PARTI COMMUNISTE DU BENIN (PCB)

01 B.P. 2582 Recette Principale Cotonou (Rép. du Bénin)

Tél. : 21 30 03 22/97 98 35 65 – Site : www.la-flamme.org

 

 

 

DECLARATION

La nouvelle stratégie d’occupation militaire française en Afrique est vouée à l’échec.


I- La cascade d’annonces de retrait des bases militaires et leur effet galvanisateur.


Dans son Message de vœux de fin d’année au peuple ivoirien le 31 Décembre 2024, le Président Alassane Dramane Ouattara annonça à la surprise générale ceci : « Nous pouvons être fiers de notre armée dont la modernisation est désormais effective. C’est dans ce cadre que nous avons décidé du retrait concerté et organisé des forces françaises en Côte d’Ivoire …Ainsi, le camp du 43ème BIMA, le bataillon d’infanterie de marine de Port-Bouët, sera rétrocédé aux forces armées de Côte d’Ivoire dès ce mois de janvier 2025 ». Cette annonce fait suite à celles du Président Faye et de son Premier Ministre Sonko du Sénégal et du Président Mahamat Idriss Déby du Tchad. Et jusque-là, toutes ces annonces de retrait des bases militaires françaises de ces pays avaient été applaudies car passaient pour être patriotiques ; mais la dernière intervention de Ouattara dessilla les yeux aux peuples sur la nouvelle stratégie d’occupation des forces militaires françaises en Afrique.

Adresse du Président de l’APP au peuple Béninois
Philippe NOUDJENOUME appelle à la lutte pour en finir avec la tyrannie

MESSAGE A L’OCCASION DU NOUVEL AN 2025
TRAVAILLEURS, JEUNES, FEMMES,
PEUPLE DU BENIN,

L’année 2024 tire à sa fin. Dans quelques jours, dans quelques heures, s’ouvrira une autre page, l’année 2025. C’est l’heure des bilans de l’année finissante.
Béninoises, Béninois,

 

Mes Chers compatriotes.
Ce qui est politiquement à l’ordre du jour et qui fait le débat de tout le peuple, c’est le Message sur « l’Etat de la Nation » en date du 20 Décembre 2024, du Chef de l’Etat, Président de la République, Patrice Talon.
I-Comment caractériser ce message du Président Talon ?
S’il faut caractériser ce message par un mot, c’est qu’il est catastrophique à tous les points de vue.

Editorial

Face à un pouvoir illégitime et fermé à toute ouverture, se lever tous jusqu’à l’obtention de la réunion de la Conférence nationale.


Après le discours sur l’Etat de la Nation de Patrice Talon le 20 décembre 2024 à l’occasion duquel ce dernier a montré qu’il était fermé à toute ouverture susceptible d’ouvrir la porte à tout consensus pouvant sortir le pays de la crise où il est plongé, le Président de l’Alliance Pour la Patrie le Professeur Philippe Toyo NOUDJENOUME dans une Adresse au peuple, indique la voie à suivre dans la situation actuelle :

Editorial

Le dictateur a parlé !


Dans son discours à la Nation en date du 20 décembre 2024, Patrice Talon assume sa politique de famine et de tyrannie contre le peuple. Dans le mépris des problèmes qui assaillent les masses ainsi que sur leur jugement du pouvoir, il s’étend sur ses "prouesses" dans une autosatisfaction basée sur les regards extérieurs, les appréciations de ses maîtres.
Tout ceci pour justifier ses projets pour le maintien et le renforcement de son système autocratique aujourd’hui en pleine crise. Il balaie ainsi les illusions colportées par ceux qui divertissent le peuple en parlant d’élections consensuelles, de compromis avec l’autocratie.

Editorial

Se battre pour la vie, pour la survie.


Le pouvoir autocratique est comme en rage renouvelée contre tout le peuple. Mesures arbitraires sur mesures assassines à l’instar de la fiche de convoyage contre les producteurs agricoles (soja, acajou, etc.) ; persécution des populations et usagers des routes par des éléments zélés de la police républicaine ; morts et désolation en recrudescence, semées par les terroristes à la solde bien connue des armées étrangères installées dans le pays ; tout cela vient s’ajouter à la faim planifiée et à la vie chère qui frappent les couches populaires. Pendant ce temps, l’autocrate étoffe et élargit sa cour (ministres-conseillers et autres) par des éléments zélés à son service, bien entendu aux frais du peuple que l’on pressure et assomme. Le pouvoir approfondit ainsi le gouffre dans lequel il a plongé le pays.