Editorial

Troupes françaises, hors du Bénin !

Les journaux révèlent que, c’est depuis juin 2021 qu’un
détachement militaire provenant des Eléments français du
Sénégal (EFS) a installé sa base dans notre pays. Ceci bien
avant les attaques djihadistes qui s’échelonnent dans notre
pays depuis la fin du mois de novembre 2021. Voilà qui
confirme ce que le PCB a toujours dit, à savoir que les troupes
françaises, avec l’expérience au Mali et dans tout le Sahel,
constituent un paravent de la guerre de consolidation de la
domination de la France en Afrique de l’Ouest.
En acceptant le retour d’une base militaire française dans
notre patrie, 57 ans après que le Président Ahomadégbé l’a fait
partir en 1964, Patrice Talon a trahi la mémoire de Béhanzin,
Kaba, Saka Yérima, Bio Guerra. L’autocrate, confronté à un
isolement profond et persistant du peuple, et dans la crainte
d’éveil des travailleurs et de la jeunesse, fait recours à
l’impérialisme français.
Mais, jamais notre peuple n’acceptera que les soldats
français viennent piétiner la mémoire de ses Héros nationaux
qui se sont battus pour son indépendance et sa liberté. Voilà
pourquoi notre peuple doit mettre tout en œuvre pour faire
partir les agresseurs français de notre pays.
Troupes françaises, hors du Bénin !
La Rédaction


Présence d’une base militaire française au nord du pays
Troupes françaises hors du Bénin !
Dans sa parution du lundi 20 décembre 2021, le journal
Le Matinal, organe officieux du pouvoir de la rupture
titre à la Une : « Attaques terroristes à Banikoara et
Porga : L’expertise française au service du Bénin ». Avant cela,
les journaux avaient révélé que l’information avait été
divulguée par un tweet émanant du détachement français, où
on peut lire : ‘’ les forces armées béninoises ne relâchent pas
leur entraînement au Nord-Bénin. Les EFS y contribuent dans le
cadre du partenariat militaire opérationnel conduit par la
France au Bénin’’. Ces journaux révèlent que c’est depuis juin
2021, q’un détachement militaire provenant des Eléments
français du Sénégal (EFS) a sa base dans notre pays. Cette
information d’une gravité extrême appelle plusieurs remarques.
1/ L’histoire des peuples africains et notamment du nôtre avec
ces éléments français du Sénégal est une histoire de sang et de
larmes. Ce sont ces troupes qui ont conquis et brûlé le royaume
du Danhomey avec à leur tête, le colonel Dodds qui lui-même
est un métis franco-sénégalais. Depuis les indépendances
nominales de 1960, ce sont ces troupes qui servent de bras
armé à la FrançAfrique pour continuer sa domination sur
l’Afrique. Voilà pourquoi dès sa prise de pouvoir en 1964, le
Président Justin AHOMADEGBE a demandé à la base militaire
française au Bénin de plier bagages. Depuis lors, le rêve de la
France c’est de réinstaller sa base militaire dans notre pays.
2/ En décembre 1967, lorsque les jeunes cadres de l’armée ont
renversé le général Christophe SOGLO, les militaires français de
la base du Sénégal ont été mis en alerte pour le rétablir au
pouvoir comme ils l’ont fait en 1964 au Gabon après le coup
d’Etat contre Léon MBA ; il a fallu la mobilisation des
mouvements de la jeunesse, des syndicats et de l’armée pour
les dissuader de venir au Bénin.
3/ En décembre 1991, lorsque qu’au Togo, le dictateur
Eyadema a pris d’assaut la Primature de Joseph Kokou Koffigoh
pour mettre fin au pouvoir de transition, les troupes françaises
ont débarqué à Cotonou soi-disant en pré-positionnement pour
aller à Lomé sauver la démocratie. On apprendra bien après
que leur réel objectif était de faire pression sur le Ghana pour
qu’il n’intervienne pas contre les troupes d’Eyadema. Arrivées à
Cotonou, non seulement elles ne sont jamais allées à Lomé,
mais elles voulaient profiter de l’occasion pour s’incruster au
Bénin. Il a fallu une forte opposition de notre jeunesse et de
notre peuple pour les obliger à partir.
4/ Depuis la débâcle militaire au Mali, au Niger et au Burkina
Faso, la France était à la recherche d’implantation dans d’autres
pays comme le Bénin. Voilà pourquoi elle a créé cette histoire
d’attaque au nord du Bénin pour trouver des raisons de
ramener une base militaire dans notre pays.
5/ Tout le monde connait l’expertise de la France en matière de
lutte contre le terrorisme. Arrivé au Mali pour éradiquer les
djihadistes en 2013, huit ans après, le mouvement s’est
métastasé et s’est répandu dans tout le Sahel. Quand la France
vient combattre une centaine de djihadistes, quelques années
après, ils se transforment en des milliers. Au Mali, elle a
transformé la région de Kidal en un incubateur pour fabrication
de djihadistes. Or, selon des informations persistantes, le camp
de l’armée française dans le nord du Bénin est autonome et les
Béninois n’ont pas le droit d’y pénétrer. Attention donc à ne pas
créer un Kidal bis au Bénin. Si c’est cette expertise que la France
veut nous vendre, notre peuple n’en veut pas.
