérieure
à la survenue de la pandémie du COVID et le deuxième lié aux
conséquences de la pandémie elle-même. Cette crise
généralisée du capitalisme a pour marque que les travailleurs, les
producteurs des richesses vivent dans la misère, la faim et la
précarité pendant que à peine 1% de la population possèdent
toutes les richesses de la planète. Mais ce qui est aussi
remarquable, c’est que la situation est marquée par la remontée
du mouvement protestataire de la classe ouvrière dans le monde
en des formes nouvelles telles que les « Gilets Jaunes » en France
nous en a fournis l’exemple, mouvement que par des mesures
soi-disant anti-COVID, la bourgeoisie impérialiste tente
d’enrayer. Les travailleurs du Bénin toutes catégories, branches
confondues, des villes comme des campagnes, par-dessus les
divisions des chapelles d’appartenance syndicale, réunis ce jour
vendredi 26 Février 2021, déclarent s’inscrire dans cette lignée
révolutionnaire pour un monde nouveau débarrassé de la misère
et de l’exploitation éhontée et sans borne de la force du travail.
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LA FLAMME N°391 05 mars 2021
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2°-Depuis avril 2016, les travailleurs du Bénin vivent comme un
cauchemar, l’enfer sur terre du fait du pouvoir de la Rupture.
Comme animé d’une haine anti-travailleurs, ce pouvoir a fait
déferler toute une panoplie de lois assassines sur le peuple et
plus particulièrement sur les travailleurs, et ceci en violation de
toutes les Conventions internationales reconnues de l’OIT et de
toutes autres institutions internationales. Peut-on en citer
certaines ? Ce sont la loi 2017-05 du 29/08/ 2017 fixant les
conditions et la procédure d’embauche, de placement de la
main-d’œuvre et de résiliation du contrat de travail en
République du Bénin ; la loi n° 2018-34 du 5 0ctobre 2018
modifiant et complétant la loi 2001- 09 du 21 juin 20O2 portant
exerce du droit de grève en République du Bénin ; la loi 2018-35
du 5 octobre 2018 modifiant et complétant la loi N°-2015-18 du
1er septembre 2017 portant statut général de la fonction
publique etc. Depuis lors, bardé de ces lois, que de misères le
pouvoir de la Rupture a faites aux travailleurs devenus la proie à
abattre avec les mesures les plus graves qui soient telles : les
suppressions massives d’emplois du fait des fermetures des
entreprises publiques ou des privatisations, la destruction de
petits emplois du fait des déguerpissements sauvages des minientreprises des bords des voies publiques et ceci sans
compensation aucune, les suppressions de primes et indemnités
diverses ; l’aggravation et la fragilisation jusqu’à l’extrême des
conditions de vie et de travail des travailleurs transformés en de
véritables esclaves salariés à l’image du système dit de «
l’aspiranat » et enfin comme coiffant tout cela, la mesure de
radiation frappant des centaines de travailleurs refusant de se
plier aux injonctions arbitraires et autocratiques ; le tout a été
aggravé par l’avènement de la pandémie de COVID-19 en 2020
qui, du fait des mesures inconséquentes et barbares du régime
de la Rupture, a provoqué des morts non par Covid mais de faim
et de privations diverses. Exclu de tout et mis à l’index de
radiation et de licenciement pour le moindre geste (avec
notamment les lois sur l’embauche et celle sur la fonction
publique), le travailleur est devenu l’animal à abattre. Dans ce
contexte, le dernier succès des travailleurs aux dernières
élections professionnelles sonne comme un coup de semonce
qui indique que malgré tout, force reste au travailleur qui peut
tout gagner par sa force qui réside essentiellement dans son
organisation, sa détermination à toute épreuve.
3°- Le pouvoir de Talon tout comme les conditions misérables et
d’enfer qu’il fait vivre aux travailleurs ne sont que la suite logique
des conditions créées et entretenues sous les régimes
précédents notamment le pouvoir de Yayi Boni. C’est déjà sous
YAYI Boni que le droit de grève a été retiré aux travailleurs de la
douane ; c’est sous Yayi Boni que les Secrétaires Généraux des
Confédérations syndicales ont été gazés et blessés par des
grenades offensives et dont le sang a été traité de « sang de
mouton » ; c’est sous déjà Boni YAYI que le principe de la
représentation des travailleurs proportionnellement au poids
électoral a été remis en cause avec l’exclusion de la CSTB du
Conseil Economique et Social 2014 ; c’est sous YAYI Boni que déjà
la question de la Charte à signer est intervenue avec Lionel
Zinsou (son premier ministre) ; c’est sous YAYI Boni que les
privatisations se sont renforcées, etc. Tout cela pour souligner la
continuité du pouvoir de Talon avec celui de Yayi qui ne sont que
deux faces de la même médaille, c’est-à-dire de même nature et
appartenant au même système à combattre avec la même
vigueur.
