EDITORIAL

Cinq ans encore de faim ! Non jamais ! Talon dégage !

Talon s’est balisé le parcours pour se nommer pour un
second mandat à travers une mascarade électorale. Cinq
ans encore de faim, d’oppression du peuple pour renforcer
l’empire économique et financier de l’autocrate au pouvoir !
Rien qu’à y penser, le peuple crie : « Non, assez la faim ! Assez,
l’oppression ! Talon doit dégager ! »
Talon doit dégager afin que s’ouvre la voie pour l’émancipation
et le développement de notre pays au profit de notre peuple.
L’objectif ainsi posé, le patriotisme en même temps que la
démocratie doivent être nos mots d’ordre actuels de combat. On
fait fausse route en négligeant l’un pour l’autre. Alors, Talon doit
dégager pour une gouvernance démocratique, patriotique et de
probité. C’est cela le programme de l’Alliance Pour la Patrie
dirigée par Philippe NOUDJENOUME.
Alors, avec le PCB, tous aux combats pour que « Talon dégage !
Non au retour des démons de la FrançAfrique et du pacte
colonial ! Tout pour la Patrie ! Philippe NOUDJENOUME au
pouvoir ! »
La Rédaction


ADRESSE
Aux Travailleurs, à la Jeunesse, aux Femmes, au Peuple
béninois tant de l’intérieur que de la Diaspora !
A PROPOS DE LA SITUATION POLITIQUE A LA VEILLE DES
ELECTIONS PRESIDENTIELLES
1°- Chers concitoyens !
es candidats proposés au suffrage du peuple aux
prochaines élections présidentielles sont désormais
connus et proclamés par la CENA. Il s’agit des duos Patrice
Talon-Mariam Chabi Talata, Soumanou Djemba-Paul Hounkpè et
Corentin Kohoué-Irénée Agossa. Comme pour les élections
législatives exclusives de 2019, Talon a balisé le parcours avec la
Constitution autocratique etle Code électoral de novembre 2019
pour faire valider, tel le Dieu Unique en trois personnes, sa
candidature unique avec accompagnement des hommes liges et
se faire nommer. Ainsi est-il fait, pour poursuivre cinq ans encore
cette politique vécue comme un cauchemar par notre peuple
pendant le mandat finissant.
Cinq ans encore d’enfer sur terre pour le renforcement de
l’empire économique et financier de Patrice Talon ! Cinq ans
encore de famine, de ruine et d’appauvrissement continu des
petits producteurs, vendeurs et vendeuses des rues plongés dans
la misère extrême par un déguerpissement brutal et sans aucun
dédommagement ni alternative ! Cinq ans encore de chasse
donnée à tous les concurrents économiques tel Sébastien
Ajavon, poussé à l’exil ; cinq ans encore de règlements de compte
politique sous couvert de poursuite de droit commun avec la
fausse lutte contre la corruption conduisant bon nombre, tel
Laurent Mètongnon, en détention politique ; enfin, cinq ans
encore sous une dictature autocratique féroce, de conditions de
type esclavagiste de travail pour les salariés, sous le despotisme
de lois scélérates et iniques et de destruction totale des libertés
élémentaires ! Tout espoir perdu pour la jeunesse, pour l’école
sacrifiée sous le système esclavagiste d’« aspiranat », des
hôpitaux vides, tant au plan de plateaux techniques que de
compétences médicales, toutes les formations de spécialisations
en voie de fermeture etc.!
Alors, la simple évocation d’un second mandat du dictateur
tyrannique accentue les sentiments de rejet du pouvoir de la
Rupture et fait pousser de hauts cris de révolte dans la
population.
«Inacceptable ! Talon doit dégager ! » Tels sont les cris légitimes
que l’on entend se lever du sein du peuple.
2°- Chers concitoyens du Bénin !
L’on sait que le pouvoir de Talon est le produit d’un système,
celui de 1990, en fait, prolongement du Pacte colonial existant
depuis 1960.
La volonté populaire de plus en plus largement affirmée du
renversement de ce pouvoir, réveille les appétits des
nostalgiques du passé, les enragés de la FrançAfrique, qui
propagent, contre toute logique, le retour au passé, à la
Constitution de 1990 et le renforcement du pacte colonial. Ces
gens n’admettent aucun examen critique du passé, ne soufflent
mot sur leur gestion catastrophique récente du pays, ne veulent
pas accepter que cette Constitution de 1990 n’a pas empêché la
corruption généralisée, la poursuite de l’analphabétisme
endémique en cette époque. Ils veulent le maintien de notre
pays comme "Enclos français" avec absence totale de
souveraineté sur notre sol, avec l’hégémonie de la langue
française sur nos langues et la tutelle monétaire du CFA/Eco
français. Ces hauts bourgeois n’entendent pas la colère des
jeunesses béninoises et africaines qui exigent la suppression du
franc CFA/Eco des Macron-Ouatarra, l’assomption par nos Etats
de leur souveraineté monétaire, culturelle et linguistique. Depuis
1953, l’Unesco prône l’instruction à travers les langues
nationales, recommandation qu’elle n’a cessé de renouveler
encore et toujours jusqu’à lui consacrer une journée, le 21 février
comme Journée Internationale de la Langue Maternelle qui doit
être vecteur d’instruction, de savoir dans leurs terroirs et sur
tous les supports. Ils n’en parlent jamais. Ecoutez-les, lisez leurs
discours et programmes (à l’instar du programme du parti « Les
Démocrate » et autres). Jamais vous ne les entendez se
prononcer sur ces questions brûlantes et actuelles, cardinales
pour notre pays et son peuple.