6/ La France ne vient pas au Bénin pour lutter contre les
djihadistes. On sait que contrairement à beaucoup de pays, la
France a relancé la production d’énergie nucléaire qu’elle classe
désormais parmi les énergies propres. Or, le principal
pourvoyeur d’uranium à la France, c’est le Niger. Cet uranium et
le pétrole nigérien transitant par le port de Cotonou, la France
s’est entendue avec son laquais Président Bazoum du Niger
pour protéger leur route. Par cette installation d’une base
militaire au Bénin, la France se rapproche du Nigéria qui
constitue la puissance à affaiblir dans notre sous-région.
7/ En étant le Chef de l’Etat du Bénin qui a réintroduit l’armée
française dans notre pays, le pays de BEHANZIN, de KABA, de
SAKA YERIMA et de BIO GUERA, et ceci, à un moment où les
peuples africains de notre sous-région sont vent debout pour le
départ des troupes françaises, le Président Patrice TALON
s’aplatit devant l’impérialisme français et trahit la mémoire de
nos Héros immortels.
8/ Jamais notre peuple n’acceptera que les soldats français
viennent piétiner la mémoire de ses héros nationaux qui se sont
battus pour son indépendance et sa liberté. Voilà pourquoi
notre peuple doit mettre tout en œuvre pour faire partir les
agresseurs français de notre pays.
Troupes françaises d’agression hors du Bénin, telle doit être la
préoccupation de l’heure.
AGONMAN S.
L
D
LA FLAMME N°433 24 décembre 2021
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 3
Annonce de revalorisation des salaires au Bénin : A quelle
comédie joue le gouvernement ?
e mercredi 15 décembre 2021, le gouvernement réuni en
conseil des Ministres annonce dans le cadre du
Programme d’Actions du Gouvernement (PAG) 2021-2026
une décision de revalorisation des salaires des travailleurs. Le
compte rendu nous apprend que «… Parmi les réformes
majeures prévues, il convient de souligner celles relatives à la
revalorisation du salaire des travailleurs. A cette fin le
gouvernement engagera des discussions avec les partenaires
pour convenir des modalités de sa mise œuvre ».
A la suite de cette nouvelle portée à la connaissance du
public, les soutiens et les propagandistes du pouvoir montent
au créneau et envahissent les réseaux sociaux. Les journalistes
à la solde du pouvoir sont évidemment rentrés dans la danse.
Ainsi, on peut lire à la Une du journal ‘’Le Matinal’’ :
"revalorisation des salaires des fonctionnaires en 2022, le
gouvernement met les bouchées doubles" (Le Matinal du 20
décembre 2021). Le journal ‘’La Nation’’ ira dans la même
direction, etc…Tout ce concert médiatique est organisé pour
vanter l’effet d’annonce de la revalorisation des salaires des
travailleurs en 2022.
Mais, le gouvernement a-t-il réellement prévu une
revalorisation des salaires pour 2022 ? La question se pose, car
si c’était le cas, celait devrait être traduit dans le budget de
2022 voté par l’Assemblée Nationale le 09 décembre 2021.
1- Aucune revalorisation de salaire n’est prévue dans le
budget voté pour 2022
On sait que c’est le mercredi 29 septembre 2021 que
le conseil des ministres s’est réuni pour adopter le décret
portant transmission à l’Assemblée Nationale pour examen et
vote du projet de loi de finances pour la gestion 2022. Ce
budget a été adopté par l’Assemblée le 09 décembre 2022,
donc avant l’annonce de la décision de revalorisation des
salaires du 15 décembre.
Le lundi 08 novembre 2021, le ministre de l’Economie et des
Finances dans son discours aux citoyens suite à la transmission
à l’Assemblée Nationale de ce projet de loi des finances pour la
gestion 2022 déclarait : « Concrètement, les dépenses de
fonctionnement pour l’année 2022 s’élèvent à 1099,058
milliards contre 1110,409 milliards ouverts en loi de finances
rectificatives en 2021. Ces dépenses courantes tiennent
compte : de l’extension du programme national d’alimentation
scolaire, du renforcement des moyens pour continuer la riposte
contre covid19, du maintien et du renforcement des mesures de
gratuité, la prise en charges des dépenses de l’Institut national
de la femme nouvellement créé » (Cf. budgetbenin.bj).
Le ministre de l’Economie et des finances dans son
discours n’a évoqué ni parlé nulle part d’une prise en compte
dans le budget 2022 de revalorisation des salaires des
travailleurs de la Fonction publique, salaires qui font partie des
dépenses de fonctionnement. Rien n’est dit non plus dans les
prévisions d’une prise en compte de l’augmentation du SMIG et
des salaires pour les employés du privé. D’ailleurs pour la
Fonction Publique, il suffit de comparer le montant de la
prévision budgétaire des dépenses de fonctionnement de
l’année 2022 à celui de 2021 pour se rendre compte que la
prévision de 2022 a diminué de 11,351 milliards. On voit là
clairement qu’au titre de l’année 2022 rien n’est prévu par le
gouvernement dans le budget voté le 09 décembre 2021 pour
l’amélioration des salaires. De cette simple comparaison, il
apparaît clairement dans quelle direction le gouvernement veut
conduire les travailleurs : celle des promesses (non tenues)
comme il en l’habitude. Et si on avait un Parlement au service
du peuple et non de godillots, le gouvernement de Talon
devrait être interpellé.
