DISCOURS AU MEETING DE CLOTURE DU CONGRES DE MISE EN CONFORMITE DU PCB

 

Mesdames et Messieurs les Dignes Représentants de Partis Politiques ici présents à cette cérémonie,
Camarades de la Convention Patriotique des Forces de gauche,
Camarades du Front pour le Sursaut Patriotique (FSP)
Camarades Représentants des Grandes Organisations de Masses des travailleurs, des Femmes, des Jeunes, CSTB, MFLPP, UNSEB etc. ici présents
Camarades Responsables des diverses Organisations du Parti.
Mesdames et Messieurs,
Ce jour, 09 février 2019, se tient le meeting de clôture de l’Assise de mise en Conformité du Parti Communiste du Bénin à la nouvelle Charte des Partis politiques.
Le Bénin, notre pays, se trouve de nouveau à la croisée des chemins ; non point en rapport avec les prochaines élections législatives (d’avril 2019) qui constituent certes un élément dans le cours des choses politiques de notre pays, mais à cause des grands enjeux auxquels est désormais confronté notre peuple : l’enjeu de la démocratie, l’enjeu du développement.

 

I- OBJECTIF VISE PAR LA PRISE DES LOIS PORTANT CHARTE DES PARTIS POLITIQUES ET CODE ELECTORAL.
Mesdames et Messieurs,
Le 26 juillet 2018, a été adoptée par l’Assemblée nationale, la loi 2018-23 portant nouvelle Charte des Partis politiques au Bénin. Dans la foulée et de la même veine, le 03 septembre 2018, a été adoptée la loi 2018-31 portant code électoral en République du Bénin.
Ces nouveaux textes adoptés en fraude après simulacre de consultation par voie de séminaires- portent entre autres des dispositions (en fait contraires à notre Constitution) non connues dans aucune législation d’aucun pays sur la planète.
Pendant que l’article 16 de la Charte des partis politiques prescrit que « Le nombre des membres fondateurs d’un parti politique ne doit pas être inférieur à 15 par commune », soit au total 1155, avec obligation de produire pour chacun des 1155 personnes, les « actes de naissance, casier judiciaire, certificat de nationalité, attestation de résidence », le code électoral quant à lui, exige du parti, pour présenter une liste aux législatives, le paiement d’une caution de 249 millions de CFA ( article 212 du code électoral).
Et pour couronner tout cela, il est exigé que :
- un parti qui « ne présente pas de candidat à deux élections législatives consécutives », perd son statut juridique (article 27 de la Charte des partis politiques)
- « les partis politiques « dûment enregistrés » disposent de 6 mois pour se conformer aux nouvelles dispositions, faute de quoi, ils cessent d’exister.
Autrement dit, si un parti ne dispose pas de 249 millions pour aller aux élections législatives par deux échéances, il cesse d’exister.
Et en plus, interdiction est faite d’alliances pour les élections.
Tout un chacun sait que le parti politique comme tout phénomène, qu’il soit biologique ou social, naît petit, grandit et meurt. Le Parti politique est l’incarnation d’une vision politique qui, à sa naissance, ne peut être incarnée que par un petit nombre, et ne grandit que par sa capacité à regrouper autour de lui par la propagande, un grand nombre de personnes.
L’exigence de 15 membres fondateurs par commune, soit en tout 1155 membres, et l’obligation de produire pour chacun des 1155 membres, les pièces ci-dessus citées, (ce qui amène à une dépense évaluée à des dizaines de millions de francs CFA), couplée à la caution faramineuse demandée pour se présenter aux élections législatives, constituent des mesures d’interdiction légale d’association politique ou de dissolution de fait des partis politiques (pour ceux qui existent déjà) pour la grande partie de la population de notre pays en large majorité, constituée des pauvres.
Toute loi, toute mesure réglementaire vise toujours une cible. Il n’existe pas de loi neutre.