Autant il est inacceptable un maintien au pouvoir du pouvoir de
la Rupture, autant il est inadmissible pour l’avancée de notre
peuple, d’un retour au pouvoir des « Enragés de la FrançAfrique
pour une application plus ferme du pacte colonial.
T
PARTI COMMUNISTE DU BENIN (PCB)
01 B.P. 2582 Recette Principale Cotonou (Rép. du Bénin)
Tél. : 21 30 03 22/97 98 35 65 – Site :www. la-flamme.org
L
LA FLAMME N°389 19 février 2021
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 3
Alors, nous disons « Non au retour au pouvoir des démons de
la FrançAfrique et du pacte colonial ! »
3°- Travailleurs, Jeunes, Femmes, Peuple béninois tant de
l’intérieur que de la Diaspora,
Chers concitoyens !
Les exigences patriotiques d’une véritable indépendance de
notre pays et pour sa liberté de produire sont arrivées
aujourd’hui complètement à maturité et à l’ordre du jour ; elles
confirment le programme et les combats sans relâche du Parti
Communiste du Bénin depuis des décennies ainsi que les espoirs
toujours vivaces des patriotes démocrates du pays. Leurs
propositions pour une réorientation du modèle économique,
politique et social ont été synthétisées par Philippe
NOUDJENOUME qui a appelé au rassemblement et à une grande
Alliance de tous les patriotes pour poursuivre de façon résolue le
combat pour le renversement du pouvoir autocratique de Talon
et pour un Gouvernement patriotique et de probité pour un
Bénin Indépendant, Epanoui et Développé. Depuis le 09 janvier
2021, l’Alliance Pour la Patrie (APP) est née, portant ce
programme patriotique et de probité.
Au regard de toutes ces avancées de l’époque actuelle, le PCB, à
la suite du peuple béninois et de sa jeunesse, dit « Talon
Dégage ! Non au retour des démons de la FrançAfrique ! Tout
pour la Patrie ! Philippe NOUDJENOUME au pouvoir ! »
Que tous les travailleurs de toutes conditions, que la
Jeunesse patriotique, que tous les démocrates, que tout le
peuple de l’intérieur comme de la diaspora se lèvent, avec
détermination et abnégation dans les combats impétueux, pour
débarrasser notre pays de l’étau autocratique de Talon et se
donner un Gouvernement patriotique et de probité !
Cotonou, le 18 Février 2021
Le Bureau Politique du PCB
DES PORTEURS NAIFS DES PRINCIPES DEMOCRATIQUES
FACE AU DEFI DU PATRIOTISME.
I- Des positions de principe.
epuis qu’ont commencé la précision de nos positions
programmatiques et concomitamment la critique des
programmes de nos « alliés » de l’Opposition, des voix
récriminatoires ont commencé à se faire entendre ; d’abord de
manière sourde, puis de plus en plus ouverte. En fait, de quoi se
plaignent les « pro-alliances » démocratiques anti-Talon et en
quels termes cela s’exprime ? « Non, soyons unis ! » ; « C’est
ensemble que nous gagnerons ! » « Aucun parti seul ne peut
renverser l’autocratie » ;« Vous faites le jeu de l’autocrate » etc…
Ces vues proviennent de bon nombre de citoyens même de
bonne foi, décidés, face à la politique ruineuse et sans cœur du
pouvoir de la Rupture qui sème désolation, famine et destruction
des libertés élémentaires dans le pays, à en découdre avec lui
coûte que coûte ; prêts à tout avaler pourvu que Talon s’en aille.
Mais face à ce qui peut apparaître comme une véritable
opération de dol contre le peuple, exprimée en programme
comme celui du parti « Les Démocrates » en ce moment, tout
homme politique attaché aux intérêts du peuple se doit de réagir
sous peine de complicité coupable.
La dernière critique donc du programme du parti « Les
Démocrates » dans l’organe politique « La Flamme », livraison
numéro 388 intitulé « Les vendeurs du vent pour un retour au
pouvoir des enragés de la FrançAfrique » a sûrement constitué la
goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Les protestations ont
été les plus fortes.
Nous allons ici rapporter une observation relevée sur un forum
parce qu’étant l’une des plus expressives, l’une des plus
théoriques qui soit.