4°- Depuis 1960, les travailleurs du Bénin (tant des villes que des
campagnes) se sont toujours battus pour l’amélioration de leurs
conditions de vie et de travail pour le bien-être social, individuel
et collectif, et partant, pour le développement de l’ensemble du
pays. Dans cette lutte continue pour l’amélioration de leurs
conditions de vie, ils ont été les auteurs de grands changements
politiques intervenus dans notre pays depuis 1960. En 1958-60
les travailleurs dahoméens ensemble avec les travailleurs de
l’Afrique Occidentale Française (AOF) ont, avec l’Union Générale
des Travailleurs d’Afrique Noire (UGTAN) de Sékou Touré et sa
branche nationale, l’Union Nationale des Travailleurs du
Dahomey (UNSTD) ont œuvré et lutté pour l’accession de notre
pays à l’indépendance. En 1963, ce sont les travailleurs
notamment avec l’Union Générale des Travailleurs du
Dahomey(UGTD) qui, au cours notamment des trois journées 26,
27, 28 octobre 1963 appelées « Trois glorieuses » ont mis à terre
le pouvoir pro-colonial de Hubert Maga. En 1967, ce sont les
mêmes travailleurs en révolte contre le pouvoir du Général
Christophe Soglo, avec ses mesures d’abattement de salaires de
25% et des allocations familiales de 50%, qui ont ouvert la voie
au renversement de ce pouvoir par le putsch intervenu en
décembre 1967. En 1969, ce sont les travailleurs qui dans une
grève qui a duré des mois contre le pouvoir du Président ZINSOU
a favorisé son renversement par le putsch de 1969. En 1989, ce
sont les travailleurs ensemble avec la jeunesse scolaire et
estudiantine qui par une grève qui a duré pendant pratiquement
une année, ont renversé le pouvoir despotique de PRPBKérékou.
Ainsi les travailleurs se trouvent dans un double rôle d’une part,
producteurs de la richesse, et d’autre part, faiseurs de pouvoirs.
Mais ce qui est aussi constant, c’est que les travailleurs, une fois
la tâche faite, se voient écartés de toute décision par les
nouveaux pouvoirs arrivés de nulle part qui s’accaparent des
rênes de l’Etat, les excluent de toute représentativité et des
centres de décision les concernant au nom de « l’apolitisme
syndical », se retournent contre eux et leur distribuent des
portions voulues par eux, c’est-à-dire des portions congrues. Les
travailleurs traités seulement de « partenaires sociaux » et non
politiques, se retrouvent ainsi à chaque fois exclus sinon toujours
marginalisés dans le partage de cette richesse produite par eux
(partage ou répartition de la richesse qui relève alors du domaine
de la politique). Les travailleurs du Bénin déclarent devoir
s’intéresser à la politique, se faire représenter aux instances de
décisions, faire de la politique pour se donner les moyens
d’intervenir sur cette répartition des fruits de leur travail. Car,
il n’est pas normal, que par leur travail, ils soient les principaux
producteurs des richesses du pays mais soient dans le même
temps, les plus privés de la jouissance de cette richesse
produite tant au plan social qu’au plan politique.
II- Les travailleurs du Bénin doivent se battre contre le
pacte colonial.
Dans leurs luttes pour de meilleures conditions de vie et de
travail, les travailleurs se heurtent à certains obstacles ; l’un
d’eux est l’absence ou le caractère embryonnaire des entreprises
industrielles de transformation des produits de première
nécessité existant dans notre pays. A la recherche, il est révélé
que cela est dû au pacte colonial, c’est-à-dire un accord secret
que la France a conclu avec les nouveaux pays indépendants en
1960, d’exporter brutes les matières premières de notre pays
(sans transformation) pour les transformer en métropole pour
nous les revendre en produits finis. Or pas d’industries, pas
d’emplois. Par ailleurs, la monnaie utilisée par nous est fabriqué
en France (donne de l’emploi aux Français) et que ce qui est
remis à nous ne représente qu’à peine la moitié de sa valeur
réelle ; ce qui contribue à notre appauvrissement généralisé.