2- Alors que le pouvoir a ruiné les travailleurs et le
peuple
Le monde des travailleurs, face à la ruine de leur pouvoir
d’achat, avait déjà mis en avant depuis 2016 dans leur
revendication la nécessité de revoir à la hausse leur salaire
conformément à l’évolution du coût de la vie. Le point
indiciaire, base des salaires des fonctionnaires n’a pas bougé
depuis 2015. Le SMIG est toujours à 40.000 cfa. Des milliers de
travailleurs recrutés par le pouvoir de Talon ne sont même pas
payés au niveau des salaires de 2015. Par exemple les
contractuels d’Etat dits « Aspirants au métier d’enseignement »
sont payés 9 mois sur douze avec des conditions de travail de
type esclavagiste.
Les seules revalorisations des salaires opérées depuis
2016 ont concerné les ministres, les préfets, les directeurs de
cabinets, les directeurs des nombreuses agences, les députés,
bref, Talon et ses hommes au pouvoir.
Pendant ce temps, pour le peuple, le coût de la vie a
augmenté et notamment les prix des produits de première
nécessité. Lorsqu’on se réfère aux données officielles de
l’Institut National de la Statistique et de la Démographie
(INStaD) l’indice global harmonisé des prix à la consommation
en 2014 évalué à 100 a augmenté pour beaucoup de produits
de base en 2021. Par exemple l’indice des prix des produits
alimentaires, calculé par le service statistique national a connu
une hausse : 27,9% pour les légumes et oléagineux; 14, 9 %,
pour les tubercules (igname et manioc…) et (bananes)
plantains ; 30,5% pour les autres produits à base de
tubercules (farine d’igname et de manioc par exemple) et
plantains ; 18,4%, pour les céréales non transformés (maïs) ;
17, 5% pour le poisson. Concrètement, cela veut dire que les
prix de l’igname, du maïs, de la cossette d’igname ou du gari
ont tous augmenté de près de 20 % selon les statistiques
officielles. On sait que dans la réalité, c’est pire. Les pauvres
dont l’essentiel des revenus est consacré à la nourriture
risquent de mourir de faim.
Pendant que les prix flambent, non seulement le pouvoir
de Talon n’a jamais pensé à aune augmentation des salaires,
l’on constate que depuis 2017 jusqu’à aujourd’hui la politique
de Talon a consisté à dépouiller, à appauvrir et à ruiner le
peuple de mille et une manières par des taxes diverses et à le
priver du bien-être et du minimum sous plusieurs aspects. Ainsi
de l’appauvrissement la ruine à le peuple subit le coût élevé
des actes administratifs, les taxes dans les marchés et contre les
petits artisans, la flambée des prix sur les transports,
l’imposition du prix de l’essence dit ‘’kpayo’’ aux abords des
rues, l’augmentation des frais de communications, le scandale
des coûts élevés des frais de formation dans les universités
publiques (Cf. « La Flamme » n° 368, 371, 372, 373, 375). Toutes
les revendications formulées et adressées au pouvoir dans ce
sens sont restées sans satisfaction depuis des années.
En conclusion, on peut retenir que le budget 2022,
contrairement à ce que disent le pouvoir et ses hommes, n’a
rien prévu pour les travailleurs. Talon compte alors sur l’effet
d’annonce pour maintenir les travailleurs les mains liées, dans
la crainte d’un éveil des affamés. Il faut désarmer les
L
LA FLAMME N°433 24 décembre 2021
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 4
travailleurs, tel est son objectif, avec le soutien des
responsables syndicaux traitres acquis à lui.
Rien de substantiel ne leur serait acquis sans leur
mobilisation et leurs luttes.
Afi Tossou
Célébration des fêtes de fin d’année 2021
Les Béninois vont fêter dans la misère.
abituellement à l’approche des fêtes de fin d’année,
c’est la grande affluence des populations dans les
marchés, vers les stands de vente de jouets, de tissus,
de poulets, de boissons, etc. Ces stands se multiplient au bord
des voies au fur et à mesure que les fêtes s’approchent. Dans
les boutiques et autres centres commerciaux, c’est aussi la
même ambiance. Mais depuis quelques années, la situation a
changé et le constat est la détérioration des ambiances de fête.
Cette année, c’est le pire.
D’abord, dans les marchés le constat est désolant. Les étalages
sont à peine remplis en raison de la mévente et faute
d’accompagnement (prêts) pour la vente de fin d’année. Dans
les grands marchés à savoir Dantokpa (Cotonou) et Ouando
(Porto-Novo) par exemple, il y a plus de vendeurs que
d’acheteurs. Les bonnes dames crient à longueur de journée
pour appeler les clients mais à peine elles vendent pour 5.000F
CFA. Les stands de ventes de poulets, de boissons, des vivres,
de tissus, de jouets, etc. deviennent peu nombreux aux abords
des rues.