On lit ceci : « Mais il faut qu’à un moment donné on montre
suffisamment de la cohérence et de solidité pour distinguer la
contradiction principale des contradictions secondaires. A
chaque jour suffit sa peine et il faut pouvoir établir des priorités
au lieu de renvoyer dos à dos tout le monde. Pendant ce temps,
c’est celui qui bénéficie de la puissance publique et qui a le
monopole de contrainte qui consolide son pouvoir de nuisance.
Additionner les forces qui vont dans le même sens que de se
concentrer sur des soustractions et des querelles intestines… Il est
maintenant établi qu’on ne peut pas faire de la démocratie sans
démocrate et sans esprit démocratique…La démocratie
représentative dans nos pays aux dimensions que l’on sait, ont
l’humilité de reconnaître que les majorités changent d’avis, d’où
l’importance de la liberté d’expression et de débat
démocratique » (Groupe WhatsApp CPCM 13 Février 2021)
Sans relever et montrer le ridicule qui consiste à penser et dire
que la critique des opinions ou des programmes des autres (du
parti ‘’Les Démocrates’’ par exemple) serait contraire à la
démocratie, les questions essentielles que soulèvent ces
observations sont à la fois d’ordre théorique et pratique.
Revenons à leurs propos. « Mais il faut qu’à un moment donné
on montre suffisamment de la cohérence et de solidité pour
distinguer la contradiction principale des contradictions
secondaires ». Cette question est d’importance en effet.
La plupart des intellectuels africains, béninois en particulier,
formatés dans les écoles et instituts euro-américains dissertent
sur des théories et principes démocratiques sans analyser leur
ancrage concret et préciser dans quel pays. Des exemples sont
souvent donnés pour servir de raison. On parle de « vieilles
démocraties » ou « dans les démocraties représentatives » « on
fait ceci, on fait ça » et cela sans nous dire dans quel contexte
étatique cette démocratie s’exerce et quelles sont les conditions
de sa naissance et se son instauration.
Ce qu’il faut savoir, c’est que dans les pays que l’on nous cite
(France, Angleterre, Etats-Unis etc.), avant les révolutions
bourgeoises démocratiques (1688, 1776, 1789) il existait déjà
l’Etat, avec ses attributs : langue, monnaie, attributs de
souveraineté tant intérieure qu’extérieure etc. Autrement dit,
l’Etat préexiste à la démocratie. Dans ces pays, la démocratie a
une histoire postérieure à celle de l’Etat.
Depuis au moins un an, nous avons au niveau de notre Parti, le
PCB, situé les choses dans leur priorité. A savoir que notre pays,
le Bénin ensemble avec les autres anciennes colonies françaises
d’Afrique, ne sont pas des Etats souverains avec tous les attributs
que cela demande ; que ce sont des « Enclos français »
d’Afrique. Que la Côte d’Ivoire n’a pas les mêmes statuts d’Etat
que le Ghana. Que toutes les directives de gestion de la Côte
d’Ivoire comme du Bénin se prennent de l’Elysée, ce qui n’est pas
D
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Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 4
le cas des autres ex-colonies d’Afrique de colonisation
britannique, ou autre. Que le patriotisme en même temps que la
démocratie doivent être nos mots d’ordre de combat. Que l’on
fait fausse route en négligeant l’un pour l’autre.
Il en découle que la démocratie béninoise tant vantée est la
démocratie sans souveraineté du peuple et de l’Etat, la
démocratie compatible avec les intérêts permanents de la
France coloniale et du pacte colonial qui tient notre pays en
laisse en semi-colonie. Autrement dit, la démocratie de
prisonnier.
Tout cela le Parti Communiste du Bénin l’a écrit sous toutes les
coutures ; ensemble avec d’autres partis et organisations au sein
de l’Alliance Pour la Patrie(APP), ils se sont doté d’un
programme. Mais bon nombre de nos lecteurs attachés à la
démocratie, ou n’en ont pas perçu la portée ou sont des soutiens
inconscients du maintien du pacte colonial.
II- Le cas concret du Bénin.
Le pouvoir de Patrice Talon peut se résumer en trois choses :
gouvernance issue de la « Conférence nationale », destruction
des libertés (dictature autocratique), accaparement du
patrimoine national et appauvrissement plus approfondi des
masses. Le socle étant la gouvernance issue de la « Conférence
nationale et qui n’est autre chose que la mise en œuvre du pacte
colonial de 1960, allant depuis 1960 jusqu’aujourd’hui, y compris
celle du Renouveau démocratique issu de la Conférence
nationale ; cela revêt des formes particulières : soit des
« pouvoirs de démocraties de prisonnier » ou des dictatures
autocratiques.
Entre le pouvoir de Talon et celui qui l’a précédé, notamment
celui de Yayi Boni, il n’existe aucune différence de nature ; ce
n’est qu’une différence d’approche de degré et de forme. Peuton oublier qu’au temps de Boni Yayi, les organes de presse
officiels (tel l’ORTB) étaient interdits d’accès aux opposants ?
Qu’il avait lui aussi, en son temps, interdit la jouissance des
libertés y compris les répressions violentes avec la fameuse
expression « sang de mouton », des disparitions et des morts
inexpliquées jusqu’aujourd’hui ?