LA FLAMME N°391 05 mars 2021
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 7
Enfin l’accroissement de la production et donc le développement
est intimement lié à un niveau de connaissance et de formation
requise pour l’ensemble de la population du pays, ce que ne
permet pas l’usage de la langue française comme langue
d’instruction et langue de travail. En résumé, les fondamentaux
d’un Etat qui permettent l’épanouissement de la classe ouvrière,
la libre circulation du capital et la liberté de produire, n’existent
pas dans notre pays ; il se trouve ainsi bloqué par des rapports
coloniaux qui empêchent la création et le développement des
entreprises et par conséquent l’accroissement de la classe
ouvrière par des emplois.
III- Les exigences pour une gouvernance en faveur des
travailleurs.
Au regard de ces considérations, le Forum des Travailleurs réuni
ce jour vendredi 26 Février 2021 déclare :
1°- Les travailleurs doivent se battre résolument contre les
conditions de vie et de travail esclavagistes, contre toutes les
lois, les mesures assassines à l’encontre des travailleurs prises
par le pouvoir du Président Patrice Talon ;
2°- Il déclare foncièrement arbitraire et illégale, l’incarcération
de responsables syndicaux tels que Laurent METONGNON,
Edouard ADEGOKE et leurs co-accusés ; Edouard KOHOU, etc.,
exige leur libération immédiate ;
3°- De même, il déclare foncièrement arbitraire et illégale la
radiation de Patrice TREKPO et des centaines d’enseignants et
travailleurs de la fonction publique et exige leur réintégration
immédiate dans leur fonction ;
4°- Les travailleurs doivent se battre, contre la faim et aussi
empêcher tout retour en arrière (quel qu’il soit) ou tout retour
au pouvoir de personnes ou d’équipes ayant œuvré dans le
même sens que le pouvoir actuel.
5°-Les travailleurs déclarent solennellement se battre pour
l’avènement d’une nouvelle Gouvernance qui se débarrasse des
dispositions du pacte colonial, pour la liberté de produire et de
transformer sur place les matières premières et pour l’emploi ;
la souveraineté monétaire avec la fin du CFA et l’instauration de
l’instruction et les formations dans les langues nationales ; qui
remette les principaux leviers de production, les entreprises de
secteur stratégique dans le giron de l’Etat ainsi qu’ils combattent
toute concession de gestion des entreprises stratégiques en
particulier à des mercenaires étrangers. ; qui combatte toute
transformation des monopoles publics en monopoles privés, et
pour le retour de la vérification des importations exclusivement
à l’administration douanière ; qui instaure le contrôle des
travailleurs sur la gestion des entreprises publiques, la protection
de l’argent public avec le droit de révocation et de désignation
des Directeurs de ces administrations et entreprises publiques ;
pour la représentativité des Travailleurs en tant que corps à
l’Assemblée nationale pour décider des lois pour la Nation et
aussi pour les travailleurs.
6°- Le Forum des Travailleurs met en garde tous dirigeants, tous
acteurs politiques à tous les niveaux, contre tout comportement
de provocation à la guerre civile au Bénin avec appel ou
implication des forces extérieures.
7°-Le Forum des Travailleurs lance un appel solennel à tout
travailleur de tous secteurs, de toutes branches, de toutes
obédiences à se lever ensemble et unis pour l’établissement d’un
pays beau, démocratique, indépendant et prospère.
Fait à Cotonou le 26 Février 2021.
Le Forum des travailleurs
Lu pour vous.

« André-Marie Johnson, Ancien Sg De L’Ortb : « La France
Est L’ordonnatrice De La Conférence Nationale »
es enragés de la FrançAfrique s’évertuent à dissimuler les
commanditaires et donc la nature réelle de la Conférence
nationale, ce marché de dupes, ordonné et financé par
l’impérialisme français pour sauver le dictateur Mathieu Kérékou
et maintenir le Bénin dans " l’Enclos français". La propagande
pour ce marché de dupes est devenue encore plus bruyante
aujourd’hui par tous ceux qui prônent le retour au passé. Contre
tous ces enragés, lisez l’extrait d’une interview donnée par un
journaliste à l’époque des faits.