Ensuite, les salariés aussi se plaignent car il n’y a plus jamais eu
d’augmentations de salaire et les charges ne cessent
d’augmenter. Les taxes tous azimuts contribuent à cette misère.
Le salaire est déjà épuisé avant même le virement car les dettes
sont largement supérieures aux rémunérations perçues. Les
bars et les buvettes sont quasi vides. Les stands FAL (la Fête
Aura Lieu), FPT (Fête Pour Tous)… sont quasi inexistants. La
danse masquée des enfants appelée « Caléta » a disparu des
rues et les quelques rares masques qu’on rencontre sont portés
par des adultes. Les scènes de motos ou de taxi transportant de
la volaille accroché ou entassé dans des cages spéciales ont
disparu et le constat est que les Béninois se tournent vers les
poissonneries pour l’achat des produits congelés, relativement
moins chers.
A tout cela s’ajoute la cherté des produits vivriers. Le cassoulet
que certains Béninois des villes prennent comme nourriture
spéciale pour les fêtes est passé de 1.000F CFA la mesure à
3.500F. Le riz et le maïs (pour le Amiwô) que les autres couches
les plus vulnérables utilisent pour les fêtes sont passés
respectivement de 400F à 550F et de 75F à 225F. L’huile rouge
‘’Zomi’’ est passé de 1.000F à 1.800F à Zounhouê, Les prix des
boissons, tissus, etc… ne cesse de grimper.
Des situations désolation qui se multiplient dans les faits de
jour en jour. C’est le cas d’un père de famille qui avait
l’habitude d’amener toute sa famille pour fêter au village qui
cette année ne le peut plus. Il dit que sa situation financière ne
le lui permet pas et son souci c’est comment trouver un peu de
sous à envoyer à ses parents au village et comment sa famille et
lui vont fêter.
Le gouvernement tente de montrer que cette situation que
vivent les Béninois depuis quelques années et qui a empiré
cette année 2021 est la faute aux « chefs d’entreprises
indélicats » (Cf. son Directeur Général Adjoint des impôts) il
faut noter que c’est plutôt essentiellement dû à la politique de
ruine et d’appauvrissement de la population par le pouvoir de
Patrice Talon. Le peuple béninois vit difficilement et se bat
contre la misère et la faim.
Babatundé F.
CAN 2022
Les pressions pour son report sont inacceptables.
atrick Motsepe, Président de la Confédération Africaine
de Football (CAF) confirme la tenue effective de la Coupe
d’Afrique des Nations (CAN) 2022 au Cameroun. « Je
serai au Cameroun le 7 janvier avec ma petite famille pour la
CAN qui commence le 9 janvier. Nous avons une idée claire de
ce que nous souhaitons faire. Il est question d’organiser la
Coupe d’Afrique des Nations au Cameroun. Nous sommes très
clairs en termes d’engagement de faire de cette CAN un succès.
Je suis confiant. Nous voulons donner une bonne image du
Cameroun et de l’Afrique au monde », a-t-il assuré le lundi 20
décembre 2021 lors de sa visite aux différentes structures
sportives en charge de l’organisation de la CAN 2022 au
Cameroun. Cette réaction du Président de la CAF est à saluer.
Elle s’oppose aux différentes tractations en cours par les
instances de la FIFA pour le report de la CAN/Cameroun 2022.
En effet, le Président de la Fédération Internationale de
Football Associations (FIFA) Gianni Infantino lors de son
déplacement à Doha à l’occasion de la Coupe arabe a fait savoir
aux dirigeants de la CAF qu'il était favorable à un report de la
CAN 2022. Pour justifier sa position, le Président de la FIFA
évoque les raisons suivantes : « l’incertitude concernant les
infrastructures Camerounaises, la dégradation de la situation
sanitaire, l'émergence du variant Omicron en Afrique australe
ainsi que la réticence des clubs européens à libérer leurs
joueurs en hiver en raison des règles de quarantaine à leur
retour » (Cf. site internet France 24, publication du 20/12/2021
- 12:06). Par ailleurs, la même source renseigne que la FIFA se
fait l'écho des inquiétudes du championnat d'Europe pour
lequel des Clubs européens l’ont saisi en manifestant leur
volonté de ne pas libérer les joueurs Africains retenus pour la
CAN. Au lieu de protester contre les clubs Européens qui
refusent de libérer les joeurs Africains, la FIFA prend fait et
cause en leur faveur en exigeant un report de la CAN. Et c’est
au nom de ces exigences des Clubs européens que la FIFA
compte introduire une réforme du calendrier international où
la coupe du monde se jouera désormais tous les deux ans au
lieu de quatre ans et la CAN rallongée pour être jouée tous les
quatre ans au lieu de deux ans. Pour l’adoption de ce nouveau
calendrier, une réunion des 211 Fédérations membres de la
FIFA est projetée pour fin décembre 2021. Cette réunion
(virtuelle) fixera le sort définitif de la CAN 2022.