Nous sommes d’avis qu’il faut que l’on s’unisse pour recouvrer
les libertés fondamentales détruites par le pouvoir autocratique
de Talon ; mais quid de la gouvernance notamment celle qui
conditionne tous les autres paramètres, à savoir le pacte
colonial ?
La question est d’autant plus sérieuse que le parti « Les
Démocrates » ce n’est pas des nouveaux venus sur la scène
politique béninoise et qui jouiraient du bénéfice du doute. Ce
sont des gens et des équipes qui ont gouverné ce pays pendant
dix ans et qui entendent revenir. Cela nécessite des préalables
élémentaires : la reconnaissance des crimes du passé pour avoir
le droit de solliciter de nouveau le suffrage des citoyens. Voilà
des gens qui, il y a à peine 5 ans ont brimé les populations, pillé
l’économie nationale, semé des scandales, ruiné le peuple, voilà
donc ces gens qui, sans rien dire de ce passé, s’en vont avancer
des idées fumeuses à titre de programme. Cela veut dire qu’ils
veulent revenir pour refaire la même politique. Il s’agit là d’une
vaste opération dolosive, de tromperie du peuple pour revenir
au pouvoir et opprimer et exploiter le même peuple qu’ils
appellent aujourd’hui au secours. C’est exactement comme le
symbole de deux panthères qui se battent pour la possibilité de
croquer une antilope. L’un, face à la puissance de l’autre,
demande à l’antilope de s’allier à lui pour battre l’autre.
En conclusion, notre pays se trouve « face aux impasses ». Il faut
transcender le présent et les « malédictions » du passé et ne pas
choisir une voie qui nous ramène vers ce passé qui se présente
comme une fatalité. Il faut emprunter hardiment une voie
nouvelle, escarpée mais qui libère définitivement notre peuple
de l’esclavage colonial qui perdure depuis plus de cent ans. C’est
le défi du patriotisme.
La Rédaction.
NON A L’IMPOSITION DU VACCIN CRIMINEL ANTI COVID19 !
Maintenant le Vaccin ! » Tel affiché en manchette,
l’Editorial du Journal, officieux gouvernemental, « La
Nation » en sa livraison du lundi 15 février 2021. Et dans
son développement l’article dit ceci « Contrairement aux
programmes de vaccination contre la polio ou la rougeole,
conduits par le passé grâce à de généreuses initiatives,
l’immunisation des populations en Afrique contre le COVID-19 est
aujourd’hui un impératif qui ne saurait s’accommoder des
bonnes dispositions des donateurs et d’organismes de soutien ».
Déjà un journal de la place (Fraternité) avait titré entre temps
« Vaccination anti-COVID-19, 51% des Béninois sont d’accord ».
Depuis quelques jours, le gouvernement béninois par la voix du
ministre de la santé, nous crie à la progression de la pandémie
au Bénin avec quelques chiffres pour indiquer qu’il y a
augmentation du nombre de décès dus au COVID-19 au Bénin.
En comparaison, aucun chiffre n’est avancé sur les cas de morts
causés tous les jours par les autres maladies telles le paludisme,
le cancer, etc… Des montages aussi grossiers pour
impressionner, pour conditionner. Des raisons pour empêcher le
déroulement normal de la campagne électorale ne sont pas aussi
absentes de ces déclarations. Il s’agit, à n’en point douter, des
préparatifs actifs pour décider de faire vacciner la population
béninoise de vaccins mortels anti-Covid, des vaccins que l’OMS
et les grosses industries pharmaceutiques préparent pour
envahir l’humanité et les déterminer à jamais. L’inhumanité a
atteint son comble ! Nous parlons bien de montages pour nous
imposer la vaccination au Covid-19 dont les conséquences sont
imprévisibles, et en tous les cas mortels pour notre population.
Pour une mortalité d’à peine 0,35% dû au COVID-19 on veut
vacciner les 99,65%. Pour quelle cause !
De façon claire, l’objectif de la vaccination anti-COVID dans le
monde et en particulier en Afrique c’est la destruction des
hommes, c’est la réduction de la population et en particulier en
Afrique.
Nous n’allons pas l’accepter au Bénin quoi que cela coûte ! Nous
n’allons pas nous laisser assassiner bêtement. Nous n’allons
pas accepter qu’un gouvernement conduise sa population à la
mort collective.