De la lecture croisée des dispositions des deux textes, on note aisément qu’ils participent de la même veine, du même objectif. : faire disparaître les partis représentatifs des couches populaires et la cible visée en premier lieu, c’est le parti Communiste du Bénin. D’ailleurs les acteurs n’en font pas mystère à l’instar d’un Orden Alladatin au cours de ses nombreuses déclarations médiatiques.
Nous sommes dans des conditions, mutatis mutandi, semblable à celle de la période Kérékou-PRPB de 1972- 1990 : celle d’une autocratie noire, despotique. Si celle-ci a régné par force brute des armes et des mesures administratives autocratiques, le pouvoir dit de la Rupture, en plus de la force brute de l’appareil policier, règne principalement par le pouvoir de l’argent, un parlement et une justice à ordre. Mais les résultats sont pratiquement les mêmes.
Il faut être au service de l’ennemi du Bénin, il faut être en mission commandée pour les ennemis facilement identifiables de notre peuple, pour décider de dissoudre ce qui est désormais comme un patrimoine du peuple béninois : le Parti Communiste du Bénin.

II- QUE FAIRE FACE A CETTE SITUATION ?
Face à ce défi, il fallait se déterminer.
Comme tout le monde sait, ce ne sont pas les hommes, membres du Parti par commune qui manquent au Parti Communiste du Bénin. C’est les sommes exigées pour produire les pièces exigées pour chacun qui ont posé des problèmes.
Réuni en Bureau Politique en date du 29 novembre 2018, le Parti Communiste du Bénin a rendu publique une déclaration dont la teneur s’exprime ainsi qu’il suit : « Le Bureau Politique du Parti Communiste du Bénin déclare que ces lois, outre leurs desseins fortement autocratiques, visent essentiellement à faire rayer du paysage politique du Bénin les partis représentatifs et porte-parole des classes populaires et pauvres de notre pays, en particulier le Parti Communiste du Bénin et assurer désormais le règne sans partage et sans contestation des représentants des partis des maffieux et autres criminels économiques sur le sort de notre peuple…
Le Bureau Politique déclare que comme tout le monde le sait, le Parti Communiste du Bénin a été créé en 1977 en pleine dictature du PRPB, a pu survivre, s’organiser et a pu catalyser les énergies de l’ensemble du peuple pour abattre l’autocratie de Kérékou- PRPB en décembre 1989, devenant ainsi le patrimoine de notre pays.
C’est dire que, quels que soient les avatars politiques et les lois auxquelles peuvent recourir tous les pouvoirs et forces ennemis de la liberté, ennemis de notre pays et de son peuple, le Parti Communiste du Bénin ne disparaitra pas par la volonté d’un pouvoir politique quelconque, y compris celui dit de la Rupture…
Le Parti Communiste du Bénin œuvre et œuvrera de toutes ses forces pour une unité d’action de toutes les composantes de l’Opposition face à tous les regroupements du pouvoir mafieux de Talon, unité fondée sur la défense de la démocratie et les intérêts du peuple. Il combattra en conséquence toute action tendant à l’affaiblissement de cette unité si souhaitée par le peuple et verra dans tous ceux qui se livreront à de telles manœuvres, des complices objectifs du pouvoir autocratique de Patrice Talon.
Enfin le Bureau Politique appelle tout le peuple à la résistance, à œuvrer activement par mille et une manières à la suppression des lois scélérates, base juridique de l’autocratie installée».
A cet appel de la Direction du Parti, les militants se sont levés de partout pour relever le défi. Je tiens ici à les féliciter et leur dire toute ma fierté.
Ensuite, face à leur détermination, face au cri du cœur du Parti, notre peuple, dans ses tréfonds les plus intimes, a répondu présent : « Je ne suis pas membre du Parti Communiste du Bénin, mais je ne puis accepter sa dissolution légale pour cause d’argent. Le PCB c’est notre patrimoine commun, le patrimoine du peuple» a-t-on entendu de la bouche de nombreux démocrates, à l’intérieur comme à l’étranger. Les aides de ces nombreux concitoyens, sans bien sûr occulter les efforts propres des membres du Parti, ont permis que nous soyons là aujourd’hui.