La Rédaction
« André-Marie Johnson, Ancien Sg De L’Ortb : « La France Est
L’ordonnatrice De La Conférence Nationale »
www.beninintelligent.com du 24 février 2021
Il y a 31 ans, la Conférence nationale qui a mis le Bénin sur le
chemin du renouveau démocratique. Comment a-t-elle été
organisée ? Qui l’a financée ?......Voilà les questions auxquelles
André Marie Johnson, l’ancien secrétaire général de l’Ortb,
journaliste-reporter sur l’événement, apporte des
clarifications….. »
Propos recueillis par Arnauld KASSOUIN & Moucharaf
SOUMANOU (Coll.)
Question : Dans une interview accordée à La Croix, Robert
Dossou confiait, en parlant du financement du budget de la
Conférence nationale: « J’avais négocié avec le chargé de
mission de l’ambassade de France Bernard Adjadj et aussi avec
l’ambassadeur lui-même Guy Marie Azaïs qui ont accepté de
financer et nous avons envoyé le budget ». La France a été donc
l’ordonnatrice de la Conférence des forces vives ?
Réponse : Il est vrai que ces personnalités ont mis la main à leurs
poches pour financer la Conférence. Et si c’est l’ordonnateur en
ce sens, que ce sont eux qui ont financé la grosse partie du
budget de la Conférence nationale, oui c’est la France qui a été
l’ordonnatrice de la Conférence. La France est l’ordonnatrice de
la conférence nationale. Maintenant, il y a eu l’apparition de ce
qu’on appelle les notes verbales. L’ambassadeur Guy Azaïs avait
remis au directeur de Cabinet monsieur Pierre Osho quelques
notes verbales dans le temps. Donc effectivement, l’on peut dire
que la France a été l’ordonnatrice de la Conférence nationale
puisque dans la note que Azaïs avait donnée au directeur de
Cabinet, la chronologie dans laquelle la Conférence devait se
tenir a été parfaitement décrite. Dans cette note, toutes les
propositions de la France figuraient. »

L
LA FLAMME N°391 05 mars 2021
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 8

PROGRAMME DE L’A.P.P ET DE PHILIPPE NOUDJENOUME
POUR LES DIGNITAIRES ET LES INTELLECTUELS
TRADITIONNELS DU BENIN

CREATION D’UNE CHAMBRE DES DIGNITAIRES
TRADITIONNELS AU PARLEMENT DU BENIN ET
INSTITUTIONNALISATION DES AUTRES CORPS
TRADITIONNELS DANS LE DISPOSITIF LEGISLATIF ET
REGLEMENTAIRE BENINOIS.
- Constatant que par la force des armes, les colonialistes français
(de 1894 à 1919) ont complètement dépouillé nos Pères des
pouvoirs et attributions qu’ils détenaient par l’histoire et la
tradition sur leurs peuples (pouvoirs d’administration et de juges
et même pouvoirs religieux) et installé une nouvelle
administration ;
- Que la nouvelle administration coloniale s’est installée en
négation de nos us et coutumes et s’exerce dans une langue
étrangère à nos populations ;
- Conscients que depuis 1960 notre pays va mal parce que - par
cette œuvre coloniale - certains de ses fils façonnés par les colons
ont tourné le dos aux valeurs existentielles héritées de nos Pères
(langues et cultures) au profit de ces valeurs étrangères héritées
de la colonisation française ;
- Considérant que depuis lors, les lois de l’Etat se font et
s’appliquent sur la base de ces valeurs étrangères au mépris de
nos us et coutumes, avec une administration fondée sur une
langue étrangère qui exclut complètement les peuples de nos
terroirs ;
- Considérant qu’en dépit de toutes les tracasseries, les Rois,
Chefs de Terre, Guérisseurs et Chasseurs Traditionnels
continuent d’administrer, de juger, de guérir et de sécuriser les
populations de leurs terroirs respectifs ;
- Vu que le salut de nos peuples et par conséquent de notre pays,
le Bénin, passe par une «Refondation» de la Terre de nos aïeux
sur des bases propres à nos valeurs tout en prenant en compte
les valeurs positives des peuples du monde ;
- Vu toutes les luttes qu’ont menées et mènent depuis des
décennies les Dignitaires (Rois, Reines, Chefs de terre) et les
Institutions traditionnelles (Prêtres du Fâ, Chefs de nos divinités,