Déjà dans une adresse en date du 21 Avril 2020, Philippe
NOUDJENOUME, Premier Secrétaire du PCB et Président de
l’Alliance Pour la Patrie dit ceci : « Au regard de toutes ces
considérations, pour une simple question de précaution et
d’humanisme (car celui qui à été mordu par un serpent craint le
ver de terre dit-on au Bénin), les exigences éthiques suivantes
s’imposent :
1°- Le Bénin ne servira pas de terre d’expérimentions de vaccin
anti-COVID.19
«
LA FLAMME N°389 19 février 2021
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 5
2°- Je puis affirmer aujourd’hui au regard de toutes les
investigations tant nationales qu’internationales, au regard de la
croissance exponentielle des maladies diverses dégénératives,
cas de cancer, infertilité masculine, et féminine etc., que bon
nombre de vaccins inoculés à nos populations africaines, sont
frappés de suspicion légitime de nuisance sanitaire, qu’ils
constituent des poisons pour réduire la fertilité et accomplir le
génocide en Afrique. En conséquence désormais,
3° Tout vaccin avant d’être injecté à la population, doit subir un
contrôle par un Comité Scientifique et de Bioéthique
(indépendant) constitué de biochimistes, de virologues, de
médecins etc. chargé de contrôler tous les vaccins et d’en publier
les résultats avant toute inoculation au Bénin. Sans cette
précaution, toute personne aura le droit de s’opposer à de
telles opérations de vaccinations non contrôlées »
Non à l’imposition de vaccins criminels Anti-COVID-19 au
Bénin !
Samson
Visite de l’ambassadeur de France, Marc VIZY à Pobè ; un
nouveau gouverneur de la France au Bénin ?
e vendredi 12 Février 2021, l’ambassadeur de la France près
le Bénin Marc VIZY et le sélectionneur de l’équipe national
de football du Bénin, le français Michel DUSSUYER étaient
dans la commune de Pobè dans une certaine logique de
«Diplomatie locale et Coopération décentralisée ».
En effet, dès la prise de fonction de l’ambassadeur parachuté du
Togo à Cotonou, les Béninois avaient des doutes sur les
intentions de la France car informés des actes posés par Marc
VIZY dans le pays voisin. Dans la parution N°371 du 16 octobre
2020 du journal ‘’La Flamme’’ du Parti Communiste du Bénin, qui
relayait un article de ‘’ Afrika Stratégies France’’ on pouvait lire :
« S’il a été, pour sa promiscuité avec le régime et ses attaques
contre la liberté de la presse conspué par l’opinion togolaise, Vizy
n’ira pas, « à sa demande » et avec le soutien de Lomé, trop loin.
Il remplace Véronique Brumeaux à Cotonou… L’annonce de son
départ a été reçue au Togo comme un soulagement… Les trois
années passées à Lomé furent une catastrophe pour celui dont
c’était le premier poste d’ambassadeur.» Plus loin on lit :
« Même au Quai d’Orsay, cette affectation dérange les
diplomates de carrière. « Quitter un pays pour celui voisin est
inédit dans la diplomatie française » confie, à Afrika Stratégies
France, sous le couvert de l’anonymat, une diplomate française
en poste en Tunisie. »
C’est uniquement dans un pays considéré comme un enclos
français qu’un ambassadeur peut se permettre d’aller
directement vers la population à la base sans l’aval de l’Etat
central ou non accompagné d’un membre du gouvernement.
Il est donc clair que Macron a un plan qu’il fait exécuter. Nous
n’écartons pas non plus la thèse de la pratique impérialiste qui
consiste à s’appuyer sur certains élus à la base pour créer des
situations dans le pays pour ainsi soit déstabiliser le régime en
place et installer leur plus grand serviteur ou soit profiter pour
installer leur base militaire dans le pays. La dernière hypothèse
est plus soupçonnable lorsqu’on se réfère aux dernières
déclarations des services de renseignement français et aussi à la
proximité de la commune de Pobè avec le grand Nigéria qui est
un adversaire de taille contre la France en Afrique de l’Ouest.
Ces agitation de Marc Vizy est à condamner avec la dernière
rigueur et les Béninois ne se laisseront pas faire. Halte à toute
ingérence étrangère surtout celle de la France au Bénin.
Babatundé

Cotonou, le 15 février 2021
LE PRESIDENT DU CONSEIL
D’ADMINISTRATION
N° 002-2021/INIREF/Pdt/SG/S.Org
ux
Majestés : Rois, Reines, Chefs de terre ;
Intellectuels Traditionnels : Chefs coutumiers, Chefs de
Couvents, Devins,
Chefs de cliniques traditionnelles
Chefs des Organisations de Chasseurs et des Donkpè ;
Chanceliers des Ordres, Présidents des sections de nationalité
Directeurs des Laboratoires et des Clubs.
Objet : Appel à la commémoration de la Journée
Internationale de la Langue Maternelle.
Majestés,
Excellences,
Camarades,
Mesdames et Messieurs,
La langue, c’est l’âme d’un peuple, d’une nationalité ! Nous le
savons. Depuis l’an 2000, le 21 février de chaque année est
commémoré à travers le monde comme Journée Internationale
de la Langue Maternelle pour la promotion de nos langues et
cultures. Le thème retenu cette année par l’UNESCO
(Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la
Culture) est : « Promouvoir le multilinguisme pour l’inclusion
dans l’éducation et la société ».