C’est le lieu ici de remercier tous ces nombreux démocrates et patriotes dont la contribution financière a été d’un apport inestimable pour le maintien légal de notre Parti, le Parti Communiste du Bénin.
A tous, je dis « Merci ».
Merci d’avoir compris l’importance, la place et le rôle de notre Parti dans notre pays, notre société, ce Parti fondé il y a maintenant 41ans et qui a résisté non seulement aux alizés mais aux grands ouragans des saisons tropicales ! Tel un iroko, il plonge ses racines au fins fonds de la société béninoise et en tire la sève vivifiante qui le protège ; comme dit le poète « Notre monde est fait de mille promesses
Que ne peut éteindre le déluge de Noé
Notre monde est plein d’infinis bourgeons
Que ne peut détruire l’alizé du midi »
Le PCB a résisté à tous les vents hostiles. Il a connu l’illégalité, il en est sorti victorieux. Il a subi et subit encore tous les complots, les répressions les plus féroces (policières, économiques, financières, judiciaires, administratives), les calomnies les plus odieuses, et pour ses militants, les prisons lugubres, dont celle célèbre de Ségbana, les tortures, la mort. Et cela continue avec le pouvoir autocratique de Talon qui depuis près d’un an et demi maintient en prison sans motif, notre camarade Laurent METONGNON et co-accusés, ainsi que des jeunes tels KOROGONE etc.
Le Parti Communiste du Bénin va se conformer aux dispositions de la Charte des partis politiques. Il le fait non pas parce qu’il ne peut décider autrement, mais en tant que porteur à titre principal du lourd fardeau anti-autocratique ayant conduit à la conquête de la démocratie actuelle, il ne saurait, si c’est possible, renoncer à jouir de cette démocratie même fragilisée et menacée de destruction comme on le vit à l’heure actuelle.

III- CE QUI FAIT LA FORCE DU PARTI COMMUNISTE DU BENIN

Mesdames et Messieurs,
Ce qui fait la force du Parti Communiste du Bénin, c’est l’étude aussi approfondie que possible, des réalités sociales et économiques du Bénin, pour en abstraire les aspirations contradictoires des classes et couches qui la composent. Et sur cette base, synthétiser les principales exigences en termes de visions dans son programme politique et économique. C’est ce qui fonde son caractère anti-démagogique et non utopique.
Faire ses analyses en ayant en vue toujours et de tout temps, les intérêts de notre peuple, des travailleurs et de la jeunesse, en ayant toujours en vue la défense des intérêts des plus démunis. Toujours et chaque fois, le PCB, dans toute situation, pose et cherche la solution à la question suivante : Où se trouvent les intérêts des travailleurs, de la jeunesse et du peuple ?
Et tous les jours qui passent fondent et rendent justice aux vues du Parti Communiste. Puis-je évoquer certains de ces évènements qui attestent de la justesse de notre programme ?
Partout aujourd’hui est décriée la monnaie coloniale CFA. Au Nigéria voisin, des Etats fédérés comme l’Etat de Lagos prévoient l’usage exclusif du yoruba comme langue officielle à partir de 2020. Déjà la Tanzanie depuis quelques années a choisi comme langue officielle, le swahili, au détriment de l’anglais etc.
Dans notre pays et dans les pays voisins, on parle depuis quelque temps de l’Académie Nationale des Sciences Arts et Lettres. L’informatisation de la vie du pays est mise en avant par le Parti communiste depuis 1986. Le mouvement des "gilets jaunes" en France indique la nécessité de l’autonomie de décision, notamment l’autonomie administrative locale jusqu’au niveau de chaque village de même que la question de la représentation avec le nécessaire contrôle des élus par les citoyens. Sans ce contrôle des citoyens sur les élus, toute lutte contre la corruption tourne soit au mensonge, soit à un règlement de compte entre pilleurs.
Voilà autant d’éléments contenus dans le programme du Parti Communiste depuis sa fondation il y a 41 ans. Ce ne sont là que quelques exemples qui fondent tous les jours la justesse de notre programme. Voilà autant de choses qui fondent l’optimisme des communistes du PCB.