guérisseurs tradi-praticiens) pour leur réhabilitation, luttes
concrétisées par le document « Préoccupations » adopté à
Cotonou et déposé au Chef de l’Etat le 30 Mai 2016 et reconfirmé
par la Réunion des Rois à Nikki en 2017 ;
Constatant que la disposition de l’article 151-1 de la Constitution
révisée de novembre 2019 selon laquelle «L’Etat reconnaît la
chefferie traditionnelle gardienne des us et coutumes dans les
conditions fixées par la loi» bien que constituant une avancée
n’exprime pas à sa hauteur, la nécessité de refondation de notre
Etre collectif sur ses propres bases ;
Nous, réunis en Conférence constitutive de l’Alliance pour la
Patrie ce jour 07 Janvier 2021
Disons que :
1°- Dès installé, le Gouvernement Patriotique, Démocratique et
de Probité œuvre à créer au Parlement la Chambre des
Nationalités composée de Représentants des Autorités
traditionnelles et qui aura pour mission de contrôler la
conformité des lois votées par les députés de l’Assemblée
nationale avec les coutumes positives de notre pays.
2°- Crée une juridiction de droit traditionnel depuis le village
jusqu’au sommet ;
3° Intègre les Rois, Chefs de terre, Chefs de couvents, Devins
comme administrateurs et juges locaux et dûment rémunérés
par les soins et fonds de l’Etat ;
4°- Crée une Faculté de la Médecine Traditionnelle Alternative et
prend des dispositions instituant les cabinets et cliniques des
tradithérapeutes et guérisseurs comme établissements de soins
de santé légaux et partie intégrante de la médecine officielle au
Bénin ainsi que le paiement par l’Etat des activités de guérisons
des guérisseurs traditionnels ;
5°- Fait des groupes de chasseurs de diverses contrées du pays
ainsi que les brigades de jeunes (Donkpè dans
certaines contrées) des structures légales contribuant à la
sécurité publique et leur rémunération subséquente dans le
corps de la sécurité publique et de défense du territoire ;
6°- Prend des dispositions pour les modifications
constitutionnelles et législatives en vue de leur réalisation.
Cotonou, le 07 Janvier 2021. »
(Actes Fondamentaux de l’A.P.P, Décision IV)

Financement de la création artistiques par les banques.
Un projet pour enterrer l’art au Bénin.

e Directeur du Fonds des Arts et de la Culture (DG/FAC)
monsieur Gilbert Déou Malé a annoncé lors d’une
conférence de presse le jeudi 25 février 2021 à l’espace
Baflora à Cotonou qu’un projet relatif au financement des
projets culturels au Bénin sera officiellement lancé dans la
deuxième quizaine du mois de mars 2021. Ledit projet dénommé
Fonds de bonification est destiné aux entrepreneurs et
promoteurs culturels. Des explications fournies par le DG, il
ressort qu’un partenariat a été noué entre la DG/FAC et deux
banques. Par le biais de ce partenariat, il reviendra aux
institutions banquaires de soutenir les acteurs culturels
nationaux en leur accordant des prêts aux fins de financement
des créations d’industries culturelles. Ce projet qui entre dans sa
phase terminale changera, sans doute, selon les propos du
Directeur, le visage du monde culturel national en apportant plus
de vitalité aux acteurs de ce secteur qui manque souvent de
moyens pour mener à bien leurs activités, a souligné le DG/FAC
L’on se demande s’il s’agit là d’une solution efficace contre la
misère que vivent les artistes Béninois. En effet, rien n’a été dit
sur le taux de bonification dont parle le DG/FAC. Or actuellement
chez nous, toutes les banques d’Etat ont été ruinnées et
liquidées puis les auteurs impunis jusque-là. En lieu et place de
ces banques d’Etat, ce sont les banques commerciales privée qui
opèrent. Elles n’entretiennent que des partenariats de nature
gagnant-perdant. L’accumulation du maximum de profit est leur
ligne de conduite. Dans ces conditions, au lieu d’être une
solution, ce projet ne fera plutôt que tuer l’art au Bénin.