Ce thème vient rappeler la place déterminante de la langue pour
un pays et l’essor de la société. Nous tenons à rappeler une fois
encore que malgré ces progrès de l’humanité, affirmés depuis la
déclaration de l’UNESCO de 1954, des pays refusent à d’autres le
droit de jouir du multilinguisme, c’est-à-dire le droit de
s’approprier sa langue dans les sphères de l’administration, de
l’instruction, de la science et de la justice. Ils le font
hypocritement, en reconnaissant du bout des lèvres ce droit,
mais en s’y opposant par maints accords et institutions
logistiques et culturelles multiples.
C’est le cas de la France avec ses anciennes colonies à travers la
‘ Francophonie ‘. Cela impose à notre pays, à nos peuples, Rois,
Reines, intellectuels traditionnels, le choix d’un droit à la révolte
pour imposer nos langues pour faire de nous des hommes à part
entière. C’est ce à quoi s’attelle l’INIREF depuis des années.
Nous rappelons que depuis 2017, existe une bonne collaboration
entre l’INIREF et le Département des Sciences du Langage et de
la Communication de l’Université d’Abomey-Calavi. C’est dans ce
sens que le Conseil d’Administration de l’INREF exhorte chacune
des structures évoquées ci-dessus à prendre toutes les
dispositions nécessaires d’une part, pour sa forte représentation
aux activités conjointes organisées le mardi 23 février 2021 à
l’Université d’Abomey-Calavi et d’autre part, de façon autonome
L
A
INSTITUT INTERNATIONAL DE RECHERCHE ET DE FORMATION
(INIREF)
01 B.P. 2740 Tél. (229) 21.30.03.22 / Cel. : 95.45.13.55 / 97.27.00.87 / 97 64 77 83
e-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
LA FLAMME N°389 19 février 2021
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 6
dans son aire de compétence en prenant toutes les initiatives
utiles intégrant les mesures sanitaires requises.
Le contexte économique et sociopolitique actuel
particulièrement favorable à l’aggravation de la misère pour la
plus large majorité des citoyens, à l’obscurcissement des
horizons pour les jeunes, notamment fils de pauvres, à la
mainmise sur l’économie et la culture, à l’érosion remarquable
des normes éthiques et des valeurs de nos traditions, au
déploiement de vastes opérations de marchandage, d’achats de
conscience, exige davantage d’effort de notre part.
Pour tenir compte du COVID-19, il est entendu que la
commémoration de cette année, pour se faire le devoir de
donner à l’instruction en les langues maternelles la place de
choix qui est la sienne, n’aura pas nécessairement besoin du
grand rassemblement physique, en un lieu, mais recourra à
l’usage intense au travers des technologies de l’information et de
la communication, sur l’instruction et l’illustration du thème.
Le Bureau Exécutif et le Conseil d’Administration
comptent sur chacun pour un succès retentissant de cette
commémoration jumelée de la Fête des Peuples et de la Journée
Internationale de la Langue Maternelle.
Vive la promotion du multilinguisme !
Vive l’Instruction, la justice et l’Administration à travers nos
langues maternelles !
Vive l’INIREF !
Pour le Président du Conseil
d’Administration & po.
Le 2
ème Vice-président
Jérôme O. Noma

Lu pour Vous
Acte de sauvagerie sur un gardien de nuit à Adjohoun
Un ancien président de la CAR Akpadanou au cœur du
scandale ?
est un acte qui a surpris et qui révolte toute la
population d’Akpadanou dans la commune d’Adjohoun
et ses environs. En effet, le sieur Moise Djossou, un
gardien de la coopérative d’aménagement rural d’Akpadanou
s’est retrouvé charcuté et se trouve actuellement dans un état
critique dans la nuit du vendredi au samedi dernier. Le
commissariat de la localité d’Adjohoun informé, a ouvert une
enquête après avoir informé sa hiérarchie. Les premiers résultats
ont conduit à l’interpellation de quelques individus. Selon des
recoupements effectués, un ancien président de la CAR serait
l’instigateur de l’acte. Il aurait déjà ouvertement menacé les
responsables actuels de la coopérative ainsi que les gardiens de
voler et de détruire les régimes. Ce qui rendra impuissant les
responsables devant les charges. Et chose curieuse, il y a
effectivement eu de vols répétés de régimes de palme.