Que l’on le veuille ou non, quelles que soient les embûches auxquelles notre peuple aura à faire face, quels que soient les efforts que déploieront les ennemis de la démocratie et de notre peuple pour l’enrayer, sinon l’empêcher, le programme du PCB s’accomplira dans sa globalité.
Comme points saillants nous pouvons citer :
1°-Libertés démocratiques totales rétablies aux travailleurs et aux peuples (droit syndical de grève, droits de manifestations, de réunion, d’association, de conscience), la libération des détenus politiques, le retour des exilés politiques, etc. la suppression de toutes les lois scélérates qui empestent et vicient aujourd’hui le vivre ensemble des Béninois.
2°-Rétablissement dans leurs prérogatives des Institutions traditionnelles fondamentales du pays (Rois, reines et autres autorités traditionnelles) à tous les niveaux (parlementaire, juridictionnel) à commencer par la création d’une Chambre des Autorités Traditionnelles au Parlement ainsi que d’une Chambre de droit traditionnel de la base jusqu’à la Cour Suprême.
3°-Représentativité des divers secteurs modernes au Parlement (Travailleurs, jeunes, femmes, artisans etc.)
4°- Le contrôle des électeurs sur les élus.
5°-Souveraineté du peuple sur toutes les ressources naturelles du sol et du sous-sol avec leur appartenance inaliénable à l’Etat.
6°-Mise en place d’un programme patriotique d’édification économique du pays basé sur les objectifs suivants : association prioritaire de tous les hommes d’affaires et possesseurs de capitaux nationaux (argent et compétences) ; appel aux capitaux étrangers pour la réalisation de ce plan de développement qui ne peut dépasser dix ans- transformation des ressources naturelles sur place- Aide à la coopérativisation des paysans, aide à la formation et à la coopérativisation des artisans.
7°- La création d’une Banque d’Etat pour l’accès au crédit aux entrepreneurs nationaux et pour la promotion industrielle au Bénin.
8° L’informatisation de toute la vie administrative, économique du pays
9°-La résolution, avec les gouvernements des pays de l’UEMOA et de la CEMAC du nécessaire décrochage du Franc CFA du Trésor français et la création d’une monnaie sous-régionale souveraine.
10°-La protection des producteurs et opérateurs économiques béninois et la promotion de la production nationale avec pour objectif à terme, consommer pour l’essentiel ce qu’on produit et produire ce que l’on consomme tout en développant les échanges internationaux
11°-La Réforme totale de l’instruction et l’institution obligatoire de l’instruction en langues nationales (pour faire de l’école du stade actuel de l’école-akowé (bureaucrate) à l’école de métiers. Institutions de bourses et allocations scolaires et universitaires pour les fils de pauvres. Alphabétisation de tout le peuple en les langues nationales.
Ce sont là des mesures de réformes hardies sans lesquelles aucun pays ne peut décoller et atteindre le développement. Les agitations actuelles de Talon autour de ses soi-disant réformes ne sont que des couvertures pour un meilleur pillage des richesses nationales.
Mesdames et messieurs,
La situation sociale est très grave. La faim est le lot quotidien de la très large majorité de notre peuple. On ne trouve pas à manger. Le désarroi, expression de la faim, de l’ignorance et du chômage se lit dans le regard accusateur de notre jeunesse, de nos enfants. Devant nous, s’opère un génocide silencieux à l’encontre de nos peuples à commencer par notre jeunesse. Oui, il s’agit bel et bien d’un génocide en commission directe télécommandée. Ce génocide, conscient, fruit d’un complot international consiste en le ligotage des forces productives. L’élément fondamental de ligotage réside en l’imposition du système éducatif actuel (effectué en langue étrangère) à contenu demeuré colonial. En place, on nous apporte de fausses solutions (genre combat contre la démographie devenue l’ennemi à abattre et lutte pour le « dividende démographique »). Oui, le système éducatif hérité de la colonisation et encore en vigueur (avec une langue étrangère, le français) non seulement détache l’enfant d’avec la société dans laquelle il vit et qu’il est censé transformer, mais encore détache la tête des mains (faisant des têtes pleines et des mains inutiles) doit être enrayé immédiatement. Il est ridicule de voir nos enfants se faire bourrer la cervelle de 7 heures du matin à 19 heures du soir sans le temps de l’assimilation nécessaire et sans la possibilité d’acquisition de connaissances pratiques et d’élaboration d’idées personnelles susceptibles de forger une personnalité autonome. Voilà l’une des causes principales d’arriération de notre pays. Voilà des problèmes qui doivent polariser l’attention des dirigeants que nous voulons être.