En considération de ce nouveau calendrier pour lequel milite le
Président de la FIFA, l’on s’aperçoit que le football a cessé
d’être un sport et est désormais réduit à un réseau de la mafia.
Sinon, pour quels intérêts faut-il rallonger la CAN à quatre ans
alors que dans les autres continents des championnats se
H
P
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déroulent pratiquement tous les ans ? Est-ce à dire que c’est
parce que le Football Africain ne rapporte pas grand-chose à la
FIFA qu’elle milite pour l’allongement de la CAN de deux ans à
quatre ans ? Il n’y a vraiment pas de raison pour justifier ce
nouveau calendrier comme l’exprime si bien Samuel ETOO,
Président de la Fédération Camerounaise de Football « Ou alors
on est en train de nous dire que, comme on nous a toujours
traités, nous sommes des moins que rien alors nous devons
subir. Qu’on nous dise clairement les choses. » (Extrait de
l’émission «Talents d’Afrique» sur Canal + le 21 décembre
2021). Voilà qui indique clairement le complot en cours contre
le Football Africain que l’on pense sacrifier au profit des intérêts
de la mafia internationale. C’est vraiment inadmissible !
Brieux
ORGANISATION POUR LA DEFENSE DES DROIT DES L’HOMME ET
DES PEUPLES
SECTION DEPARTEMENTALE DU BORGOU
Halte au dépouillement organisé des populations de la
Commune de Tchaourou
uite au cri de détresse des usagers (Tchatchou, Parakou,
Kika et Kabo) à travers des grognes matinales sur les
différentes radios locales de la ville de Parakou, l’ODHP
s’est investie sur le terrain et il ressort que :
1°) Dans la Commune de Tchaourou, après le poste principal de
la douane de Tandou (frontière Bénin - Nigeria) en allant à
Tchatchou, arrivé à Kassouara (un village de Tchatchou), il y a
un poste de douane illégal créé par certains Agents de la
douane de Tchaourou en 2018 qui auraient pour habitude
d’opérer en ce lieu sans reçu. Après la mutation de la majorité
de ces agents douaniers dudit réseau, le poste illégal aurait été
confié à un certain nommé Iliassou qui dirige la bande des faux
douaniers. Ce dernier escroque les usagers en prenant au
minimum 35.000F pour les petits véhicules et 2.000F pour les
motos chargés de marchandises et par passage tous les jours.
La conséquence directe de cet acte de rançonnements criards
est la surenchère des divers produits, et la faillite des petits
commerçants. Le jeudi 09 décembre 2021, une délégation
conduite par le Président de l’ODHP Borgou ayant fait le constat
sur le terrain, s’est rendue au commissariat de Tchatchou pour
solliciter l’aide du commissaire CHABI Baroukou afin que ces
faux douaniers soient appréhendés en flagrant délit et
présentés au procureur mais hélas, nous avons constaté que ce
commissaire après avoir été informé des faits, dit qu’il n’a pas
de moyen roulant disponible, ni d’assez d’Agents pour
intervenir sur le terrain malgré que la délégation lui a proposé
de mettre leur véhicule à sa disposition. Bizarrement, dans
l’attente du moyen roulant dudit commissariat, les mis en
cause ont déserté le lieu après avoir été informés par un
envoyé. N'est-ce pas surprenant ? Il convient de rappeler que
ledit commissariat est à moins de trois (03) km du lieu
d’intervention.
2°) Sur le trajet Baka-Kika-Kabo (camp Zato) long d’une
cinquantaine de kilomètres, dans la journée, on peut
dénombrer six (06) postes péages et dans la nuit s’ajoutent au
moins deux (02) postes de péages des chasseurs non commis
par les populations. Les prestations au niveau des postes de
péages dans la journée se présentent comme suit :
Le poste de Baka : c’est un poste installé par la Mairie de
Parakou. Ici toute personne à moto deux roues par passage paie
100F contre reçu. Mais grande est notre surprise de constater
que sur le terrain après nos interviews aux usagers de cette
voie, les agents de ce poste prennent parallèlement 250F pour
les motos à trois (03) roues sans bagage et 500F voire 1000F en
fonction de la quantité de bagages sans reçu. En ce qui
concerne les véhicules de transport le paiement est conditionné
au reçu.
Toujours sur le même tronçon, les gros porteurs transportant
les sacs de riz par exemple paient :
-Au poste de douane de kabo, 4.000F contre deux reçus (1.000F
et 2.000F)
-Aux postes de douane de Camp pionnier : 5.000F sans reçu,
Kika : 5.000F sans reçu et Kokobé : 5.000F sans reçu.
- Au poste de Gouyaka, les policiers prennent : 1.000F sans
reçu.
Au regard de toutes ces tracasseries et rançonnements sur les
différentes voies, l’ODHP condamne et dénonce le silence
coupable des autorités en interpellant le préfet Djibril MAMA
CISSE et le Directeur Départemental de la Douane du Borgou
Francis Toko GBIAN sur ces faits.
L’ODHP demande :
- Au Directeur Départemental de la Police Républicaine du
Borgou de mettre les moyens roulants à la disposition du
commissariat de Tchatchou afin que ce dernier puisse bien
accomplir la mission qui lui est dévolue.