L’administration a alors décidé de renforcer la sécurité. Et
puisque le sieur Moise DJOSSOU a résisté à l’offensive pour
empêcher le vol, ils l’ont sérieusement charcuté. De nos
investigations, il ressort également que ledit ancien président de
la CAR en complicité avec le sieur Florent MEDOKPONOU
prennent de l’argent au nom de la CAR Akpadanou. Ils ont
d’ailleurs pris le 21 avril 2020, une avance accordée par CODABENIN aux CAR. Tous ces faits et avantages font qu’ils veulent
créer la zizanie et de troubles sur la coopérative alors que c’est
le gouvernement même qui avait demandé de balayer tous les
anciens administrateurs pour avoir la paix. Au regard de tout ce
qui s’est passé entre vendredi et samedi dernier, il urge que le
gouvernement prenne ses responsabilités avec la justice qui doit
jouer son rôle équitable afin de punir les auteurs du vol et de
coups et blessures volontaires sur la personne de Moise
DJOSSOU qui se trouve aujourd’hui entre la vie et la mort. Les
ONGs de défense des droits de l’homme doivent s’impliquer
dans ce dossier pour dire non à la sauvagerie. Quand on se
rappelle des événements d’octobre 2008 ou encore du dossier
du sieur Etienne AHOTON qui traine encore les séquelles, l’on
doit enfin dire non à ceux qui se prennent pour « dieu » sur les
coopératives sans être inquiété. Le commissariat fait déjà son
travail et il est fort probable que le dossier aille au tribunal le
jeudi prochain. Dossier à suivre…
Majesté papa Diano
Sommet du G5 Sahel à N’Djaména : La France persiste
dans l’occupation militaire au Sahel
u 15 au 16 Février, s’est tenu à N’Djaména au Tchad le
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ème sommet du G5Sahel, un peu plus d’un an après celui
de Pau (France) en Janvier 2020. Le présent sommet se
tient à un moment où la sécurité promise contre le terrorisme et
les groupes djihadistes pour justifier l’intervention des troupes
françaises peine à s’installer. La lutte contre la division du Mali
s’avère une connivence de la France avec les groupes
séparatistes de l’Azawad et Kidal est devenu un territoire
inaccessible au pouvoir en place à Bamako. Dans le même
temps, les populations civiles qu’on est censé protéger
deviennent les cibles privilégiées des djihadistes, des forces
d’occupation surtout françaises, des armées nationales, de
milices diverses et de toutes sortes de trafiquants. Pire, les
soldats français qui tuent sont couverts par des accords qui les
exonèrent de toute responsabilité. Des pratiques de fouille
brutale de personnes suspectées de soutien aux djihadistes
exacerbent les populations, etc…qui paient un lourd tribut en
terme de morts, de centaines de milliers de déplacés, de ses fils
(soldats) qui meurent au front sans qu’on sache combien. Autant
d’ingrédients qui consolident le sentiment de plus en plus élevé
(assorti de manifestations populaires) de voir partir les troupes
étrangères de la région. Lequel sentiment s’exprime en France
aussi en raison du nombre de plus en plus croissant de soldats
français tués sur le théâtre sahélien et qui franchit désormais le
seuil des 50 morts. Le peuple français s’interroge en effet sur
l’intérêt de sa jeunesse à aller se faire tuer au Sahel et l’opinion
que les militaires reviennent au pays se renforce dans toutes les
couches sociales depuis le parlement jusqu’au citoyen ordinaire.
Par ailleurs, l’isolement de la France est manifeste du fait que les
autres pays européens engagés dans cette aventure
d’occupation n’envoient que des conseillers militaires auprès des
contingents au Sahel.
Face à cette réalité désastreuse pour les raisons officielles de
l’intervention militaire française qui dure depuis huit (8) ans sans
issue, devenant même une grande préoccupation pour le peuple
français, le Président Macron s’est vu contraint d’envisager une
baisse de l’effectif des soldats au lieu de leur départ. Et le
sommet de N’Djaména était initialement prévu pour en débattre
C’
D
LA FLAMME N°389 19 février 2021
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entre autres. A l’issue du sommet, c’est tout le contraire qui est
retenu. Certes, la France n’envoie pas d’effectif complémentaire
mais on parle du renforcement des troupes militaires par 1200
soldats tchadiens dans la zone des trois frontières entre le Mali,
le Niger et le Burkina.
Le Président Macron et ses « acolytes » du Sahel tentent de
justifier ce changement d’agenda par les succès militaires de ces
derniers mois où des centaines de djihadistes ont été
« neutralisés » pour ne pas dire tués. Un argument qui ne résout
rien estiment certains observateurs qui expliquent qu’il s’est agi
plutôt pour le Président français de « relégitimer à un peu plus
d’un an de la présidentielle, une opération Barkhane de plus en
plus critiquée dans l’Hexagone et largement contestée au Sahel »
(Survie, 16/2/2021). Dans le même ordre d’idée d’autres parlent
de « sommet dans l’impasse ». Pour le Secrétaire Général de
l’ONU, Antonio Guterrès, « Le développement, l’Etat de droit et
la bonne gouvernance sont les pierres angulaires de la stabilité
de la région ». Ces propos vont à l’opposé des décisions et des
déclarations des chefs d’Etat du Sahel qui s’accordent sur la
nécessité d’un mandat plus robuste pour la Minusma (Mission
des Nations-Unies pour le Soutien au Mali) aux dires du
Président Mahamadou Issoufou du Niger qui va jusqu’à affirmer
devant les journalistes de l’AFP (Agence France Presse) qu’il faut
« imposer la paix au Mali les armes à la main ». Évidemment, eux
n’ont pas les mêmes intérêts que les populations qui souffrent le
martyr avec cette occupation militaire étrangère dont ils
profitent largement pour renforcer leur pouvoir répressif de
rapine, de pillage et de bradage des ressources de leur pays.