Soumettre la création artistique et la promotion de l’art à la
rentabilité financière? C’est suffisamment grâve! Non seulement
cela va tuer l’art mais aussi, rendra nos artistes esclaves des
banques et vautours des milieux financiers.
«
L
LA FLAMME N°391 05 mars 2021
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 9
Nos autorités pensent récolter là où elles n’ont pas semé. Où se
trouve la maison de l’art au Bénin? Où se trouve notre théâtre
national? Nos autorités n’ont-elles pas honte de voir nos artistes
prestés aux Centres Culturels Français, Chinois, etc.? Honte à nos
dirigeants!
Aristide Bancolé.

 

La fin de la première phase du championnat national du
football béninois
e championnat national des clubs du football béninois
lancé depuis le 30 janvier 2021 suit son cours. Depuis
plusieurs jours les trente-quatre équipes regroupées en
quatre zones sur toute l’étendue du territoire ont mouillé le
maillot. A qui mieux-mieux elles ont défendu sur les stades les
couleurs qui sont les leurs. Parmi les équipes en compétition,
celles qui sont du nord sont mises dans la zone A. Il s’agit de : les
Buffles du Borgou, Dynamo de Parakou, Réal Sport de Parakou,
les Panthères de Djougou, Cavaliers de Nikki, Béké de
Bembéréké, Tanéka de l’Atakora, Dynamique de Djougou et
Tukunnin. Les équipes qui proviennent du centre et du sud-ouest
de notre pays sont placées dans la zone B. Elles ont nom : Hodio,
Loto, Damissa, Tonnerre, Energie, Espoir de Savalou, Dynamo
d’Abomey et Dadjè. Dans le département du Littoral les équipes
qui y viennent sont prises en compte dans la zone C. On a :
Eternel FC, Adjidja, As Cotonou, les Requins de l’Atlantique, Soleil
FC, AS Police, Port-Autonome, JA du Plateau et UPI-ONM. Les
clubs qui sont formés dans le sud-est de notre pays sont inscrits
dans la zone D à savoir l’Association Sportive de la Vallée de
l’Ouémé(ASVO), ASOS, Avrankou Omnisport, Ayéma, les Dragons
de l’Ouémé, l’Union Sportive de Semè-Kraké, Djeffa et la
Jeunesse Sportive de Pobè(JSP). Toutes ces équipes au fil des
jours de la première phase dans leurs différentes zones ont
disputé dans les pieds le ballon sur le terrain pour les meilleures
places. A l’issue de cette première manche des compétitions qui
s’achèvent, dans la zone A Dynamo de Parakou occupe le
premier rang avec dix-sept points et les Buffles du Borgou
viennent en deuxième position avec seize points. Dans la zone B,
Hodio est en tête avec dix-sept points et Loto gagne la deuxième
place avec treize points. Dans la zone C, Adjidja et As Cotonou
sont les meilleures avec dix-huit points chacune. Dans le groupe
D, les Dragons de l’Ouémé sont venues en tête avec dix-sept
points et Ayéma vient en deuxième place avec quinze points.
On constate que les anciennes équipes telles les Dragons de
l’Ouémé, les Requins de l’Atlantique, les Buffles du Borgou qui
avaient une notoriété au sein du public béninois amoureux du
football n’ont pas démérité. Elles ont fait de merveilles pour
occuper leur position actuelle de la première phase. Les clubs
jeunes qui se trouvent parmi les meilleurs à l’issue de cette
première étape prouvent qu’ils acquièrent et capitalisent de
l’expérience pour aller loin dans les compétitions. On souhaite
vivement qu’avec la professionnalisation des clubs le football
béninois change de visage pour se moderniser afin que notre
football puisse se hisser au rang du football dans les nations
modernes.
Abla Adan

NOUVELLE-CALEDONIE : LA FRANCE COLONIALE
EMPETREE
près six mois d’âpres combats contre la liquidation de
l’usine métallurgique de nickel adossée au gisement de
Goro en Nouvelle -Calédonie, un accord vient d’être
trouvé.