- Au Préfet du Borgou la suppression pure et simple du pont de
péage de la mairie de Parakou qui est à Baka,
- Au Directeur Départemental de la Douane Borgou, la
réduction à la normale du nombre de postes de Douane du
tronçon Baka -Kika -Kabo ,
- au Procureur ASSOUMA Amadou Bachirou la poursuite
judiciaire de la bande des faux douaniers et tous leurs
complices qui opèrent à Tchatchou.
En tout état de cause, l'ODHP Section Borgou tient à attirer
l'attention des autorités compétentes sur l'implication de leur
entière responsabilité dans la garantie permanente de :
- la quiétude des populations ;
- la sécurité des Hommes et des biens dans les villes et les
villages.
- la lutte contre le rançonnement.
Fait à Parakou, le 19 Décembre 2021
Section Départementale Borgou.
Quelle inspiration de la vie de Joseph Vissarionovich
STALINE
décembre 1879 - 21 décembre 2021. Cela fait 142
ans que naissait Iossef Vissarionovich
DJOUGACHVILI ( dit Staline) dans une famille
ouvrière pauvre à Gori, dans la République de Géorgie actuelle.
Son père Vissarion Djougachvili, un ouvrier, sa mère Ekaterina
Gueladzé, une ménagère. Ses parents n’ayant pas pu lui payer
les études secondaires, Iossef (Joseph) fut envoyé au Séminaire
de Tiflis d’où il fut expulsé très tôt pour ses fréquentations des
groupes communistes actifs dans sa province. Ce fut ainsi qu’il
rencontra sur son chemin le Parti Ouvrier Social-Démocrate de
Russie (POSDR) de Lénine en 1898 qui étancha sa soif d’actions
protestataires et auquel il adhéra sous le nom de Staline.
Dès lors, Staline participa au côté de Lénine au développement
du mouvement révolutionnaire dans la Russie tsariste jusqu’au
triomphe de la Révolution Socialiste bolchévique d’octobre
S
21
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1917. Staline fut un des grands artisans de la création en 1922
de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS) sous
la direction de Lénine dont il prendra la relève à sa mort en
1924. Une fois à la tête de l’URSS, Staline fit preuve d’une
rigueur sans faille dans la fidélité à la ligne tracée par son ami et
Maître Lénine qui lui permit de propulser le premier Etat
socialiste de succès en succès et rattraper l’Europe et les Etats
Unis d’Amérique en moins de trente ans, à partir d’une
économie rurale et artisanale.
Par sa fermeté dans le respect des principes démocratiques
populaires, il sut mobiliser et motiver son peuple pour affronter
et battre la frange la plus inhumaine et la plus déterminée
d’alors du capital financier, le fascisme hitlérien.
Par son intelligence dans l’application de l’internationalisme
prolétarien, il a su aider les partis communistes frères alors
capables pour transformer la guerre impérialiste en guerre
patriotique dans leurs pays respectifs pour porter leur peuple
au pouvoir. Cette action créa l’Europe de démocratie populaire
qui agrandit et renforça le bloc socialiste.
Les progrès fulgurants de développement de l’URSS sous sa
direction, la Victoire du peuple soviétique dans la deuxième
guerre mondiale, que ce peuple a dénommée avec raison, la
Grande Guerre Patriotique, ont fait de Joseph Staline :
- Le Dirigeant le plus aimé et le plus respecté par son
peuple et les peuples du monde, malgré la cabale
internationale mensongère et calomnieuse orchestrée
par la bourgeoisie impérialiste internationale, contre lui
- Le père des peuples du monde,
- Le chef incontesté du prolétariat international
- L’ennemi N°1 de la bourgeoisie impérialiste
internationale.
C’est pourquoi :
- En ce moment où le prolétariat international se bat
désespérément sans boussole contre le système
capitaliste impérialiste en crise sans issue visible, la
mémoire de Staline est une source inestimable
d’inspiration de courage, de détermination et de fidélité
aux principes de classe et de lutte de classe ;
- En ce moment où la France impérialiste a osé venir
occuper notre pays, la terre de nos Ancêtres et Aïeux qui
ont versé leur sang et donné leur vie pour rejeter la
domination de cette même France, la mémoire de Staline
est une source inestimable d’inspiration de courage, de
patriotisme ardent, de vaillance héroïque et de ténacité
légendaire pour notre peuple et sa jeunesse.
GLOIRE IMMORTELLE A JOSEPH VISSARIONOVICH
STALINE
Parakou, le 21 décembre 2021
Moussa SIDI, Correspondant

Sommet Afrique-Turquie ou un riche continent livré aux
enchères
u 17 au 18 décembre 2021, s’est réuni à Istanbul en
Turquie le 3ème sommet Afrique-Turquie. Les deux
premiers sommets ont eu lieu en 2008 à Istanbul
(Turquie) et en 2014 à Malabo en Guinée Equatoriale.