Avant le sommet de N’Djaména, le pouvoir malien a réprimé
violemment une manifestation qui exige le départ des troupes
françaises; à la veille de ce sommet, le Président tchadien (il
prendra la tête du G5 Sahel) qui veut briguer un 6ème mandat
envoie la troupe contre des manifestants pacifiques qui rejettent
son projet de rempiler. Ce ne sont là que quelques exemples
récents. En clair, l’occupation militaire les sert contre la volonté
de leurs peuples.
Or, pour beaucoup d’analystes, de journalistes et
d’observateurs, l’ingérence militaire française fait partie du
problème et pas de la solution au Sahel. D’où les opinions
objectives qui préconisent le départ des forces d’occupation
ainsi que le veulent les populations de la région et le soin à laisser
aux acteurs politiques et sociaux de régler leurs affaires.
Au total, la France gagnerait à lever ses troupes du Sahel plutôt
qu’à s’enliser avec le soutien aux régimes autoritaires et
corrompus qui l’aident à piller et opprimer sur le terrain.
Aske
SOLIDARITE AVEC LES PEUPLES AFRICAINS DANS LA
LUTTE CONTRE LE FCFA
e samedi 13 Février 2021 à l’invitation de certaines
organisations françaises, a eu lieu une visio-conférence sur
le thème : « L'Etat français doit cesser ses ingérences
monétaires et militaires en Afrique, solidarité avec les luttes des
peuples africains ».
Du côté des organisations africaines, ont participé à cette
conférence, le PCB (Parti Communiste du Bénin), le FRAPP (Front
pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine
(Frapp/France dégage), le parti SADI (Solidarité africaine pour la
démocratie et l'indépendance) du Mali, et la DUP, (Dynamique
Unitaire Panafricaine) un groupe d’associations d’Afrique ayant
pour objectif la lutte implacable contre la FrançAfrique.
Au cours de cette conférence, les organisations françaises
présentes ont dénoncé les ingérences françaises dans les affaires
africaines, demandé la fin du franc CFA le rapatriement immédiat
des troupes françaises basées en Afrique et surtout au Sahel et
exhorté la classe ouvrière française et notamment les travailleurs
des ports à boycotter l’envoi du matériel militaire français vers
l’Afrique. Cette participation des organisations françaises à la
lutte des peuples africains contre l’impérialisme français est une
avancée importante car comme l’ont noté beaucoup de
participants à propos de cette adresse célèbre de Friedrich
Engels à l’endroit de la classe ouvrière anglaise vis-à-vis de
l’Irlande, « un peuple qui en en opprime un autre ne saurait être
un peuple libre ».
Afia
XXVI éme PLENIERE DE LA CIPOML (CONFERENCE
INTERNATIONALE DES PARTIS ET ORGANISATIONS MARXISTESLENINISTES)
es vendredi 12, samedi 14 et dimanche 13 février 2021,
s’est réunie la XXVI plénière de la CIPOML (Conférence
Internationale des Partis et Organisations MarxistesLéninistes). Celle-ci se tient normalement tous les ans par
rotation sur les continents. L’année dernière, elle n’a pu se tenir
à cause de la pandémie du coronavirus. Cette année, elle s’est
tenue, mais en visio-conférence. Malgré ce handicap, elle a
connu la participation de plus de 24 partis et organisations de
tous les continents Amérique Latine, Asie (Inde, Pakistan, Iran),
Europe. Trois partis de l’Afrique étaient présents : le PCB, (Parti
Communiste du Bénin), le Parti des Travailleurs de Tunisie et
l’organisation la Voie Démocratique du Maroc.
Après avoir fait un tour d’horizon de la situation
internationale, la Conférence a écouté les rapports sur
l’évolution de la situation dans chacun des pays. Le représentant
du PCB a mis l’accent sur le fait que depuis la dernière
Conférence, la dictature du Président Patrice TALON s’est
renforcée avec l’adoption d’une constitution autocratique par un
parlement monocolore qui obéit à la lettre aux ordres de
l’autocrate ; un parlement qui adopte des lois les unes plus antidémocratiques que les autres. Il a insisté sur la dégradation des
conditions de vie des masses et le rejet du pouvoir par
l’ensemble de la population.
Après cela, la Conférence a adopté des motions et résolutions
sur les points chauds dans le monde et a exhorté les partis et
organisations à travers le monde à approfondir leurs luttes
contre les impérialistes et le système capitaliste mondial en vue
de l’avènement de la révolution prolétarienne mondiale.
Nous y reviendrons plus longuement dans nos prochains
numéros.
Afia
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Talon a reconnu publiquement à Djidja qu’ils
sont tous, au gouvernement des voleurs et ils
sont tous libres
169 SEMAINES
Vient de paraitre :
LES ACTES FONDAMENTAUX
DE L’ALLIANCE POUR LA
PATRIE (A.P.P)
Prix de vente : 300f l’unité.
Prix de soutien : à partir de 500f.
Lieux de vente :
Siège du Parti Communiste du Bénin
(PCB) à Gbèdégbé, Cotonou
A la bourse du Travail de Cotonou, au
Secrétariat de la CSTB
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