D’après l’AFP du 04 mars 2021, « Depuis plus de trois mois, la
mouvance indépendantiste mène un combat sans merci contre
une offre de rachat de cette gigantesque usine métallurgique de
nickel, adossée au riche et stratégique gisement de Goro, par un
consortium calédonien et international, incluant le négociant
suisse en matières premières, Trafigura. L'offre était taxée "de
pillage de la ressource et de spéculation financière".
Dans le nouveau consortium baptisé "Goro Resources", Trafigura
reste toutefois présent à hauteur de 19% du capital, un fonds de
pension aura 30%, tandis que les 51% restant seront détenus par
des intérêts calédoniens : salariés, populations locales et trois
provinces calédoniennes (sud, nord, îles Loyauté).
"L'un des éléments fondamentaux" est que la collectivité de la
province sud reprend possession des titres miniers qu'elle va
désormais louer au consortium exploitant ».
Ces évènements interviennent à un an du troisième referendum
qui doit intervenir en 2022 sur le devenir de la colonie. Les deux
derniers referendums ayant donné le non à l’indépendance
gagnant. Or on sait comme nous l’avons déjà écrit dans Le
numéro 370 du 09 Octobre 2020 de La Flamme, que : « La
politique coloniale française a consisté essentiellement à
s’appuyer fortement sur la communauté européenne et métisse
et à geler l’électorat réservé exclusivement à ceux qui se
trouvent sur le territoire avant 1994. Ainsi Tous les scrutins ces
20 dernières années donnent les listes non-indépendantistes
majoritaires avec près de 60 % des voix et les listes
indépendantistes avec 40 % des voix. Tout simplement parce que
sur les 169 000 électeurs, on a 92 000 électeurs non kanak et
77 000 électeurs kanak. Le rapport de force est défavorable à
ceux qui portent la revendication de l'indépendance. »
Actuellement, le rapport des forces est en train de changer. Les
indépendantistes viennent d’obtenir la majorité au niveau du
gouvernement local et s’apprêtent à gérer la colonie pour la
première fois. La France coloniale est de plus en plus embourbée
dans le bourbier calédonien. Osera-t-elle encore en 2022 faire
gagner les partisans du non à l’indépendance ? L’avenir nous le
dira.
L
A
LA FLAMME N°391 05 mars 2021
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 10
Le 2 février, le FLNKS a fait tomber le gouvernement collégial
pour l'empêcher d'aboutir, avant d'obtenir deux semaines plus
tard la majorité au sein de l'exécutif, grâce à une alliance avec un
parti charnière.
Après avoir été prise d'assaut par des émeutiers le 10 décembre,
l'usine, qui représente 3 000 emplois directs et indirects, est à
l'arrêt et placée sous la protection de la gendarmerie.
Dans la transaction, Vale laisse dans les caisses 500 millions
d'euros pour financer une installation de stockage des résidus de
cette unité chimique, tandis que l'Etat apporte environ 400
millions d'euros en garanties et en prêt. Le reste de ce tour de
table à 1 milliard d'euros est apporté par les actionnaires non
publics.
L'autre grande nouveauté est le "partenariat industriel de haut
niveau" conclu avec le géant américain Tesla, qui ne participe
pas au capital.
Le constructeur automobile de véhicules électriques, dont les
batteries sont le débouché de l'usine de nickel de Goro, "jouera
un rôle de conseiller technique dans le développement et
l'amélioration du procédé industriel, dans le cadre d'un accord
d'approvisionnement à long terme de sa chaîne de production",
ont indiqué les dirigeants calédoniens.
Ils ont en outre mis en exergue "le développement durable, qui
est au coeur de la mission" de l'entreprise du milliardaire Elon
Musk.
Sur ce thème, l'accord s'engage "au respect des plus hauts
standards internationaux en matière de protection de
l'environnement et de maîtrise des risques", alors que l'usine
classée Seveso est située dans une zone à la biodiversité fragile.
Alors que le nickel est un enjeu hautement politique en NouvelleCalédonie, où se trouve un quart des ressources de ce minerai,
cette crise est intervenue à un moment crucial du processus de
décolonisation progressif de l'archipel, inscrit dans l'accord de
Nouméa (1998).
Cet accord touchera à sa fin au plus tard en 2022 avec
l'organisation d'un troisième et dernier référendum. Les deux
premiers, les 4 novembre 2018 et 4 octobre 2020, ont été
remportés par les loyalistes avec 56,7% puis 53,3% des voix.