Sous la conduite du Président de Tayyip Erdogan, ce 3
ème
sommet a rassemblé 40 pays africains sur 55 (avec 13 chefs
d’Etat présents, 102 ministres et la délégation de l’Union
africaine avec à sa tête le Président congolais Félix Tshisekedi
(président en exercice de cette plus haute institution africaine
accompagné du président de la commission de paix, Moussa
Faki, etc.) autour de leurs hôtes turcs. Autrement dit, toute
l’Afrique au plus haut niveau a été transportée à Istanbul
devant un seul individu du même rang que ses « dignitaires
africains ».
Le 3ème sommet s’est ouvert sous le thème « Partenariat
renforcé pour le développement et la prospérité mutuels ». De
jolis mots qui cachent mal le malheur de ce riche continent que
des gouvernances apatrides livrent au pillage et à la misère.
L’Afrique est le seul continent qu’on voit trainée devant les
autres : Ainsi on a les sommets Afrique-France par ici, AfriqueRussie par-là, si on n’entend pas Afrique-Chine, Afrique-Inde,
Afrique-Allemagne, Japon, etc. Peut-être que bientôt on aura
Afrique-Hong Kong ou Taïwan…
Bref, dans son discours de bienvenue à ce sommet, le président
turc se vante du passé non colonial de son pays et sa proximité
avec l’Afrique pour justifier la nécessité de leur coopération
avant de dénoncer les « approches hautaines, prétentieuses et
orientalistes » des autres partenaires de l’Afrique. Il souligne
que le continent a besoin d’être représenté de façon
permanente au Conseil de sécurité de l’Onu. Il estime qu’il n’est
pas normal que l’Afrique forte d’un milliard et 300 millions
d’âmes ne soit pas admise en permanence au Conseil de
sécurité. Il est prêt à soutenir une telle exigence…. A la fin du
sommet, il invite ses hôtes à venir au 2ème forum de la
diplomatie à Antalaya en mars 2022.
Le sommet a pris fin avec la signature d’un plan de coopération
sur 5 ans (2022-2026) validé entre la Turquie et la Zone de libreéchange continentale africaine. Ce plan est censé couvrir les
domaines de la paix, de la sécurité, des infrastructures, du
commerce, des industries, de l’éducation, de l’énergie, etc.
Mais on doit à la vérité de reconnaitre que ce qui a dominé ce
sommet comme (c’est généralement l’habitude de tous les
sommets avec l’Afrique) ce sont les questions de terrorisme, de
sécurité et de défense. Ce n’est pas sans surprise qu’on
entende le président de la commission de l’UA, Moussa Faki
supplier « Nous avons plaidé auprès du Conseil de sécurité
depuis bientôt dix ans déjà mais nous n’avons pu obtenir de
financement pérennes des Nations unies ». Et le ministre
tchadien des affaires étrangères, Chérif Mahamat Zène
d’appuyer dans une rencontre à huis clos avec les Turcs : « La
Turquie dispose de matériel militaire qui a fait ses preuves sur
le terrain. Donc s’il y a lieu de doter encore le continent en
blindés légers on ne manquera pas de revenir en Turquie car du
point de vue efficacité et prix, c’est plus intéressant. Et si les
moyens le permettent, on ne refuserait pas d’avoir des drones
aussi » (Reportage de Charlotte Cosset, 18/12/2021).
Comme on peut le constater, les plus hauts responsables du
continent sont allés comme quémander de l’aide en Turquie sur
invitation du Président Erdogan qui lui sait très bien ce qu’il
veut pour son pays. Et qui ne lésine pas pour caresser ses hôtes
dans le sens du poil pour ce qu’il veut.
Et justement, la Turquie a obtenu un plan de coopération qui
ouvre la voie à diverses transactions même si pour le moment
c’est sur le terrain de l’armement militaire que ses affaires
prospèrent. Or, tout le monde sait que ce secteur est un des
gros pourvoyeurs de devises.
D
LA FLAMME N°433 24 décembre 2021
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Et puis, on peut se poser la question, pourquoi autant d’intérêt
pour l’Afrique de toutes parts? A vrai dire, les raisons de ces
offensives sur l’Afrique y compris celle de la Turquie se trouvent
dans la convoitise des ressources naturelles énormes dont
l’Afrique regorge mais que ses dirigeants apatrides et proimpérialistes se rendent incapables de transformer au profit des
populations et de la jeunesse. Il y aussi les marchés divers.
Ainsi donc, la Turquie se lance à son tour en Afrique et fait de
grandes percées. Elle a une base militaire en Somalie depuis
2017 avec 200 soldats et formateurs sur place. En plus, elle y
opère dans le domaine des hôpitaux, des infrastructures
portuaires et aéroportuaires. Elle a livré des drones de combat
au Maroc et à la Tunisie en septembre dernier. Elle est présente
militairement en Libye avec le gouvernement de transition, au
Soudan, en Ethiopie. Au Togo, elle fournit des blindés et de la
formation. Elle n’a pas moins de 37 bureaux militaires sur le
continent (Cf. De capital.fr du 15/12/2021). Et comme montré
plus haut, cette offense convoite aussi les ressources. Tenez!