Mesdames et messieurs,
Aucune autocratie ne se défait exclusivement par les urnes. En effet, « Aucune autocratie ne se défait sans combat politique et uniquement par la voie des urnes. Les expériences amères d’Allende au Chili en 1973 et d’autres après, sont illustratives. Il faut non seulement gagner par les urnes, il faut encore avoir la force de consacrer cette victoire et la faire proclamer par les institutions existantes. C’est dire que le combat ne fait que commencer pour la victoire sur l’autocratie désormais installée avec ses lois liberticides »
A l’heure présente tout le scénario d’un « chaos législatif » est en œuvre. La question devenue lancinante qui taraude les cervelles est la suivante : Qui sera autorisé par la Cour de Djogbénou et la CENA à participer à la prochaine joute électorale ? Quelle liste pourra avoir la faveur de ces deux Institutions pour concourir avec les listes de la mouvance ? Si au lieu des lois parfaitement claires, nous avons, comme c’est le cas en ce moment, (à l’exemple de l’article 242 du code électoral) des dispositions législatives confuses, des dispositions à géométrie variable dont seuls les Djogbénou en auront l’interprétation, quelle chance peut-on avoir pour des élections transparentes et crédibles ?
Autant d’interrogations angoissantes qui placent notre peuple devant des défis redoutables. Voilà le vrai débat. Face à cela, je dis et réaffirme que des mises en avant des positionnements sur des listes électorales, comme priorité, sans la prise en compte des vues et profils de probité des hommes à positionner, apparaissent ineptes et vexatoires et finalement peu responsables au vu des attentes du peuple. Car qu’est-ce qui garantit que même envoyés au Parlement, des éléments douteux (que l’on peut soit intimider, faire chanter ou acheter) ne céderont pas à tout ce que l’on sait et ne constitueront pas finalement la majorité qualifiée des 4/5 tant recherchée par le Président Patrice Talon en vue de la révision parlementaire de sa Constitution?
D’ores et déjà, on observe des décisions et signes très inquiétants des hommes et des institutions de la gestion des élections en cette période très sensible pré-électorale. Des achats et confiscation par des partis de la mouvance des cartes d’électeurs, la décision à contours flous de la Cour Constitutionnelle en date du 1er février dernier, les indications qui s’en sont suivies de la CENA etc. Tout cela faisant apercevoir comme des actes préparatoires d’un hold-up électoral. Au nom du Parti Communiste du Bénin, pour la préservation de la cohésion sociale, je déclare que notre peuple qui dans sa large majorité, rejette le pouvoir affameur de la Rupture, ne consentira pas à une telle forfaiture.
J’appelle en conséquence le peuple à la vigilance, à se mettre debout pour dire « NON A TOUTES LES MANŒUVRES POUR IMPOSER DES ELECTIONS TRUQUEES ! »
NON AU POUVOIR AUTOCRATIQUE ET AFFAMEUR DE PATRICE TALON !
Mesdames et messieurs,
Le PCB va se conformer aux dispositions de la nouvelle Charte des partis politiques, confiant en la force et la puissance de notre peuple à surprendre le monde par sa détermination à se hisser au rang des peuples civilisés du monde quoi que cela puisse coûter.
Telle est notre conviction au Parti Communiste du Bénin.
Je vous remercie.
Philippe NOUDJENOUME
Premier Secrétaire

Cliquer ici pour télécharger l'intégralité du discours