LES CRIMES DES AGRESSIONS DES COLONS DOIVENT ETRE CONNUS
Extrait de la Lettre ouverte en date du 16 août 2022 de Philippe NOUDJENOUME à TALON

 

«…Nous ne devons jamais oublier qu’il y a exactement 132 ans, le 19 avril 1890, le Roi vénéré Gbêhanzin infligeait dans la célèbre bataille d’Atchoukpa (ou première guerre du Dahomey), une cinglante défaite aux troupes françaises commandées par Terrillon, obligeant les troupes d’agresseurs français à un repli pour revenir plus tard (dans ladite seconde guerre du Dahomey) avec le commandement du franco-sénégalais Dodds ; qu’il y a exactement 130 ans en 1892, les troupes coloniales françaises entraient dans Agbomê ; il y a 105 ans, le 07 Avril 1917, tombait, les armes à la main, sous les balles des troupes françaises commandées par Renard, le héros Kaba dans les grottes de l’Atakora à Data-Woori ; il y a 105 ans, le 18 décembre 1917, tombait à Baura (Bembèrèkè), sur les rives du cours d’eau Buri, sous les balles meurtrières des troupes coloniales françaises, le héros combattant Bio Guèra et que sa tête emportée par les Colons demande à être récupérée pour des cérémonies dignes de son rang. Nous ne devons pas oublier tous ces autres héros des guerres de résistance à la colonisation française, tels le Roi Kpoyizoun de Tado, Hounza Djinklin et Somakpon des Sahouè, Otoutou Bio-Odjo des Holli, ceux des Bazantché de Sèmèrè, etc. Les archives coloniales doivent être ouvertes pour éclaircir le sort réservé à nombres de héros déportés et permettre également des cérémonies dignes de leur rang. »