Dans la revue « La Pensée 2015/1 (N°381) » on peut retenir à
propos de l’Afrique les choses suivantes :
« Selon la Commission économique des Nations unies pour
l’Afrique, le continent possède 54% des réserves mondiales de
platine, 78% de celles de diamant, 40% de celles de chrome, et
28% de celles de manganèse. En outre, dix-neuf pays d’Afrique
au sud du Sahara possèdent d’importantes réserves
d’hydrocarbures, de pétrole, de gaz, de charbon ou de
minéraux.
Des pays comme la République démocratique du Congo (RDC),
la Zambie, le Niger, l’Afrique du sud, regorgent de matières
premières stratégiques, comme le cuivre, le coltan (utilisé dans
la fabrication des téléphones portables), l’uranium, le diamant,
l’or. De nouvelles découvertes de réserves de pétrole, de gaz
naturel et de réserves stratégiques sont annoncées dans
plusieurs pays du continent …
Dans la région du Golfe de Guinée (Angola, Guinée Equatoriale,
Nigeria, Congo, Gabon) se trouvent près des trois quarts des
réserves pétrolières africaines. Cela explique que cette région
soit la cible des compagnies occidentales (Exxon Mobil, Shell,
BP, Elf, entre autres). Plusieurs sources indiquent que plus du
quart des besoins des Etats-Unis viendront de l’Afrique à partir
de 2015… Cette convoitise des ressources pétrolières africaines
explique la création du Commandement des Etats-Unis pour
l’Afrique (Africom) et le désir des États-Unis d’établir le quartier
général de ce projet militaire sur le sol africain ».
Au total, le sommet Afrique-Turquie tout comme les autres
avant celui-ci visent comme il vient d’être démontré ses
immenses potentialités qui attirent la convoitise des autres
dans la démission des gouvernants agents des puissances
étrangères notamment de l’impérialisme français qui livrent le
continent aux enchères à tout venant.
Aské M.
Correspondance
e vous envoie cette correspondance pour faire part de mes
observations.
Elles sont les suivantes : A propos du Covid.19 dans notre
pays le Bénin, la résistance au pass vaccinal se poursuit pendant
que le pouvoir marche maintenant sur la pointe des pieds.
J’ai lu dans les parutions précédentes de votre journal le
rejet par les populations d’une vaccination qui ne protège pas,
n’empêche pas d’être contaminé ou de contaminer. Pire, elle
peut tuer et effectivement la vaccination anti-Covid tue. Le
pouvoir qui fonce tête baissée à coup de menaces de radiation
de travailleurs, de manipulations et autres pressions sur les
populations que la vaccination cessera d’être gratuite et
passera à des coûts élevés, etc. pour arracher le consentement,
le pouvoir disons-nous, fait maintenant profil bas. Les mesures
de suspension des manifestations culturelles notamment
artistiques sont levées depuis une semaine. Les annonces
publicitaires de décompte de cas de décès de Covid ont
subitement cessé. Ce sont les sociétés de GSM, des ONG, des
représentations d’officines étrangères, des artistes achetés, à la
suite des chefs quartier de C.A aux ordres du pouvoir etc. qui
continuent la campagne de publicité criminelle pour l’obligation
vaccinale.
La campagne des résistants à l’imposition de l’inoculation des
vaccins se poursuit et gagne les campagnes et les villes. Elle
reçoit des soutiens objectifs de l’extérieur avec des scientifiques
de par le monde, diverses associations et collectifs de
médecins, d’agents de santé et d’avocats qui non seulement
dénoncent ce crime du siècle qu’est l’imposition de vaccins en
violation du principe de précaution, mais aussi et surtout
portent plainte contre les laboratoires et les gouvernements
associés à ce crime. On peut citer au titre des plaintes en cours,
celle des associations BonSens.org et de l’Association
internationale pour une médecine scientifique indépendante et
bienveillante (AIMSIB) contre X, notamment les médias grand
public et leurs directeurs de publication, contre Jean Castex,
Premier ministre, Olivier Véran, ministre de la santé, et JeanMichel Blanquer, ministre de l’Education nationale, pour des
faits d’abus de faiblesse et d’ignorance, d’extorsion de
consentement et de tentative d’extorsion de consentement,
d’empoisonnement et de tentative d’empoisonnement,
d’escroquerie et de tentative en bande organisée, de tromperie
aggravée et de tentative de tromperie organisée en bande
organisée, de génocide (Cf. babilown.com/2021/ 24).
A l’appui de la plainte, il y a de nombreux éléments contre les
grands médias, les GAFAMM (Google, Apple, Facebook, Amazon
et Microsoft), l’OMS, GAVI (Alliance du vaccin international),
etc.
Bravo aux résistants! En avant dans la campagne contre
l’obligation vaccinale!
Albert Gandji
J
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Talon a reconnu publiquement à Djidja qu’ils
sont tous, au gouvernement des voleurs et ils
sont tous libres
213 SEMAINES
Vient de paraitre :
LES ACTES FONDAMENTAUX
DE L’ALLIANCE POUR LA
PATRIE (A.P.P)
Prix de vente : 300f l’unité.
Prix de soutien : à partir de 500f.
Lieux de vente :
Siège du Parti Communiste du Bénin
(PCB) à Gbèdégbé, Cotonou
A la bourse du Travail de Cotonou, au
Secrétariat de la CSTB
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