Les indépendantistes avaient posé comme préalable à toute
discussion la résolution du rachat de l'usine de Vale.
"Cet accord ouvre la voie au sauvetage de ce site industriel,
sauvetage financé largement par la solidarité nationale. C'est
avant tout une bonne nouvelle pour les 3 000 salariés de l'Usine
du sud et de leurs familles.
C'est aussi une bonne nouvelle pour l'environnement avec des
garanties renforcées. Il faut désormais que reprenne le dialogue
sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, sur les
conséquences du oui et du non", a réagi le cabinet du ministre
des Outre-mer.
es salutations à la rédaction de La Flamme !
Chers membres de la rédaction du journal La
Flamme, organe politique du PCB.
Grâce à votre journal, je reçois la lumière à
travers chacune de vos parutions. Surtout l’article intitulé «
Pourquoi combattre tout retour en arrière en même temps que
Talon ?» publié dans le numéro 390 du 26 février 2021 m’a bien
permis de comprendre beaucoup de choses sur la situation
politique de mon pays le Bénin depuis au moins 1990. J’ai
compris que combattre Yayi Boni et ses éléments réunis au sein
de “Les Démocrates” au même titre que l’autocrate Talon et son
clan au pouvoir, cela ne signifie pas poursuivre deux lièvres à la
fois. J’ai compris désormais que ceux qui font une telle
interpretation versent dans la confusion en ne différenciant pas
une proie d’un prédateur. Par votre texte, j’ai compris que la
gouvernance de pillage de Patrice Talon n’est que le
prolongement de la corruption généralisée érigée en mode de
gouvernance pendant les 10 ans de règne de Boni Yayi. Si Patrice
Talon en est arrivé à limiter le droit de grève aux travailleurs,
c’est parce que Boni Yayi était arrivé à suprimer le droit de grève
aux douaniers. Beaucoup d’autres exemples ont été cités dans
votre texte et illustrent bien les scandales de crimes politiques et
économiques dans lesquels ces deux personnages ont plongé
notre pays depuis plus de 15 ans. Yayi et Talon sont tous deux les
produits du système dit du renouveau démocratique consacré
par la constitution de 1990 basée sur une gouvernance de
corruption généralisés, de pillage et d’impunité des crimes
politiques et économiques. C’est donc clair : Yayi et Talon sont
des prédateurs dont le peuple Béninois doit se débarrasser quel
que soit le prix à payer. « Patrice Talon et Boni Yayi, c’est bonnet
blanc, blanc bonnet, ou même pipe même tabac, deux faces de
la même médaille, appartenant tous les deux au même système
de type colonial qu’il faut enrayer pour édifier un Bénin beau,
Indépendant, Harmonieux et Prospère. » tel que vous l’avez
souligné dans l’article. Yayi et Talon sont les prédateurs pour qui
le peuple Béninois et sa jeunesse représentent des proies qu’ils
se partagent entre eux. J’invite les lecteurs de La Flamme à relire
l’article surtout les passages suivant pour être mieux renseignés:
«En nous référant à quinze années en arrière,…un néo-colon
débarqué de l’Elysée que notre peuple ne peut jamais accepter.»
J’ai finalement compris qu’avec ces hommes, le Bénin sera
toujours maintenu sous domination et dans l’exploitation. Voilà
pourquoi je me joins désormais aux combats de l’APP et pour
que triomphe le mot d’ordre actuel des patriotes à savoir : «
Patrice Talon dégage ! », « Non au retour des démons de la
FrançAfrique ! Tout pour la Patrie ! Philippe NOUDJENOUME au
pouvoir ! »
Tadégla COMBETI.
M
LA FLAMME N°391 05 mars 2021
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 11
Talon a reconnu publiquement à Djidja qu’ils
sont tous, au gouvernement des voleurs et ils
sont tous libres
171 SEMAINES
Vient de paraitre :
LES ACTES FONDAMENTAUX
DE L’ALLIANCE POUR LA
PATRIE (A.P.P)
Prix de vente : 300f l’unité.
Prix de soutien : à partir de 500f.
Lieux de vente :
Siège du Parti Communiste du Bénin
(PCB) à Gbèdégbé, Cotonou
A la bourse du Travail de Cotonou, au
Secrétariat de la CSTB
Cliquer ici pour télécharger l'intégralité duN°391 du journal LA FLAMME